«Lâcher-prise», le secret des vacances réussies
GILE MICHEL/SIPAETUDE - D’après un sondage, les Français sont satisfaits de leurs vacances d’été 2014 car ils ont enfin pu «lâcher prise»…
«On passe de bonnes vacances, bisous». Vous ne nous avez pas envoyé de carte postale, mais nous savons que vous avez passé de bonnes vacances.Selon un sondage CSA pour le Club Med révélé en exclusivité par 20 Minutes, 97% des Français déclarent «avoir passé de bonnes vacances» cet été et 55% les qualifient même d’excellentes. A part peut-être quelques responsables politiques, les Français ont réussi à couper avec les soucis professionnels et ceux du quotidien, et ont enfin pu «lâcher prise».
Besoin de déconnecter
Se reposer en vacances c’est avant tout ne pas se soucier des tâches ménagères pour 70% des Français, des repas à prévoir (49%), de l’organisation des activités de la journée (39%), des courses à faire (36%) et de l’organisation de la vie des enfants (30%). «Les vraies vacances pour les Français, c’est de pouvoir couper avec l’obligation de performance qu’ils vivent tout au long de l’année, commente Sylvain Rabuel, directeur général France du Club Méditerranée. Depuis la crise de 2008, les exigences au travail et dans la vie de tous les jours, mais aussi pour les loisirs ou l’éducation des enfants, se sont accrues. Parallèlement, nous assistons à une invasion des outils digitaux dans le quotidien. Le besoin de couper, de déconnecter, de ne rien faire, est donc réel.»
Eteindre les smartphones et les tablettes, ne pas mettre de réveil, ne pas se soucier que le frigo soit vide, la caisse du chat pas vidée et les enfants pas douchés… Une pause vitale selon Lisa Bartoli, psychologie clinicienne: «Abandonner ses repères quotidiens permet de retrouver du temps pour s’occuper de soi et des autres, explique-t-elle. On ne prend pas ce temps là durant l’année mais pendant les vacances on s’autorise à le faire.»
Oublier le boulot, les soucis, les collègues et le patron
Pas de collègues, pas de patron, pas de journaux ni d’infos stressantes, les vacances sont l’occasion de faire de la place dans sa tête. Pour 56% des Français, lâcher-prise pendant les vacances signifie se déconnecter de sa vie professionnelle. Pas toujours facile quand on part avec ses emails dans la poche: «Il faut souvent quelques jours de décompression», observe Lisa Bartoli. Lâcher-prise, c’est aussi oublier ses soucis pour 52% des sondés, se libérer des contraintes (46%) et se reposer (40%). «Lâcher prise ne veut pas dire ne rien faire, car les pensées peuvent continuer à tourner dans la tête, précise Lisa Bartoli. Il s’agit de faire prendre l’air à son cerveau, de le laisser vagabonder.»
Les bénéfices de cette méditation estivale seraient aussi bien psychiques que physiologiques, assure la psychologue: «On détend son dos, on ralentit l’activité cardiaque et la pression artérielle, on prend le temps de bien respirer… Une simple séance de respiration abdominale repose autant que dormir plusieurs heures!» Ces bonnes habitudes prises, parfois involontairement, en vacances ne devraient pas être abandonnées brutalement à la rentrée. Certes, il est plus difficile de rester zen dans le RER aux heures de pointe que sur la plage, mais prendre 5 minutes par jour, au moment qui nous convient le mieux pour se concentrer sur un objet, une image mentale agréable ou simplement laisser son esprit partir loin des soucis pourrait permettre de beaucoup mieux résister au rythme quotidien effréné. Et tenir sans problème jusqu’aux prochaines vacances.







La révolution annoncée par PSA en janvier 2013 est bien là, à notre rendez-vous. Nous l'avons même essayée. Oubliez l'hybridation électrique popularisée par Toyota et aujourd'hui reprise par de nombreux constructeurs dont Peugeot et Citroën eux-mêmes avec leurs modèles Hybrid4. Avec sa technologie Hybrid Air, PSA fait mieux en matière de réduction de consommation, et ce, pour la moitié du surcoût. Comment ? En remplaçant l'onéreuse batterie par un accumulateur hydraulique qui stocke son énergie sous la forme d'azote sous pression et les moteurs électriques - et leur complexe électronique de puissance - par de simples pompes hydrauliques à cylindrée variable.
Difficile à croire ? Pourtant, nous avons pu nous rendre compte que ce système fonctionnait déjà très bien en l'essayant sur un bref parcours urbain autour du siège parisien de PSA. Extérieurement, autocollants Hybrid Air mis à part, rien ne distingue le prototype équipé de ce système d'une Peugeot 2008 classique. Il faut se pencher sous la voiture pour constater que la ligne d'échappement du 3 cylindres 1.2 essence de 82 ch a été déplacée pour permettre de loger l'accumulateur de pression et que le logement de la roue de secours est occupé par la réserve d'huile du système. À l'intérieur, l'évolution est aussi ténue, se résumant à la suppression du levier de vitesse, remplacé par une molette rotative permettant de choisir entre les positions Drive, Neutral et Reverse de la transmission, façon... Jaguar.
Le vrai changement avec une 2008 1.2 VTi, c'est quand vous mettez le contact : rien ne se passe... en tout cas, si l'accumulateur de pression est chargé. Vous démarrez alors sur l'énergie hydraulique, dans un très léger bourdonnement immédiatement couvert par le bruit de roulement de la voiture.
Et c'est sur cette technologie que PSA compte pour atteindre l'objectif fixé par le gouvernement de mettre sur le marché une berline du segment B ne consommant que 2 litres aux 100 kilomètres d'ici 2020. Un objectif qui pourrait même être atteint avec un peu d'avance puisqu'un démonstrateur sur base 208 utilisant la technologie Hybrid Air et homologué par l'UTAC pour une consommation de 2 litres aux 100 kilomètres devrait déjà trôner sur le stand Peugeot du prochain Mondial de l'automobile. Notez bien qu'il s'agit d'une consommation totale, non complétée par une recharge électrique comme, au hasard, une VW XL1 revendiquant une consommation normalisée de 0,8 l/100 km, mais consommant 2,5 l sans l'appoint d'une recharge électrique. 