dimanche 29 décembre 2019
lundi 16 décembre 2019
vendredi 13 décembre 2019
Du 23 au 29 décembre
23 décembre
24 décembre
Cat16
25 décembre
Cat7
Cat7
26 décembre
Cat16
Cat16
27 décembre
2*-Cat11
2*-Cat11
28 décembre
Cat8
Cat8
29 décembre
Cat2
Cat2
dimanche 8 décembre 2019
du 1er au 22 décembre 2019
1er décembre 2019
Lien vers 1er décembre 2018
3 décembre
4 décembre
5 décembre
6 décembre
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11 décembre
12 décembre
13 décembre
15 décembre
16 décembre
17 décembre
18 décembre
Lien vers 1er décembre 2018
Lien vers 1/12/17 : http://bn-gn.blogspot.com/2017/12/du-1er-au-31-decembre.html?m=1
Lien vers bn du 1/12/2016
Lien vers Bn du 1/12/15 : http://bn-gn.blogspot.fr/2015/12/mardi-1er-decembre-en-belgique-un-train.html?m=1
Du 1/12/2014 : http://bn-gn.blogspot.fr/2014/12/lundi-1er-decembre-le-marais-girard.html?m=1
Du 2/12/2013 : http://bn-gn.blogspot.fr/2013/12/lundi-2-decembre-oprah-winfrey-fond.html?m=1
Du 3/12/2012 : http://bn-gn.blogspot.fr/p/historique-de-decembre-2012.html?m=1
Cat4
https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/la-machine-credit-agricole-tourne-toujours-a-plein-regime-1146449
La machine Crédit Agricole tourne toujours à plein régime
L'entité
cotée du groupe mutualiste a dégagé un résultat net part du groupe de
1,2 milliard d'euros au troisième trimestre en hausse de 8,9 % sur un
an. Elle vient aussi de remporter le duel à 1 milliard d'euros qui
l'opposait au fisc depuis 2012. Philippe Brassac, mène depuis 2015
l'entité cotée du groupe Crédit Agricole.
Par
Édouard Lederer Publié le 8 nov. 2019 à 7h01 Mis à jour le 8 nov. 2019 à
17h58
Trimestre sans accroc pour Crédit Agricole SA (CASA). La
structure cotée du groupe mutualiste a publié vendredi matin un résultat
net part du groupe de 1,2 milliard d'euros pour le troisième trimestre,
en hausse de 8,9 % sur un an. Au passage il renforce légèrement son
ratio de fonds propres « durs », qui s'élève à 11,7 %.
Un fameux coup de
pouce
Mieux, ce ratio devrait connaître un coup de pouce de 0,32 % à la
fin du quatrième trimestre, a annoncé la banque verte vendredi, après
la fermeture des marchés. Elle vient en effet de remporter
définitivement le duel qui l'opposait depuis des années au fisc, et qui
portait sur la déductibilité d'une charge supportée par CASA en 2012,
lors de la cession de la banque grecque Emporiki. Cette décision lui
permet d'intégrer définitivement dans ses comptes une somme d'un
milliard d'euros que lui avaient déjà remboursé les services fiscaux
l'an dernier , après un arrêt de la Cour administrative d'appel de
Versailles.
Sur le plan opérationnel, CASA a bénéficié au troisième
trimestre d'un « effet de ciseau positif » : en clair, les revenus - qui
s'établissent à un peu plus de 5 milliards d'euros sur la période - ont
progressé un peu plus vite que les charges (en hausse de 0,9 % hors
contribution au fonds européen de secours aux banques, le FRU).
Une
recette sans fioriture
Sa recette, sans fioriture, mais efficace
apparaît dans un trimestre que ne ponctue aucun « élément exceptionnel »
: l'offensive commerciale tous azimuts . Pour son directeur général,
Philippe Brassac , c'est le signe d'une « activité commerciale très
dynamique », s'étant déjà traduite par « 210.000 clients supplémentaires
en France et en Italie cette année ». La taille de son portefeuille lui
donne une très grosse force de frappe dès qu'il choisit de se mettre en
mouvement : le groupe pris dans son ensemble (CASA et les 39 banques
régionales) revendique ainsi 51 millions de clients, particuliers,
entreprises ou collectivités.
Tous les métiers contribuent
« Les taux
d'équipement de nos clients poursuivent leur hausse », poursuit Philippe
Brassac, notamment « par le biais de synergies entre entités ». Au
total, les cinq grands métiers (banque de détail, métiers de l'épargne,
banque d'entreprise…) de CASA contribuent positivement à la hausse des
revenus, comme du résultat net. Dans le même temps, le groupe se veut
impavide face à la menace numéro 1 de la finance depuis le début de
l'année : les taux faibles qui jouent les prolongations, alors que
nombre de financiers espéraient voir le loyer de l'argent progresser
autour de la fin 2019.
Normalisation du coût du risque
Dans le domaine
du crédit, les banques compensent les marges faibles par une hausse des
volumes de prêts. Au cours du trimestre, LCL a ainsi vu ses encours de
crédit progresser de plus de 9 % à fin septembre, les caisses régionales
connaissant également une forte dynamique. Dans le même temps, les taux
faibles rendent les ménages plus solvables, maintenant le coût du
risque à un point bas chez LCL. A noter que cet indicateur augmente en
banque de financement. « Nous avons connu en BFI un coût du risque
négatif ces derniers trimestres, c'est-à-dire des reprises de provision
», explique Jérôme Grivet, directeur financier de CASA. Sa remontée ne
serait donc qu'une « normalisation ».
Pilotage délicat pour
l'assurance-vie
Les taux faibles se traduisent aussi par un pilotage
délicat pour l'assurance-vie , dont Predica (la filiale assurance-vie de
Crédit Agricole Assurances) est le deuxième acteur en France. Au cours
du trimestre écoulé, le groupe a procédé à un abondement de 948 millions
d'euros de sa provision pour participation aux excédents (PPE), une
poche de réserve dans laquelle pioche l'assureur pour maintenir la
rémunération des épargnants. Dans le même temps, le groupe a confirmé
son intention de diminuer la rémunération servie sur le fonds en euros
de l'assurance-vie. « Le montant définitif de la PPE comme de la
rémunération du fonds en euros sera définitivement arrêté en fin d'année
».
2 décembre
Cat3
3 décembre
Cat6-Anne-Sophie Monsinay
Et
Et
4 décembre
Cat10
5 décembre
2*-Cat1
6 décembre
Cat1
7 décembre
8 décembre
Cat14
9 décembre
Cat7
10 décembre
Cat13
10 décembre
11 décembre
Cat3
12 décembre
Cat16
13 décembre
Cat10
14 décembre
14 décembre
Cat4
15 décembre
Cat4
16 décembre
Cat17
17 décembre
Cat17
Ile-de-France : la voiture est de moins en moins utilisée
Cat6
19 décembre
Cat17
20 décembre
Cat3
21 décembre
Cat10
22 décembre
Cat7
jeudi 28 novembre 2019
mercredi 13 novembre 2019
samedi 2 novembre 2019
du 1er au 27 novembre 2019
1er novembre 2019
2 novembre
Lien vers 1er novembre 2018 : http://bn-gn.blogspot.com/2018/11/du-1er-au-30-novembre.html?m=0
Lien vers 1/11/2017
Lien vers 1/11/2016
http://bn-gn.blogspot.fr/2016/11/du-1er-novembre-au-21-novembre.html?m=0
http://bn-gn.blogspot.fr/2016/11/du-1er-novembre-au-21-novembre.html?m=0
2 novembre
Cat1
3 novembre
4 novembre
3 novembre
Cat1
4 novembre
Cat16/cat10
5 novembre
5 novembre
Cat3
6 novembre
7 novembre
8 novembre
Cat13 et cat11
9 novembre
6 novembre
Cat17
7 novembre
Cat1
8 novembre
9 novembre
Cat10
Lieux où il fait bon vivre : petites villes de 10.000 habitants proches des grandes villes
10 novembre
12 novembre
13 novembre
14 novembre
10 novembre
Cat15
11 novembre
Les efforts pour amener les jeunes à jouer au badminton
11 novembre
12 novembre
Cat1
Une mécanique contre-intuitive
La recherche en informatique quantique, apparue dans les années 1980, repose sur l'un des principes de la physique quantique appelé superposition. Selon cette mécanique, un objet peut avoir deux états en même temps : une pièce de monnaie à la fois pile et face, alors que dans le monde « classique », elle ne peut être que l'un ou l'autre à la fois.
Ce mécanisme contre-intuitif, « même les scientifiques les plus imaginatifs ont du mal à le comprendre, parce qu'il ne se joue pas au niveau sensible », explique Audrey Loridan-Baudrier, de la Fondation Mines-Télécom, qui forme de futurs ingénieurs à cette technologie.
Tout objet est quantique, « même vous et moi », relève Daniel Hennequin, physicien. « Mais ces propriétés quantiques sont très vite perdues et plus l'objet est gros, plus la perte est rapide », détaille ce chercheur au CNRS.
À une échelle microscopique, il est en revanche possible de prolonger l'état quantique, avec des atomes simples, froids, isolés.
On peut ainsi fabriquer des qubits, brique de base de l'informatique quantique. Mais leur manipulation est délicate car ils sont difficiles à stabiliser et les fabricants ont du mal à dépasser les 53 qubits.
Ils sont néanmoins déjà capables de performances spectaculaires, comme l'a montré le processeur de Google qui a calculé en 3 minutes là où un supercalculateur classique aurait mis des milliers d'années.
Des opérations sans équivalent
Pourquoi un tel écart ? Contrairement aux bits classiques qui ne peuvent se trouver que dans deux états (0 ou 1), les qubits ont une infinité d'états possibles, pouvant se superposer. « C'est un parallélisme qui permet de faire plusieurs calculs à la fois », résume Jean-Paul Delahaye, chercheur en informatique.
On arrive ainsi « à des algorithmes sans équivalent dans le monde classique qu'on a même du mal à se représenter », selon Daniel Hennequin.
La « solution quantique » s'avère utile lorsque le problème est « tellement complexe, ou la masse de données tellement énorme que les supercalculateurs classiques ne suffisent plus », analyse Audrey Loridan-Baudrier.
L'ordinateur quantique aurait donc un impact considérable sur nos capacités à traiter les informations.
Des applications concrètes utilisant des systèmes hybrides classique/quantique existent déjà. L'une d'elles arrive par exemple à résoudre rapidement le « problème du voyageur de commerce »qui doit optimiser son trajet pour aller dans 100 villes différentes.
Menaces sur la cryptographie
L'algorithme quantique le plus prometteur est celui de Shor, capable de factoriser aussi vite que de multiplier, alors que dans un calcul classique, il y a une différence de temps de résolution entre les deux opérations. « Si je vous demande de quels nombres 437 est le produit, vous mettrez du temps à trouver. À l'inverse, si je vous demande de faire la multiplication 19 x 23, vous trouverez bien plus rapidement 437 », observe Daniel Hennequin.
Pour l'heure, le quantique n'arrive à factoriser que des nombres de 7 ou 8 chiffres et l'ordinateur classique reste bien plus puissant, souligne Jean-Paul Delehaye.
Mais le jour où un ordinateur quantique universel réussira à exécuter l'algorithme de Shor à grande échelle, avec des nombres à 100 chiffres, on parlera alors de « suprématie quantique ». Cela remettrait en cause toute la cryptographie régissant nos codes de sécurité (cartes de crédit, etc.), qui est fondée sur la longueur de la factorisation (l'algorithme RSA).
Pour parer à cette menace, la recherche en cryptographie résistante a déjà pris les devants. « Elle est même plus avancée que l'ordinateur quantique », assure Daniel Hennequin.
13 novembre
14 novembre
Cat10/cat14
16 novembre
https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/la-france-est-devenue-le-premier-moteur-de-la-croissance-dans-la-zone-euro-1140658
La France est devenue le premier moteur de la croissance dans la
zone euro
Pour la première fois depuis 2004, la France sera le premier
pays contributeur à la croissance de la zone euro cette année. La bonne
résistance de la demande intérieure explique cette performance.
L'OFCE
prévoit une hausse du pouvoir d'achat de 310 euros par ménage en moyenne
l'an prochain. C'est une première depuis 2004. La France devrait être
le premier pays contributeur à la croissance de la zone euro cette
année, souligne l'Observatoire français des conjonctures économiques
(OFCE).
Les économistes prévoient une progression du PIB dans l'Hexagone
de 1,3 % en 2019, bien meilleure que celle de l'Allemagne, attendue à
seulement 0,5 %. Près d'un quart de la croissance de la zone euro
proviendra de l'économie française cette année. Et pour la première fois
en six ans, la croissance française sera (légèrement) supérieure à
celle de la zone euro. Il faut dire que la France résiste plutôt
bienjusqu'à présent au ralentissement mondial qui affecte en revanche
fortement l'Allemagne, plus ouverte sur l'étranger. Les mesures post-«
gilets jaunes » ont un impact important : la politique budgétaire
devrait avoir cette année une impulsion équivalente à 0,4 point de PIB,
alors que celle-ci ne sera que de 0,1 point l'an prochain. Ce qui,
combiné à des créations d'emplois dynamiques et des hausses de salaires
plutôt fortes, a permis d'accroître le pouvoir d'achat de 800 euros par
ménage en moyenne, selon les calculs de l'OFCE.
En 2020, cette
augmentation sera moindre puisque les économistes de l'OFCE anticipent
une progression du pouvoir d'achat de 310 euros par ménage en moyenne.
Les créations d'emplois devraient en effet marquer le pas. L'OFCE en
attend 125.000 en 2020, soit près de deux fois moins qu'en 2019. Hausse
du taux d'épargne Si la demande intérieure devrait tirer l'activité
économique l'an prochain, la consommation n'augmente toutefois pas aussi
vite qu'espéré. En 2019 et 2020, le taux d'épargne devrait bondir de 1
point de revenu disponible par rapport à sa moyenne entre 2013 et 2018.
Un phénomène qui étonne étant donné le niveau extrêmement bas des taux
d'intérêt . « Nous assistons à une forme d'épargne de précaution des
Français mais celle-ci ne s'explique probablement pas par la peur du
chômage puisqu'il recule », explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.
« Le mouvement des 'gilets jaunes' a pu jouer sur le moral des ménages
fin 2018 et début 2019.
La réforme de l'assurance-chômage et celledes
retraites peuvent aussi créer des incertitudes pour les Français »,
poursuit-il. Conséquence, le PIB ne croîtra que de 1,3 % l'an prochain.
Un Brexit sans accord amputerait la croissance de 0,2 point. Coup de
frein sur les exportations L'autre point important de la conjoncture de
l'an prochain, c'est le ralentissement de l'investissement des
entreprises malgré des conditions de financement qui restent très
favorables. Ce coup de frein s'expliquerait par l'atonie de la demande
étrangère adressée à l'économie française. Les exportations
ralentiraient logiquement aussi avec la croissance mondiale. L'OFCE ne
prévoit cependant ni récession en Allemagne, ni aux Etats-Unis l'an
prochain.
15 novembre
Cat316 novembre
Cat3
17 novembre
17 novembre
Cat11/cat4
https://positivr.fr/place-of-show-plateforme-evenementiel-spectacle-posipitch/
18 novembre
19 novembre
20 novembre
23 novembre
24 novembre
25 novembre
18 novembre
Cat10
19 novembre
Cat8
20 novembre
Cat14
20 novembre
Exil fiscal : léger tassement
des départs à l'étranger Le rapport annuel sur les départs des
contribuables aisés confirme la tendance à la baisse des expatriations
fiscales. Depuis le Brexit, le Royaume-Uni n'est plus la destination
privilégiée des contribuables fortunés. Le nombre d'assujettis à l'ISF
ayant quitté la France a nettement chuté en 2017, tout comme les
déclarations d'exit tax. Bercy en a dénombré 225, soit 30 % de moins que
les années précédentes. L'exil fiscal s'est légèrement tassé l'année de
l'élection d'Emmanuel Macron. C'est ce que montre le dernier rapport «
relatif aux contribuables quittant le territoire national », révélé ce
mercredi par « Le Figaro » et dont « Les Echos » ont obtenu une copie.
Le rapport recense les départs de l'année 2017, année de transition
entre le quinquennat Hollande et celui de Macron marqué par une réforme
de la fiscalité du capital . Ce qui était déjà connu, c'est que le
nombre d'assujettis à l'ISF ayant quitté la France avait nettement chuté
en 2017. Le comité d'évaluation de la réforme de l'ISF avait indiqué en
octobre que seuls 376 ménages redevables de l'impôt sur la fortune
étaient partis, soit le niveau le plus bas depuis douze ans. Ce nouveau
rapport montre que les déclarations d'« exit tax » ont, elles aussi,
accusé une forte baisse en 2017. Bercy a dénombré 225 déclarations, soit
30 % de moins que les années précédentes. L'« exit tax » concerne les
entrepreneurs ou les investisseurs qui quittent la France . Ils doivent
soumettre une déclaration pour continuer de payer l'impôt sur leur
plus-value, une fois à l'étranger. Tendance moins marquée pour les hauts
revenus La tendance est moins marquée si l'on regarde uniquement les
hauts revenus, à savoir les foyers dont le revenu fiscal de référence
est supérieur à 100.000 euros annuels. Pour cette catégorie, les
expatriations déclinent pour la deuxième année consécutive. Mais elles
se maintiennent à un niveau deux fois supérieur à ce qu'elles étaient
avant la vague de hausses d'impôts de 2011 et 2012. Pour les
contribuables dont les revenus sont supérieurs à 300.000 euros, la
tendance est plutôt à la stabilisation, avec 523 départs enregistrés en
2017. Dans ces départs, on compte moins de très hauts revenus
(supérieurs à 1 million d'euros) que par le passé. Au total, 79
contribuables dans cette catégorie sont partis en 2017. C'est stable par
rapport à 2016, mais 30 % inférieur à ce qu'on observait en 2012.
Faibles retours en France Quant aux retours en France, ils restent
toujours aussi faibles. Les seules données disponibles concernent les
foyers redevables de l'ISF. Seuls 113 contribuables établis à l'étranger
sont revenus en France en 2017, l'un des niveaux les plus bas depuis
que ce recensement est effectué, soit 2008. Comme chaque année, les
ménages qui rentrent sont nettement moins fortunés que ceux qui partent.
Les contribuables sur le retour ont payé un ISF ou un IFI moyen de 0,7
million d'euros en 2017, alors que ceux qui sont partis devaient en
moyenne autour de 5,1 millions d'euros l'année précédant leur départ.
Chute du Royaume-Uni Parmi les tendances notables de l'année 2017, on
observe que le Royaume-Uni a chuté drastiquement dans les destinations
privilégiées par les hauts revenus. En 2013 et 2014, période où les
grandes banques délocalisaient des équipes à Londres, le Royaume-Uni
concentrait 17 % des départs de redevables à l'ISF (soit 156 foyers
concernés) et se hissait ainsi en tête des pays de destination. En 2017,
cette part est tombée à 8 % (soit 30 foyers concernés), un niveau
jamais atteint depuis la crise financière. Depuis, la Belgique, la
Suisse et les Etats-Unis sont passés devant. Ce n'est qu'un élément
d'explication face à la baisse des départs d'assujettis à l'ISF. Mais il
n'est pas à négliger, la perspective du Brexit ayant pu freiner
certaines expatriations vers la City. Les sondages réalisés par les
consulats le montrent bien : les opportunités professionnelles arrivent
généralement au premier rang des motivations lors d'un départ à
l'étranger, devant les incitations fiscales.
21 novembre
Le
boom méconnu de l'emploi En trois ans, la France a créé 800.000
emplois, une performance aussi impressionnante que méconnue. C'est le
résultat d'une croissance un peu plus soutenue et, surtout, d'un
enrichissement de cette croissance en emploi. Chaque jour ouvrable, les
entreprises créent 1.000 emplois. En avez-vous entendu parler ? Non ?
Disons-le autrement. Sur les années 2017 à 2019, le nombre d'emplois
dans l'économie française aura progressé de 800.000, d'après les
prévisions de l'Insee . Vous en avez entendu parler ? Toujours pas ?
L'embellie du marché du travail est pourtant aussi impressionnante que
méconnue. Tous les indicateurs vont dans le bon sens. Les entreprises
basculent de l'intérim, des contrats à durée déterminée (CDD) et du
temps partiel vers les contrats à durée indéterminée (CDI) et les temps
complets. Après la grande saignée qui avait suivi la crise financière de
2008, les industriels recrutent depuis deux ans. Ils pourraient même
recruter davantage s'ils ne peinaient pas à trouver des candidats, une
difficulté signalée par la moitié d'entre eux - du jamais-vu depuis près
de vingt ans. Chômage certes trop élevé Et les perspectives des
prochains mois pour l'ensemble des entreprises sont plutôt favorables.
Si l'indicateur du climat de l'emploi calculé par l'Insee a reculé
depuis le haut niveau de 2017 (où la croissance avait atteint 2,7 %,
plus haut niveau depuis 2007), il reste sensiblement au-dessus de sa
moyenne de long terme. Le taux de chômage reste certes trop élevé, à 8,5
%. Mais il est tout de même au plus bas depuis une décennie et reflète
au moins en partie le fossé qui s'est creusé entre les compétences
recherchées par les entreprises et celles que produit le système
éducatif. La performance des créations d'emplois mérite d'être
soulignée. Jamais autant de femmes et d'hommes n'ont travaillé en
France. Le nombre de postes de travail créés progresse pratiquement
moitié plus vite que dans les années 1960, lors d'une ère dont on se
souvient comme « les Trente Glorieuses ». Il avait certes avancé encore
bien plus vite de 1997 à 2000, avec un bond de 1,7 million. Mais la
croissance avait atteint à l'époque 11 % en trois ans contre à peine
plus de 5 % cette fois-ci. Pics et avalanches Le gouvernement Jospin
avait aussi créé 200.000 emplois jeunes alors que le gouvernement
Philippe a supprimé plus de 100.000 contrats aidés. Et il avait
distribué de généreuses incitations financières pour accompagner la
première étape de la réduction du temps de travail impulsée par Martine
Aubry, engendrant près de 250.000 emplois selon certaines estimations .
Il ne faut cependant pas s'y tromper. Malgré ce que tentent de faire
croire les gouvernants, le premier moteur de l'embauche n'est pas leur
action, aussi judicieuse soit-elle. C'est encore et toujours l'activité,
qui pousse les chefs d'entreprise à augmenter leurs effectifs. Les pics
de croissance engendrent des avalanches de recrutement, qui coïncident
désormais avec la fin des décennies. Et ces pics viennent d'abord des
grands mouvements économiques et financiers qui agitent la planète.
Accélérer l'enrichissement Joue ensuite la richesse de cette croissance
en emplois. Là encore, le premier moteur échappe largement à l'influence
des gouvernants. Il s'agit des tendances longues d'efficacité de la
production, que l'on retrouve dans tous les pays avancés. Ici, le
mouvement est plutôt favorable à l'emploi (et donc défavorable à la
productivité, ce qui pèse sur l'augmentation des revenus disponibles
pour être distribués). Comme le souligne Olivier Passet, de l'Institut
Xerfi, le chômage baisse aujourd'hui davantage dans la zone euro, avec
une pente de croissance de 1,8 %, qu'il ne reculait avec une croissance
de 3 % à la fin des années 1990 ou avant la récession de 2009. Le même
mouvement est à l'oeuvre en France, où la productivité du travail avance
désormais de moins de 1 % l'an. Créations d'emplois dans le privé Pas
assez d'emplois très qualifiés Les gouvernants peuvent, bien sûr,
accélérer cet enrichissement. C'est ce que fait la France depuis le
début des années 1990, avec les premiers allégements de cotisations
sociales prélevées sur les salaires. On a déjà évoqué les mesures prises
du temps de Lionel Jospin. François Hollande a aussi contribué au
mouvement en lançant le crédit d'impôt pour la compétitivité et
l'emploi, préparé par un groupe de travail où oeuvrait Emmanuel Macron.
Ce CICE équivaut à une baisse de charge sur les salaires petits et
moyens. Obsession du pouvoir d'achat La présidence Macron n'est pas en
reste, même si elle y consacre moins d'argent. La suppression des
emplois aidés a été en partie compensée par des embauches dans le
secteur public, par exemple pour les accompagnants des élèves en
situation de handicap. Le CICE a été transformé en baisse de
cotisations, un dispositif plus visible et plus immédiat qui a pu
convaincre certains patrons de PME d'embaucher. Et nombre de changements
venus des ordonnances travail visent aussi à encourager les
recrutements, comme le plafonnement des indemnités prud'homales qui
diminue l'incertitude sur le coût d'une éventuelle rupture ultérieure du
contrat de travail. Cet enrichissement à marche forcée de la croissance
en emplois ne nous emmène pas vers le meilleur des mondes. Il se
traduit par la création de beaucoup d'emplois peu qualifiés, peu payés,
souvent moins bien protégés. Il est contradictoire avec une hausse des
gains de productivité, seul moyen d'accroître durablement les revenus de
chacun. Mais dans un pays où il y a encore près de 3,4 millions de
chômeurs, où un actif sur trois en âge de travailler n'a pas d'emploi
(contre un sur quatre au Royaume-Uni ou un sur cinq en Suisse), où le
pouvoir d'achat est une obsession, il est salutaire de créer des emplois
en masse.
22 novembre
Opinion
| Accord Chine-Europe : la mondialisation qui sourit L'Union européenne
et la Chine ont récemment signé leur premier accord commercial.
L'Europe protège ses denrées les plus réputées et impose ses normes et
standards d'excellence, explique l'avocat Hervé Guyader. De quoi
réhabiliter la mondialisation des échanges, si contestée aujourd'hui ?
Alors que les signes de détente annoncés depuis des mois dans la guerre
commerciale entre les Etats-Unis et la Chine tardent toujours à se
concrétiser, l’Union européenne a signé mercredi 6 novembre un accord
fondamental avec l’empire du milieu après huit années de négociations.
Le texte vise à protéger 100 indications géographiques protégées (IGP)
dont 26 françaises. La plupart des vins sont concernés dont les
emblématiques Bordeaux, Bourgogne, Chablis, Champagnes mais aussi des
liqueurs dont les chinois sont friands comme le Calvados, le Cognac,
l’Armagnac sans oublier le Roquefort, le Comté ou les pruneaux d’Agen.
Cet accord technique conférera une protection contre les risques de
contrefaçon qui sont légion. Personne n’a oublié l’affaire des
«Kalisongs d’Aix» en 2017 dans laquelle quelques producteurs chinois peu
scrupuleux copiaient sans vergogne les célèbres pâtisseries. La
bataille menée par l’union des producteurs de calissons d’Aix fut
complexe autant que coûteuse. La reconnaissance des IGP permettra des
recours judiciaires bien plus aisés et efficaces. Marché chinois
L'accord sino-européen constitue également une ouverture du marché
chinois sans précédent, marché intérieur qui restait jusqu’alors l’un
des plus fermés au monde. L’attrait des productions européennes par les
consommateurs chinois, dont le niveau de vie augmente chaque année, aura
fini par les faire céder. Corollaire de cette reconnaissance, en
adoptant les IGP européennes, Pékin s’oblige à adopter les standards
grâce auxquelles nos productions sont identifiées. Ainsi, la définition
mondiale d’un vin, qu’il soit de Bordeaux, de Bourgogne ou de Provence
obéira définitivement à des critères français sinon européens si l’on
pense au jambon de Parme. La composition du produit, degré d’alcool dans
l’un, pourcentage d’eau ou de sel dans l’autre formeront un standard de
goût élaboré à Bordeaux ou à Parme. La mondialisation prend un visage
des plus souriants quand il n’est plus question de voir notre pays
envahi de denrées dangereuses pour la santé ou l’environnement. Tout au
contraire, voilà l’Europe qui impose ses normes et ses standards
d’excellence et de qualité au plus important marché mondial avec
l’assurance qu’en habituant le palais des Chinois aux meilleurs délices,
ils ne soient pas tentés de le souiller avec d’autres fabrications
moins savoureuses. Les Américains ont rendu des générations de
consommateurs accros au sucre, les Européens les habitueront à la
qualité ! Maître du «business» L’aspect normatif est sans doute le plus
essentiel car le maître de la norme est définitivement le maître du
«business». Les Américains l’ont compris depuis fort longtemps et
restent farouches opposés aux IGP auxquels ils préfèrent les marques
déposées privilégiant ainsi une vision individuelle de la protection des
savoirs faire et de leur développement. C’est sans doute leur absence
de terroirs spécifiques et de la culture qui les entoure qui les conduit
à adopter une telle vision. Mais c’est surtout une question de taille
et d’argent ! Les mastodontes américains de l’industrie agroalimentaire
américaine disposent de ressources financières sans commune mesure avec
celles de nos petits exploitants qui ne peuvent pas protéger leur
marque, à supposer déjà qu’ils en aient une, au niveau mondial. Donald
Trump sait bien que la protection d’une marque par le dépôt de brevets à
l’échelle mondiale est chose impossible pour nos petits vignerons ou
autres herbagers. Affaire Huawei Cet accord est également un signe
formidable envoyé aux Américains qui s’embourbent chaque jour davantage
dans leur guerre commerciale avec les Chinois. L’affaire Huawei qui
paraissait pouvoir être réglée dès avant l’été perdure. Angela Merkel
n’a pourtant pas hésité à déclarer que l’Allemagne ne boycotterait pas
l’entreprise chinoise qui est leader mondial pour le développement du
futur réseau de téléphonie mobile à grande vitesse 5G. Reste que Huawei
est toujours sur la liste noire, la fameuse «Entity List» américaine et
qu’il reste délicat d’envisager toute relation commerciale avec elle.
L’Europe présente donc un visage d’ouverture, de liberté tout autant que
de protection, particulièrement réjouissant quand ailleurs il n’est
question que de barrières. Il est aussi plaisant de constater que, pour
une fois, aucun des opposants toujours très vitupérants n’a élevé la
voix contre cet accord que tous considèrent comme une avancée
formidable. Les négociations continuent avec Pékin et augurent de voir
la concrétisation d’autres accords commerciaux dans les prochaines
années. Et si nous rêvons un peu, reconnaissons à quel point il serait
agréable de voir la signature d’un accord, qu’il soit de belle ampleur
ou limité, de libre-échange entre Bruxelles et Pékin quand Donald Trump
continuerait ses menaces de hausse des droits de douane et de guerre
commerciale.
23 novembre
Cat2
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Cat4/cat17
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https://actu.fr/sciences-technologie/les-vaccins-contre-gastro-pourraient-tuer-cellules-cancereuses_29260746.html
https://actu.fr/sciences-technologie/les-vaccins-contre-gastro-pourraient-tuer-cellules-cancereuses_29260746.html
27 novembre
lundi 14 octobre 2019
jeudi 3 octobre 2019
mercredi 2 octobre 2019
du 1er au 29 octobre 2019
1er octobre :
Lien vers 1/10/18
Et
Lien vers 1/10/17
Lien vers 1er octobre 2016 : https://bn-gn.blogspot.fr/2016/10/du-1er-octobre-au-15-octobre.html
Lien vers 1/10/2015
Lien vers 1/10/2014
http://bn-gn.blogspot.fr/2014/10/mercredi-1er-octobre-renault-construira.html?m=0
http://bn-gn.blogspot.fr/2014/
Lien vers 1/10/2013
http://bn-gn.blogspot.fr/2013/10/mardi-1er-octobre.html?m=0
http://bn-gn.blogspot.fr/2013/
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19 octobre
Cat3
20 octobre
Cat13
Notre planète peut-elle surmonter les périls à venir tout en conservant son modèle économique ? À cette question, une majorité de Français répondent désormais par la négative. Tel est le principal enseignement du dernier baromètre GreenFlex de la consommation responsable. Lumière sur une étude qui prouve que la société aspire enfin à un changement radical et rapide.
21 octobre
Cat12
L'Aftaa est une association qui propose une thérapie basée sur l'échange positif avec l'Animal. Elle vise ainsi à améliorer les capacités physiques, cognitives, sociales, psychiques ou encore émotionnelles de l'Homme.
22 octobre
Cat3,10,17,18
23 octobre
Cat11
https://defense-92.fr/chantier/le-nouveau-siege-de-vinci-pousse-a-vitesse-grand-v-derriere-larche-61794
24 octobre
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Cat10
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Cat11/cat4
27 octobre
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Cat10
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Cat16
Train en Nouvelle Zélande
29 octobre
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