jeudi 4 décembre 2014

mercredi 3 décembre : pourquoi Woody Allen aime (aimait ?) Paris

http://mobile.lepoint.fr/culture/woody-allen-et-paris-fin-de-la-love-story-30-10-2014-1877175_3.php

pourquoi Woody Allen aime (aimait ?) Paris


 "On regardait Paris, émerveillé, se souvient le réalisateur, en se disant que c'est fantastique que l'humanité ait construit une ville pareille : les rues, l'architecture, les arbres, la façon dont les Parisiens s'habillent, mangent, se comportent, tout est signe du plus haut degré de civilisation. Perdre la moindre portion de ça, c'est terrible. Et malheureusement, Paris aujourd'hui a perdu une partie de ses beautés. L'architecture et l'urbanisme demeurent les mêmes. Oui, bien sûr, mais l'esprit a changé."

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"La France a toujours été le symbole des ambitions humaines les plus élevées sur le plan artistique et culturel. Quand on regarde la France, on se dit : Voilà ce que l'homme a réussi de plus beau, de plus ambitieux, de plus élevé en matière d'art, d'architecture, de mode, de savoir-vivre... "
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 "Rome, Paris sont visuellement tellement différentes de New York que c'en est forcément inspirant. Au-delà de l'aspect visuel, les sensibilités des pays européens sont très différentes de ce que je connais à New York. Nous, Américains, regardons la France et les Français d'une façon très romantique, et ces fantasmes aident à inventer une histoire." Et de conclure : "Si Paris devient un centre commercial, ce serait une perte non seulement pour Paris mais pour l'humanité entière."
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mardi 2 décembre : Laure Saint-Raymond, mathématicienne brillante et discrète

http://mobile.lemonde.fr/festival/article/2014/08/13/laure-saint-raymond-mathematicienne-brillante-et-discrete_4470836_4415198.html

Laure Saint-Raymond, mathématicienne brillante et discrète

Le domaine de recherche de Laure Saint-Raymond est un monde où se chevauchent les mathématiques et les sciences de la matière. Où les lois de la nature s'incarnent dans de cabalistiques équations qui deviennent, en elles-mêmes, des objets mathématiques pourvus d'une vie autonome, et dont les propriétés racontent les réalités cachées du monde physique. L'une de ses contributions récentes, conduite notamment avec le mathématicien François Golse (Ecole polytechnique), a été de chercher à retrouver, à partir des lois régissant le mouvement individuel de particules microscopiques, les équations qui décrivent l'écoulement d'un fluide macroscopique.

Avec la mathématicienne Isabelle Gallagher (université Paris-Diderot-Paris-VII), Laure Saint-Raymond s'est penchée sur des problèmes en apparence plus terre à terre, mais tout aussi diaboliquement difficiles. « Isabelle et Laure ont travaillé sur des modèles de circulation océanique, sur la difficulté à y intégrer la force de Coriolis , dit Jean-Yves Chemin. Auparavant, nous étions capables de décrire les choses aux latitudes moyennes ; elles sont parvenues à traiter mathématiquement ce qui se produit au voisinage de l'équateur. Le travail qu'elles ont mené sur ce sujet est magnifique. »

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