dimanche 21 septembre 2014

mardi 30 septembre : Une collection de maroquinerie en cuir de poisson !

http://www.tanneriefremur.com/index.php
La Tannerie du frémur
Créé en 1980, l'entrepriseTannerie du Frémur propose pour hommes et femmes une large gamme de vêtements en cuirs, en peaux lainées et en fourrure qui se décline dans de nombreux coloris et sur mesure.
Depuis 12 ans, parallèlement à son activité principale, la Tannerie du Frémur développe sous la marque " 1er Avril "une collection de maroquinerie en cuir de poisson (Saumon - Julienne - Perche du Nil).

Sur le thème de la mer, le mélange du cuir et de la pure laine, a donné naissance à une collection de sacs marins.
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lundi 29 septembre : Au bord d’un volcan en fusion : "Entre peur et ivresse"

http://m.nouvelobs.com/article/20140915.OBS9205/au-bord-d-un-volcan-en-fusion-entre-peur-et-ivresse.html

Au bord d’un volcan en fusion : "Entre peur et ivresse"


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dimanche 28 septembre : Comment le cerveau évite les erreurs

http://mobile.lemonde.fr/medecine/article/2014/09/15/comment-le-cerveau-evite-les-erreurs_4487984_1650718.html

Comment le cerveau évite les erreurs

La compréhension des mystères du cerveau constitue l’un des défis majeurs de ce début de XXIe siècle. L’un de ses secrets les mieux gardés, et peut-être le plus important, réside dans la manière dont celui-ci code les informations.

Déchiffrer ce codage, c’est-à-dire le mécanisme par lequel il convertit une information (tel un son) en un signal électrique interprétable par les neurones, constituerait un pas de géant dans la compréhension de son fonctionnement. Des neu..

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samedi 27 septembre : Exclusif : la Ville de Paris dévoile son plan vélo 2014-2020

http://transports.blog.lemonde.fr/2014/09/17/exclusif-la-ville-de-paris-devoile-son-plan-velo/

Exclusif : la Ville de Paris dévoile son plan vélo 2014-2020

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vendredi 26 septembre : Debout, un magazine beau, utile et gratuit pour joindre les deux bouts

http://alternatives.blog.lemonde.fr/2014/09/16/debout-un-magazine-beau-utile-et-gratuit-pour-joindre-les-deux-bouts/

Debout, un magazine beau, utile et gratuit pour joindre les deux bouts

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jeudi 25 septembre : Les Franciliens se déplacent deux fois plus à vélo qu’il y a dix ans

http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2014/09/18/les-franciliens-se-deplacent-deux-fois-plus-a-velo-qu-il-y-a-dix-ans_4489935_3244.html

Les Franciliens se déplacent deux fois plus à vélo qu’il y a dix ans

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mercredi 24 septembre : Ouverture dans les Pyrénées du premier hôpital transfrontalier d'Europe

http://www.liberation.fr/societe/2014/09/03/ouverture-dans-les-pyrenees-du-premier-hopital-transfrontalier-d-europe_1093004

Un hôpital franco-espagnol. Ouverture du premier hôpital transfrontalier d'Europeen Catalogne, à Puigcerdà. Situé entre l'Espagne et la France, il est l'aboutissement d'une coopération de longue haleine entre les deux pays. Sa particularité ? Il offre un personnel médical et administratif binational au service des patients venus des deux côtés de la frontière. Cet hôpital compte 32 chambres et un service de maternité.


Ouverture dans les Pyrénées du premier hôpital transfrontalier d'Europe


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mardi 23 septembre : Courir avec un réacteur dans le dos : jet-pack

http://kiosque.leditiondusoir.fr/data/324/reader/reader.html#preferred/1/package/324/pub/325/page/9

Courir avec un réacteur dans le dos : jet-pack



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lundi 22 septembre : « Se doter d’une communauté force l’entreprise à se transformer »

http://www.lenouveleconomiste.fr/timothee-wirth-lithium-se-doter-dune-communaute-force-lentreprise-se-transformer-24048/

« Se doter d’une communauté force l’entreprise à se transformer »

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dimanche 21 septembre : L'été américain de Xavier Niel

L'été américain de Xavier Niel

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samedi 20 septembre : 6 raisons de se lever plus tôt !

6 Reasons Getting Up Early Could Make You More Successful

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vendredi 19 septembre : Sicile: une maison à 1 euro, panorama stupéfiant inclus

Sicile: une maison à 1 euro, panorama stupéfiant inclus

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jeudi 18 septembre : Parapente en montagne

Parapente en montagne

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mercredi 17 septembre : Apple se prépare au gigantesque marché de la ‘maison intelligente’

Apple se prépare au gigantesque marché de la ‘maison intelligente’

Depuis plus de 100 ans, les inventeurs ont du mal à trouver des moyens d’améliorer le simplissime interrupteur électrique. Comparé à la technologie compliquée d’aujourd’hui, il est fiable, intuitif et facile. Il n’est jamais à plat, ne nécessite pas de reconfiguration et n’a jamais besoin d’une mise à jour de système d’exploitation.
Alors, quand il s’agit de rendre les appareils domestiques “intelligents” en ajoutant des applications mobiles et des connexions Bluetooth ou Wi-Fi, la marge de progression est grande et la possibilité d’y parvenir sans semer de confusion ni ajouter de la complexité est faible.
Dans ce pagaille arrive Apple, qui promet constamment de simplifier, de clarifier et de faciliter l’utilisation, même si la plupart des gens ne voient pas encore l’utilité d’avoir une “maison connectée”.
Pendant de nombreuses années, seuls les nantis pouvaient se permettre des systèmes automatiques chez eux. Les travaux d’installation des systèmes pour contrôler la lumière, la chaîne stéréo ou le chauffage sont importants et coûtent généralement plusieurs milliers d’euros ou de dollars.
L’omniprésence des appareils mobiles et la baisse des coûts des puces de connexion sans fil et d’autres composants électroniques ont permis aux petites et grandes entreprises de proposer des appareils moins chers.
Les grandes entreprises d’électronique, comme Philips avec ses ampoules Hue ou Belkin qui fabrique avec sa gamme WeMo des interrupteurs et accessoires, vendent des produits entre 50 et 200 dollars permettant de contrôler depuis un smartphone les parties de la maison auparavant “muettes”.
Plusieurs start-up dans ce secteur ont réuni plusieurs millions de dollars de financement en capital-risque au cours de l’année écoulée ; parmi elles, Dropcam et Canaries, deux fabricants de caméras de sécurité sans fil, August, un fabricant de verrouillage intelligent, Quirky, qui fabrique des appareils domestiques en “crowdsourcing”, et SmartThings, un outil central pour tous les contrôler.
CB Insights, qui étudie le secteur tech, avait calculé qu’entre 2012 et fin 2013, les investisseurs de capital-risque auraient investi 468 millions de dollars dans les start-up de maisons intelligentes.
Toutefois, seuls les laboratoires Nest, fabricant de thermostats qui enregistrent les habitudes de leurs propriétaires, ont récolté le genre de gains financiers que les investisseurs recherchent. Lorsque Google a payé 3,2 milliards de dollars pour acquérir Nest au mois de janvier, cela a été perçu comme une approbation du concept de maison connectée, mais la société du moteur de recherche n’a pas encore défini sa vision du marché.
D’ici quelques jours, Apple va battre Google à plates coutures lorsqu’il révèlera ses projets pour une maison intelligente, selon des personnes proches des préparatifs de sa conférence, la Worldwide Developers Conference, à San Francisco.
Le marché de la maison intelligente “est tellement nouveau, aujourd’hui, ce n’est qu’un marché d’amateurs”, explique Jan Dawson, analyste tech chez Jackdaw. “Il n’est pas grand public du tout, et il est extrêmement fragmenté. Apple pourrait galvaniser le marché.”
M. Dawson fait remarquer que les appareils de musique numérique et les smartphones existaient avant l’iPod et l’iPhone, mais que ce sont les produits Apple, habilement conçus, qui les ont rendus extrêmement attractifs.
Pour Apple, le logiciel de la plateforme des maisons connectées est un début parce que son système s’appuiera sur du matériel produit par d’autres sociétés, à la différence de son approche habituelle d’intégration verticale.
Apple a acquis une expérience précieuse avec l’App Store d’iPhone, et plus récemment avec CarPlay, un système pour relier les appareils iOS au tableau de bord des véhicules. Apple distribuera aux fabricants d’appareils un badge confirmant leur compatibilité avec son système, tout comme il le fait depuis plusieurs années avec certains accessoires de l’iPod et de l’iPhone, comme les casques.
“La première raison pour laquelle les gens veulent travailler avec Apple, c’est pour la qualité et le fait d’être officiellement reconnu, explique M. Dawson. C’est un modèle bien établi chez Apple.”
Cependant, le modèle d’Apple risque également de perturber les projets des entreprises dans le secteur de la maison connectée.
En janvier, au Consumer Electronics Show de Las Vegas, BK Yoon, le codirecteur général de Samsung Electronics, a levé un “voile de la maison du futur” en promettant que les clients pourraient bientôt recevoir des appels téléphoniques sur leurs réfrigérateurs et rendre leurs logements plus “flexibles et sensibles”.
Début mai, LG a annoncé son système “HomeChat” qui permet aux clients d’utiliser Line, la populaire application de tchat asiatique, pour communiquer avec ses derniers fours et machines à laver.
L’entrée d’Apple sur le marché dépendra moins de ces gadgets, et plus de la simplification de l’installation et du contrôle des différents produits connectés de la maison.
“La plupart des fabricants de matériel pour la maison ne pensent pas à l’ensemble des systèmes”, explique Joi Ito, directeur du Media Lab de MIT et investisseur dans SmartThings. “C’est très tôt... La maison est très compliquée. La question est de savoir si les gens sont prêts à pirater leur propre maison.”
La semaine dernière, SmartThings a offert de résoudre ce problème avec ce que son PDG Alex Hawkinson appelle le “premier App Store pour la maison intelligente”, comprenant un programme de certification pour plus de 100 appareils.
“Nous entendons tout le temps dire que [le SmartThings hub] rend nos maisons presque conscientes, déclarait M. Hawkinson. Difficile d’imaginer que les grandes entreprises de haute technologie ne veulent pas s’y intéresser. Mais ils ont d’énormes activités existantes à protéger.”
Alors que SmartThings est en croissance rapide, jusqu’à 20 % par mois, sa clientèle reste cependant relativement faible, quelques dizaines de milliers de clients. Comme d’autres start-up, son dirigeant observera attentivement Apple, pour voir s’il sera un partenaire ou un concurrent.
“Il y a tout un tas de choses techniques qu’Apple pourrait faire pour améliorer la réactivité et la simplicité du contrôle des objets sans compromettre les sociétés de matériel individuel”, explique Tom Coates, cofondateur de Product Club, une start-up de “l’Internet des objets”.
De nombreuses entreprises, comme Philips avec ses ampoules, sont satisfaites de rester dans leurs propres niches plutôt que d’élargir leur offre vers des maisons intelligentes ou leur catalogues d’applications.
Mais M. Coates affirme que certains partenaires potentiels pourraient s’inquiéter si Apple tentait de déplacer leurs propres applications au bénéfice de son contrôleur central.
Cela pose aux start-up un dilemme inextricable : si elles ne souscrivent pas au schéma d’Apple, elles peuvent passer à côté de la plus grande opportunité de vendre de la maison intelligente, mais si elles rejoignent Apple, ce dernier pourrait “posséder” leurs clients et les transformer ainsi en simples fabricants de matériel.
Les opérateurs mobiles ont eu à faire face à un dilemme similaire lorsqu’Apple a lancé l’iPhone avec des conditions strictes qui ont diminué leurs rôles de fournisseurs et accru le sien.
“La question fondamentale est de savoir quelle proportion de l’interface utilisateur restera sous la houlette des fabricants et de leurs applications, et combien sera intégré dans le système d’Apple”, dit M. Coates.
La maison intelligente est l’une des nombreuses pistes sur lesquelles Apple travaille pour élargir ses activités. En plus de travailler sur une iWatch, dont beaucoup attendent l’arrivée cette année, Apple a acheté Beats Electronics, fabricant d’écouteurs stéréo branchés, pour 3 milliards de dollars.
De nombreux observateurs d’Apple sont surpris par l’acquisition de Beats, sa plus importante à ce jour. Tous les paris sont ouverts sur ce que le PDG Tim Cook pourrait faire ensuite.
“Je ne pense pas voir apparaître un réfrigérateur ou un four Apple dans un avenir proche, prédit M. Coates, mais dans 20 ans, je ne suis pas sûr de pouvoir affirmer qu’ils ne le feront jamais.”
© The Financial Times Limited [2013]. All Rights Reserved. Not to be redistributed, copied or modified in anyway. Le nouvel Economiste is solely responsible for providing this translated content and the Financial Times Limited does not accept any liability for the accuracy or quality of the translation.

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mardi 16 septembre : HANDICAP : LES AUTISTES AU SECOURS DE LA PRODUCTIVITÉ DES ENTREPRISES ALLEMANDES


HANDICAP : LES AUTISTES AU SECOURS DE LA PRODUCTIVITÉ DES ENTREPRISES ALLEMANDES

D’un côté, des autistes diagnostiqués Asperger avec leur handicap relationnel ; de l’autre, de grandes entreprises en manque de personnels qualifiés. Au final : des gens qui vivent en bonne intelligence, où tous profitent des talents mal connus de ces handicapés. Et des idées reçues qui volent en éclats.
"Ils sont complètement nuls, tes sacs." C’est la conclusion catégorique des salariés de la firme informatique berlinoise Auticon à la vue des sacs à dos promotionnels confectionnés à l’effigie de l’entreprise. Et pour appuyer leurs dires, ils expliquent au directeur et fondateur d’Auticon, Dirk Müller, que "la fermeture éclair ne ferme pas bien et qu’il y a une erreur de tissage dans le logo".
Dans un environnement professionnel traditionnel, la remarque aurait au mieux désarçonné, au pire choqué. Pas chez Auticon. En collaboration avec l’agence danoise Specialisterne, l’entreprise est spécialisée dans le recrutement en Allemagne de personnes atteintes par l’autisme Asperger.
"Les Asperger vont droit au but, explique Matthias Prössl, directeur de la branche allemande de Specialisterne.Elles ne connaissent pas les non-dits et les sous-entendus. Elles ne comprennent pas l’ironie et ne s’étendent pas sur la pluie et le beau temps. Quand quelque chose ne va pas, elles le voient et le disent." A l’image de l’anecdote des sacs à dos. Cette capacité à voir "une aiguille dans une botte de foin", leur mémoire impressionnante, leurs pouvoirs de concentration et leur méticulosité forment un ensemble de qualités recherchées par les entreprises.

Transformer une faiblesse en avantage compétitif


Signe de l’intérêt grandissant pour les Asperger, la demande pour les services offerts par les consultants informatiques formés et accompagnés par Auticon ne cesse de croître. Créée en novembre 2011, l’entreprise de Dirk Müller-Remus, informaticien et père de quatre enfants, dont un enfant Asperger, emploie actuellement 37 personnes, dont 24 sont autistes. Initialement implantée à Berlin, Auticon est aujourd’hui présente à Düsseldorf, Munich et à Francfort. Parmi ses clients: les fleurons de l’industrie allemande. Le géant de la téléphonie Deutsche Telekom, la Deutsche Bahn, le pendant allemand de la SNCF, Infineon, le leader mondial du marché des composants pour cartes à puce, ou encore Vodafone... Et la liste ne fait que s’allonger, si l’on en croit le patron d’Auticon. Il met d’ailleurs un point d’honneur à souligner que son entreprise n’est pas caritative, mais fonctionne bel et bien comme une société normale. Il espère engranger ses premiers bénéfices d’ici la fin de l’année.
De grandes entreprises sont elles aussi convaincues des qualités de ces travailleurs handicapés. En mai 2013, SAP, le géant allemand du logiciel, annonçait ainsi son intention de recruter 1% d’autistes à l’horizon 2020, sur les 65 000 salariés que compte le groupe dans le monde. Une décision qui a trouvé un très fort écho médiatique outre-Rhin. Pour la mettre en œuvre, SAP s’est tourné vers Specialisterne, qui s’est donné pour objectif d’intégrer 1 million d’autistes dans le monde du travail professionnel. C’est cette dernière qui est chargée de recruter et d’intégrer les autistes dans les équipes.

 

Une motivation pour toute l’équipe


Car si les Asperger ne présentent pas de déficience intellectuelle, les liens relationnels peuvent poser problème. "Il faut privilégier les consignes par écrit car ils n’intègrent pas les règles d’usage ou les non-dits. Les tâches à accomplir doivent être précises, avec un plan de travail clairement défini. Il faut également éviter les changements de dernières minutes et leur permettre de travailler dans un environnement calme", explique Matthias Prössl. Surtout, il faut accomplir un travail de sensibilisation et d’explication auprès des collègues, quitte à revoir l’organisation interne de l’équipe. "C’est précisément ce qui freine encore l’intégration de ces personnes dans le monde de l’entreprise en Allemagne, relève encore le représentant de Specialisterne. Mais les premières démarches viennent d’être accomplies."
Les retours d’expérience sont plus qu’encourageants. En 2011 déjà, SAP avait travaillé avec Specialisterne dans des projets pilotes en Inde et en Irlande. "Le projet pilote que nous avons conduit à Bangalore nous a montré que l’intégration des personnes Asperger a eu un impact très positif sur toute l’équipe, rapporte Anka Wittenberg, responsable des questions de diversité au sein du groupe SAP. La productivité a augmenté, la motivation au sein des équipes également."
Claire Stam, correspondante en Allemagne
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lundi 15 septembre : l'échec est la clé de la réussite


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Marc Simoncini : "L'échec est la clé de la réussite"

Derrière la cruauté du paradoxe, une leçon de management par un serial entrepreneur, auteur avec Capucine Graby de "Grandeurs et misères des stars du Net"
La nouvelle économie se nourrit de rebonds. Ceux des entrepreneurs dont le moteur est l’envie de faire bouger les choses. Rapidement. Cette rapidité obligée d’exécution impose le risque, donc l’échec. En connaisseur expérimenté de ce type de parcours – deux superbes réussites, autant d’échecs -, Marc Simoncini analyse avec la journaliste Capucine Graby* ces trajectoires des “stars du Net” pour finalement identifier la discrète cause de leur réussite : un échec transformé en puissant levier de revanche, tant est mal considéré par l’environnement économique ce faux pas.
Cette rançon payée à l’adversité. En contrepoint des success stories sucrées jusqu’à l’écoeurement des années 80 et passées de mode, ces “échecs stories” campées comme des rites initiatiques ouvrent sur une nouvelle ère. Sans doute aussi une autre façon de manager, un autre rapport à l’argent, surtout une micro-économie émergente autant que différente. Histoire d’une génération dont les défaites sont les constituants indispensables des victoires à venir mais surtout qui sait transformer les spasmes de la crise en opportunité, l’adversité apparente en tremplin pour de nouvelles aventures.
Capucine Graby : Lors d’une émission de télévision sur iTélé, nous avions mis en évidence ce thème du livre : l’échec comme moteur de l’action, comme élément décisif d’un entrepreneur actuel. Primo, ceux de Marc, analysés puis surmontés, pour s’intéresser ensuite aux aventures vécues par les principaux entrepreneurs du Net. Nous les avons analysées pour découvrir que les causes des plus belles réussites mettaient en évidence, parfois de façon inavouée, à l’origine, un échec. Certes, il n’y a jamais d’aveux spontanés ! Il a donc fallu les rencontrer les uns après les autres, gratter un peu le vernis pour se rendre compte que souvent, un échec avait été un ressort salutaire pour la réussite qui a suivi.
Comme Pierre Kosciusko-Morizet ayant connu un petit échec dont nous lui avons fait prendre conscience avant de créer PriceMinister. Même s’il en a tiré des leçons pour recommencer dans d’autres contextes. Du coup, ça lui a donné la “niaque” car il voulait absolument être entrepreneur. Or il avait échoué en France ; il est donc parti aux Etats-Unis pour ensuite copier “half.com” - vente à moitié prix de produits d’occasion. Il a senti qu’il y avait une opportunité en France et qu’il fallait aller très vite. Il savait très bien que leur valeur ajoutée, c’est la rapidité. Il nous a raconté qu’il avait eu l’idée un soir, en regardant Internet, et qu’aussitôt, il avait lâché son appartement, quitté son boulot.Il n’en a parlé à personne, il fallait aller vraiment vite !
L’échec, considéré outre-Atlantique, dénoncé en France
Marc Simoncini : Dans notre livre nous avons développé une première partie un peu sociologique sur l’échec, démontrant qu’effectivement, dans les sociétés américaine ou même japonaise, il faut avoir échoué pour être capable de réussir. L’échec y est reconnu, légitimé. D’ailleurs, leurs cabinets de recrutement sont très friands de parcours semés d’embûches. Bill Gates prend l’échec comme un cadeau et le patron de Procter dit célébrer ses échecs. Discours que l’on entend très peu en France où, a contrario, il faut que le parcours soit le plus lisse possible. Et où les entrepreneurs ayant trébuché se retrouvent rapidement au ban de l’infamie. Certains estiment scandaleux de se retrouver dans un fichier ! Personnellement, j’ai réussi, et pourtant je suis dans le fichier des faillites de la Banque de France !
Or, il n’y a pas un entrepreneur ayant réussi qui ne se trouve dans le fichier des faillites de la Banque de France ! Il faut donc payer cher l’échec, puisqu’il y a une sanction, une prime d’hostilité… Il y a le traumatisme du tribunal, il faut passer devant le procureur ! C’est compliqué à vivre. Il se trouve que j’ai été “blanchi”, on m’a dit : “vous pouvez recommencer”, mais on aurait très bien pu m’interdire de remonter une boîte durant 10 ans. Aussi la peur de se replanter est-elle traumatisante et la deuxième fois, on fait beaucoup plus attention ! Parce qu’on saute sans parachute. Le premier, on ne sait pas à quoi on s’attend. Le deuxième, on sait…
C.G. : Certains ont raconté des histoires et faits qu’ils ne voulaient plus retrouver dans le livre après, se disant : “cela va devenir public, cela peut me porter préjudice” On a eu pas mal de retours d’entrepreneurs disant que ça leur avait donné une bouffée d’oxygène… en leur permettant vraiment de comprendre ce qui s’était passé. D’autres se disaient : les plus grands se sont plantés, moi aussi, je peux y aller…
M.S. : Qu’est-ce que ça fait du bien de parler de ses échecs car parler de ses réussites est un cauchemar. Je ne sais même pas s’ils auraient accepté ces entretiens pour parler de leur réussite. Probablement, non. Une success story, c’est arrogant… Humainement, un cauchemar. C’est vraiment générationnel. Pour les entrepreneurs des années 80, c’était le succès, la réussite, les bagnoles, etc. Avez-vous vu un patron de la nouvelle économie ayant cigares et yacht, évoluant dans le port de Marseille ? C’est la génération d’avant, les Bolloré, les Pinault, les Arnault. Les entrepreneurs de l’Internet n’ont pas de vignobles.
La roche Tarpéienne
C.G. : Parmi les chutes les plus retentissantes des entrepreneurs du Net, la plus intéressante est sans doute celle de Denys Chalumeau qui devait vendre Promo-vacances le 10 septembre 2001. La banque d’affaires avait trouvé un ou deux repreneurs à des sommes astronomiques, 200 millions d’euros. Il était alors riche sur le papier et se dirigeait pour signer ce deal ferme.Il appelle son associé : “Tu peux sortir le champagne.” Au volant de son Espace, machinalement, il tourne le bouton de son autoradio et entend, de façon lancinante, les annonces sur le drame des twin towers ! Et là, immédiatement, il comprend que c’est fini. Réalisant que le tourisme mondial va s’effondrer. Soudain le superbe rêve vire au cauchemar. Tout s’est arrêté d’un coup : en un mois, lui qui n’avait plus de trésorerie se retrouve avec des salaires à régler. Il entre au tribunal de commerce, couvert de honte. Ruiné, il est obligé de céder la propriété familiale de Saint-Malo.
En fait, Denys n’avait jamais vraiment réussi à faire sortir cet échec et ce livre a été une forme d’exutoire, de thérapie. Du coup, maintenant, il le vit super bien. Il est vrai qu’entre-temps, il a transformé la situation catastrophique – personnelle, psychologique et professionnelle - en levier pour rebondir et finalement le porter vers le succès avec la vente du site “Se Loger” pour 650 millions d’euros dix ans plus tard !
Le danger de l’affect
M.S. : Il était très affecté par les amis qu’il avait mis dans cette galère. Dans les start-up, on devient pote avec les gens avec qui on bosse, donc très proches. Ce ne sont pas des salariés mais des copains. Et quand vous entraînez vos copains dans un truc que vous n’avez pas prévu... Du coup, il a vécu le choc de l’échec plus le choc émotionnel en mettant tous ses copains dans une situation délicate. Sa principale erreur ? construire cette boîte avec autant d’investissement affectif. Cela ne peut pas marcher. Vous avez un problème, du jour au lendemain vous devez licencier 50 personnes.
Si c’est 50 copains, vous vivrez un drame ! Il faut savoir prendre du recul. Dans la première boîte que j’avais, on était tous potes puis quand j’ai créé Meetic, j’étais seulement ami avec les trois, quatre managers. Quand j’ai vendu Meetic, je suis parti du jour au lendemain. Sans affect. Aujourd’hui, nous sommes seulement quatre dans Jaïna. Je crois que nous sommes copains. Je veux uniquement des relations professionnelles, mais c’est beaucoup moins rigolo.
La vitesse imposée par le numérique
M.S. : Dans le numérique, un entrepreneur va tellement vite qu’il fait tout en courant. Comment voulez-vous sauter à toute vitesse sans rater deux, trois marches ? Impossible. Trébucher est inéluctable dans ce type d’exercice. Certes, il y a des univers où l’on va tellement doucement que finalement, entre deux pas, la probabilité de tomber est très faible. Ensuite, il y a des gens qui secouent des tapis pendant qu’on avance. La crise, les fournisseurs, les clients, l’environnement... Un seul nous a avoué ne pas avoir connu d’échec, Jacques-Antoine Granjon, qui dit n’avoir vécu que des erreurs, pour le moment. C’est pourtant le plus stressé sur l’éventualité de l’échec avec cette obsession : la roche Tarpéienne est si proche du Capitole. Il sait que cela peut arriver inopinément et très rapidement.
Dans le numérique, après la bulle des années 2000, tant d’entrepreneurs sont devenus des patrons de jeunes start-up. L’opinion se disait : “Ils créent des boîtes et se plantent.” Désolé mais finalement, ce sont bien des patrons ! Toute une génération s’étant plantée en 2000, du coup, l’échec est devenu normal. On s’est dit “ce n’est pas grave”. On ne parlait plus de faillite, d’ailleurs on n’entend plus ce mot-là depuis des décennies. Ce n’était plus infamant, ces échecs étaient virtuels. Des centaines de boîtes ont bel et bien explosé mais il n’y avait pas de plans sociaux, pas des gens qui brûlaient des pneus. Cela a été moins traumatisant que ce que l’on vit maintenant.
A l’origine de toutes ces créations d’entreprise, on trouve toujours un moteur puissant, une vraie envie que vous donnent de nouveaux projets, la participation à une aventure. Quand vous investissez dans le projet d’un jeune, vous êtes dedans. C’est un jeu. Regardez donc la facilité - tout est relatif - avec laquelle ces entrepreneurs ont construit leur succès, par rapport aux générations précédentes : il en fallait deux pour construire une usine qui vaut aujourd’hui un dixième de ce que vaut PriceMinister. Cela a été très facile de créer Meetic il y a 10 ans. Donc, nous avons un détachement beaucoup plus affirmé du fait de cette facilité. Si on avait travaillé 40 ans dans une boîte, je ne suis pas sûr que l’on distribuerait si facilement l’argent gagné.
Notre chance : la crise va être terrible
M.S. : Depuis, les conditions se sont singulièrement durcies. Notre seule chance ? La crise va être terrible. Donc, les opportunités vont être énormes et les succès de demain vont naître sur les ruines d’aujourd’hui. Plus il y aura de ruines, plus il y aura de chances. Tout cela s’écroule doucement. Il faut pousser l’édifice maintenant puisque ce n’est plus possible.
Nous sommes des créateurs de richesse dans un système où il y a d’énormes problèmes. Petit à petit, cela change mais il faudrait que cela change beaucoup plus vite car la crise est terrible, donc il faut que la prise de conscience soit beaucoup plus rapide, qu’il y ait un électrochoc.
Les vraies faillites ? On va les voir désormais avec des risques d’échec plus grands. Pour un entrepreneur, l’échelle des risques est sensiblement plus vaste. Surtout ceux qui vivent encore avec le modèle de l’économie d’hier… Cela va devenir très compliqué pour eux. Alors que certains, en période de crise, montent des projets adaptés aux circonstances, sur un univers stable puisqu’ils savent que la crise est là, comme le chômage, que la consommation n’est plus là, et qu’il faut donc concevoir un projet résistant à cet environnement. Cela devient en revanche compliqué pour ceux qui gèrent des business depuis 15 ans et se retrouvent dans la crise. Comme la Fnac. Quand un pure-player du type LDLC qui vend des ordinateurs sur Internet crée des boutiques, il les vend au prix Internet. La Fnac fait exactement l’inverse ! Le premier peut y arriver, pas le second. Donc, les vrais enjeux aujourd’hui vont se jouer entre les acteurs de l’économie traditionnelle et ceux de la nouvelle.
Le nouvel entrepreneur 
Les nouveaux intègrent les potentialités des high tech, tout ce qui est facteur de changement… et surtout tous les nouveaux paradigmes de consommation, d’échange, de partage. Les anciens business models sont complexes, les nouveaux, si simples. Ainsi, vous avez des loueurs de voitures du type Avis, Europcar, énormes entreprises valant des centaines de millions d’euros, et avec 50 000 € de nouveaux entrepreneurs montent des systèmes de location utilisant les voitures des particuliers et deviennent brutalement, avec 5 000 ou 10 000 voitures à louer, plus importants qu’Europcar. Les modèles des anciennes économies vont avoir beaucoup de mal à résister. Il va y avoir un effet domino, ça tombe un par un puis puis tout d’un coup !
Créateurs kamikazes
J’ai eu la chance de créer deux entreprises, démarrées durant des années de crise terribles, 1989 et 2000. Donc je suis l’exemple statistique, je sais qu’on peut créer des succès pendant des périodes de crise. Ceux qui créent en ce moment sont un peu des kamikazes ! Des fous de la création d’entreprise, des gamins qui voient des opportunités partout. A leur échelle, ils voient comment ils consomment, vivent, regardent ce qu’on leur propose. Et constatent chaque jour que ce qu’on leur propose n’est pas ce dont ils ont besoin. Donc, ils réagissent : “Il y a une opportunité.”
Si vous me vendez des voitures avec d’énormes moteurs, alors que je veux en louer une quand j’en ai besoin, l’offre est déconnectée de la demande. Qui la connaît le mieux ? Pas ceux qui sont à la tête des entreprises, ce sont les jeunes. Ils voient comment ils veulent vivre. Ensuite, quand on a une bonne idée et qu’on sait la vendre, alors il est facile de trouver de l’argent. Certes il y en a beaucoup qui frappent à la porte avec des idées.
Après avoir expliqué que j’allais financer 25 projets de jeunes de moins de 25 ans, j’ai donné un mois pour recevoir les dossiers, j’en ai reçu 500. Ensuite, il faut trier parmi beaucoup de candidats ayant compris qu’ils n’avaient pas le choix. Ils n’ont pas de boulot, donc, autant qu’ils ouvrent leur boîte !
Carence d’entrepreneurs au féminin
C.G. : Bien qu’ayant beaucoup cherché, nous avons eu beaucoup de mal à trouver des profils d’entrepreneurs féminins avec ce type de parcours. Du coup, nous avons fait un chapitre sur : Pourquoi les femmes sont si peu présentes sur le Net ? En fait, on se rend compte qu’elles sont bien là mais qu’elles ont du mal à passer un certain stade. Sur la ligne de départ, c’est à peu près la parité : il y a autant de créations d’entreprises femmes qu’hommes sur le Net mais ensuite, elles se limitent car elles sont moins sûres d’elles et n’aiment pas prendre de risques.
M.S. : Il faut un petit grain de folie qu’elles n’ont pas. Il y en a même qui se tirent une balle dans le pied avant même que soit lancé leur projet, avec cette névrose de l’échec qui concerne les femmes, pas les hommes. Elles ont peur et n’ont pas confiance en elles, alors qu’elles devraient ! Elles ont ce petit truc qui fait qu’au dernier moment, elles freinent toujours plus tôt que les garçons dans un virage. Donc, ces derniers passeront toujours plus vite.
A l’opposé, je suis archi-convaincu que les grandes entreprises auraient infiniment moins de problèmes si elles étaient gouvernées par des femmes. Moralité : il faudrait que les hommes lancent les entreprises puis que les femmes les dirigent. Ce n’est pas le cas. Dommage. Les entreprises seraient infiniment mieux gérées car il y a un moment où elles ne doivent plus prendre de risques. D’ailleurs, il y avait énormément de femmes chez Meetic où très vite, elles se sont imposées. Le DG était un homme, mais tout le staff était composé de filles. Elles sont sans doute plus dans la réflexion, ont davantage les pieds sur terre et prennent moins de risques. Et l’investisseur que je suis les interroge souvent : “Mais qu’est-ce que tu fais, pourquoi vas-tu si doucement ?”
L’échec est subjectif
L’échec ne me fait pas peur. Mais alors, pas du tout ! D’abord, parce que le succès n’ est pas un moteur. J’en ai connu deux mais je relativise tout. L’échec dépend du moment où vous prenez la photo. Cela veut dire quoi, le succès ? Aujourd’hui, c’en est un, demain, c’est l’échec, après-demain, un succès. Et pour tous les entrepreneurs évoqués dans ce livre, c’est pareil. J’ai vendu Meetic une fortune, c’est un succès. Un an après, j’ai perdu l’argent, c’est un échec. Alors, un succès ou un échec ? Un succès certes parce que j’ai bien vendu, un échec parce que j’ai perdu, mais c’est un super succès parce que cela m’a obligé à rebondir.
Nous gérons actuellement 33 start-up pour lesquelles nous faisons du capital amorçage avec des investissements de 300 000 € pour les plus petits à 5 à 7 millions pour les plus gros. Pour l’instant, nous travaillons sur une trentaine de nouvelles entreprises, quasiment toutes dans l’Internet sauf trois exceptions, qui sont des rachats ou des réinvestissements, comme cette structure industrielle du côté de la Meuse, l’activité de lunettes, et une boîte d’électronique grand public. J’ai 17 millions d’euros et je suis encore jeune, donc je peux tenir 17 ans. En théorie, nous allons commencer à sortir des premières entreprises six ans après avoir commencé à les financer, donc dans deux, trois ans, mais nous ne fonctionnons pas comme un fonds.
On ne s’est pas donné des dates de fin. C’est mon métier pour toujours maintenant, donc, je les vendrai... quand je les vendrai. Sauf si un jour, je vends tout. De toute façon, dans 5, 6 ans, vendre des boîtes en France va être vraiment compliqué ; je me dis que je vais peut-être financer des boîtes en euros et les revendre en francs. On ne sait pas du tout où l’on va. Je peux le faire car je n’ai pas besoin de cela pour vivre. Si aujourd’hui, j’avais absolument besoin de l’argent que je mets dans ces boîtes, je ne ferais jamais ce métier, il y a trop d’échecs, il est trop compliqué.
Casser le marché de l’optique
Pour l’instant, je vends une lentille sur dix en France, ce n’est déjà pas mal ! Ce qui va faire de nous le plus important vendeur en France. On a tout le temps que je veux. Sensee ne vend pas de lunettes car on n’a pas commencé ! Pour l’instant, mon objectif est de casser le marché de l’optique, pas de vendre des lunettes. Mon succès actuel est dans les 400 articles consacrés à notre activité, pas dans les paires de lunettes que je ne vends pas, ce n’est pas le sujet puisque aujourd’hui, on ne nous livre ni verres, ni montures. Pour vendre des objets, il faut pouvoir les acheter ! Mon combat n’est pas de les vendre mais de les acheter. C’est un formidable succès car dans l’imagerie collective, les opticiens sont des voleurs. Mon projet - vendre des lunettes - va durer 10 ans, donc quand on aura réussi, Afflelou ne sera plus là. C’est un vrai sujet de santé publique, régulé, puisque l’Etat est partie prenante.
Bio express
Serial entrepreneur
Cofondateur de l’école des métiers de l’Internet, Marc Simoncini, 49 ans, crée en 1989 la SSII Opsion Innovation X puis développe iFrance et en fait l’un des premiers sites de communauté français. En 2000, il revend iFrance à Vivendi. Janvier 2002, il crée le site Web de rencontre Meetic. Fin 2009, il créé le fonds d’investissement Jaïna Capital, et détient des participations dans AppsFire, Ifeelgoods, Made.com, OLX, Plyce, regime Dukan.com, Winamax , Zilok, etc. En juin 2011, il investit 7,5M€ dans le site lentillesmoinscheres.com et crée un groupe d’optique online : Sensee qui vendra en ligne des lentilles, des lunettes de soleil et des lunettes correctrices.
Journaliste, Capucine Graby, 35 ans, a notamment travaillé à la radio BFM et au service économie d’iTélé.


Par Patrick Arnoux

dimanche 14 septembre : 8 entreprises françaises parmi les plus innovantes au monde

Classement Forbes: 8 entreprises françaises parmi les plus innovantes au monde

Le HuffPost 22/08/14 16h57 CEST
ENTREPRISES - La nouvelle ravira ceux qui perdent espoir sur le potentiel industriel français. D'aprèsle dernier classement Forbes des entreprises les innovantes du monde, la France parvient à offrir huit groupes. En 13ème place du classement général, c’est le groupe Hermes qui arrive en tête du tissu tricolore. Le second français est Iliad qui occupe la 29e place (juste devant Netflix). Viennent ensuite Essilor (49e), Bureau Veritas (50e), Dassault Systemes (56e), Pernod Ricard (69e), Danone (86e) et Sodexo (89e).

Avec ces entreprises, la France est le deuxième pays le plus représenté du classement mondial. Bien sûr, les Etats-Unis parviennent à placer 39 sociétés parmi les 100 premières... Mais la France réussit une performance remarquable, à égalité avec le Japon. Derrière, la Grande-Bretagne est le deuxième pays européen avec quatre entreprises, tandis que suivent l'Irlande, l'Espagne et la Suède avec deux groupes. Enfin, la Belgique, la Finlande, l'Allemagne, l'Italie et le Portugal comptent un heureux élu. En tout, 24% des entreprises sont européennes.

Malgré la belle performance, les entreprises françaises restent loin du top 3. C'est l'Américain SalesForce (logiciels professionnels) qui arrive en tête, suivi par son compatriote Alexion (industrie pharmaceutique) et le Britannique ARM (électronique). Plus étonnant, seule Amazon (6ème) est citée parmi les grands groupes technologiques traditionnels. Apple, Microsoft ni Google ne font pas partie du classement.

Cette particularité s'explique par la méthodologie choisie par Forbes. À la différence d'autres classements qui se basent notamment sur les dépôts de brevets ou sur des sondages réalisés auprès des dirigeants, la méthode Forbesrepose sur les investisseurs, "qui identifient les entreprises les plus financièrement dynamiques aujourd'hui, et qui le resteront dans l'avenir."

Les entreprises les plus innovantes du monde

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samedi 13 septembre : Le silence c'est bon pour la santé : pour assurer le stress de la rentrée, un conseil, taisez-vous

Le silence c'est bon pour la santé : pour assurer le stress de la rentrée, un conseil, taisez-vous


Sandra Lorenzo Le HuffPost 23/08/14 09h23 CEST
BIEN-ÊTRE - Dans quelques jours, ce sera la rentrée. Branle-bas de combat. Comme chaque année, il faut courir de rayons de supermarchés en rendez-vous divers et variés. Courir après le temps, en espérant pouvoir reprendre son souffle avant la rentrée. Pas le temps de dire ouf que déjà les feuilles des arbres auront jauni et qu'il sera temps de sortir du placard les manteaux. Et si cette année, il était temps d'essayer une autre méthode? Celle qui consiste à bannir le bruit, à profiter du moment et à ne pas oublier toutes les bonnes résolutions prises pendant les vacances.

Le silence n'est plus réservé aux quatre murs de votre chambre à coucher. Désormais de New-York à Paris, on dîne en silence. On investit dans des casques antibruit. Les publicitaires qui nous vendaient avant une joyeuse ambiance remplie de rires et de musique, désormais, nous font rêver avec du silence. L'idée n'est pas nouvelle mais mérite qu'on s'y penche sérieusement. Se taire n'est pas seulement à la portée de tous, c'est aussi une solution pour se sentir mieux.



Commencez votre journée par cinq minutes de silence
Vous n'êtes pas un adepte de la méditation? Ce n'est pas grave, l'important c'est de vous accorder un petit moment rien que pour vous. À votre réveil, trouvez un endroit confortable, loin de votre télévision, de votre ordinateur, de votre téléphone et des autres personnes qui vivent avec vous. Asseyez-vous et respirez lentement. Concentrez-vous sur les bruits qui vous entourent, les uns après les autres. Concentrez-vous ensuite sur votre corps et vos sensations. Scanner mentalement chacune des parties de votre corps. Ouvrez les yeux, étirez-vous et commencez votre journée. Si vous souhaitez plus de détails, le magazine Psychologies a mis en ligne un guide détaillé pour se mettre à la méditation.

Lire aussi : La méditation de pleine conscience, c'est quoi?
Préservez-vous des bruits qui agressent votre corps


Le bruit a un impact sur notre comportement. À un volume trop élevé et sur un laps de temps trop long, le bruit nous rend agressif, hypersensible. Il peut aussi augmenter notre pression sanguine et troubler notre rythme cardiaque. Pour notre corps, le bruit est une agression, il peut donc aussi fragiliser nos défenses immunitaires. Raison de plus pour faire attention à toutes les pollutions sonores tout au long de la journée.

LIRE AUSSI : Le bruit nuit à votre santé, la preuve
Apprenez à vous retrouver et à vous écouter
Se taire, c'est aussi un moyen pour mieux s'écouter. Dans ce domaine, l'exercice physique en silence peut s'avérer une bonne option. Pour une fois, allez faire un footing sans vos écouteurs et laissez votre téléphone à la charge. Concentrez-vous sur votre respiration. Écoutez les bruits extérieurs, les oiseaux, le vent dans les feuilles, le bruit de vos chaussures sur le sol. "Courir pour moi, cela signifie être libre. Cela me permet de me vider la tête. Et, c'est devenu une chance rare et précieuse qui m'apporte une paix et un calme profond", explique sur Le Guardian, Mark Kurton, un joggeur devenu silencieux.



Suivez l'exemple des chanteurs
Leurs cordes vocales sont leur outil de travail le plus précieux. Pour les économiser, les chanteurs n'hésitent pas à garder le silence pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines avant certaines représentations. Consacrez un petit moment chaque jour ou une fois par semaine en silence. Evidemment, c'est un peu compliqué avec des enfants mais cela peut même devenir un jeu et vous redécouvrirez à quel point le langage non verbal est riche. Contentez-vous d'un petit carnet pour noter les choses les plus compliquées à exprimer.

Appréciez vos repas à leur juste valeur
C'est l'heure du repas. Un moment de partage où chacun veut raconter sa journée. Et si comme des religieux, vous faisiez l'expérience pour un plat de garder le silence. Appliquez-vous à écouter les émotions que vous procurent ce que vous mangez. Sucré, salé, amer, doux, acide? Que pensez-vous de ce que vous avez cuisiné ce soir? Quel goût cela vous rappelle? Regardez les autres convives.

Et finalement, reprenez la parole. Après avoir laisser un peu de place au silence, votre voix est vite un peu rouillée. Vous avez la drôle d'impression de parler fort. Et l'envie de vous taire à nouveau. Attention, le silence, c'est un luxe auquel on s'habitue vite.

Lire aussi :
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» 5 idées reçues sur la méditation

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Qu'est-ce que la méditation de pleine conscience?

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vendredi 12 septembre : PREMIER RÉSEAU DE TOURISME ÉQUITABLE ET SOLIDAIRE


PREMIER RÉSEAU DE TOURISME ÉQUITABLE ET SOLIDAIRE


L’ATES (Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire) est un réseau d’acteurs et de spécialistes du tourisme équitable et solidaire. Créée en 2006, elle regroupe des voyagistes, des opérateurs relais et des membres associés, tous engagés pour faire du voyage un levier de développement et de solidarité internationale.
L’ATES définit et porte la voix d’un autre tourisme, fait de rencontres, d’échanges et de découverte des peuples et des cultures du monde. Grâce à la délivrance de son label « Garantie tourisme équitable et solidaire », elle assure aux voyageurs une expérience unique de voyage qui respecte les hommes et les cultures.
Reconnue au niveau national et international comme organisation de référence du tourisme équitable et solidaire, l’ATES propose des voyages en petits comités et hors des sentiers battus dans plus de 60 destinations dans le monde ! 

Les principales missions de l’ATES


Etre le porte-parole en France et à l’étranger des principes et valeurs du tourisme équitable et solidaire auprès des institutions, des partenaires et du public (publications d'articles, interviews, interventions dans des colloques, des formations...)

  Faire connaître l’offre de voyages équitables et solidaires de ses membres. 


 Mettre en œuvre l’évaluation des pratiques de tourisme équitable et solidaire et garantir, au moyen du label "Garantie Tourisme équitable et solidaire", que chaque organisation est conforme aux engagements de la Charte du Tourisme Equitable et Solidaire et aux critères d'évaluation définis.

 Animer et accompagner le réseau des acteurs du tourisme équitable et solidaire (formations, ateliers d'échanges, rencontres...)
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jeudi 11 septembre : les 10 plus beaux fleuves, lieux et les 10 plus belles plages et villes à canaux

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vendredi 5 septembre 2014

mercredi 10 septembre : Voiliers prestigieux - L'Hydroptère : le bateau qui voulait voler

http://mobile.lepoint.fr/voyages/l-hydroptere-le-bateau-qui-voulait-voler-24-08-2014-1856147_44.php

Voiliers prestigieux - L'Hydroptère : le bateau qui voulait voler

Véritables monstres marins, les catamarans volants effectuent des prouesses qui défient les lois de la nature, à commencer par celles qui régissent la vitesse.

L'hydroptère, le catamaran volant d'Alain Thébault, au-dessus des flots.
L'hydroptère, le catamaran volant d'Alain Thébault, au-dessus des flots. Francis Demange
Belem, Phocéa, Pen Duick... Ces voiliers nous font rêver à la seule évocation de leur nom. Tout l'été, Le Point.fr vous invite à revivre les destins hors du commun de ceux par qui notre regard sur la mer a changé.
Ils l'ont rêvé, ils l'ont fait ! En 1963, à la publication de The 40-Knot Sailboat de Bernard Smith, naviguer à 72 km/h relève de la science-fiction. Quarante-cinq ans plus tard, en 2008, l'équipe d'Alain Thébault crie de joie alors que l'Hydroptère, volant au-dessus des flots, brise le "mur du vent" : 50 noeuds à la voile (92,6 km/h) ! 
En grec, hydros signifie "eau", ptère, "aile". Vous l'avez bien compris, il s'agit d'un engin qui allie aéronautique et génie maritime. "On est comme en apesanteur, à 5 ou 6 mètres au-dessus de l'eau : on a l'impression d'être sur un tapis volant", explique Alain Thébault. Le secret ? Les foils, des sortes d'ailes profilées qui se déplacent dans l'eau. Grâce à elles, les bateaux décollent, uniquement reliés à la mer par trois plans porteurs. Soutenues par ces ailes immergées, les embarcations doublent leur vitesse en un clin d'oeil. Alors que, à flot, la vitesse d'un voilier est limitée par sa longueur, quand il est dressé sur les foils, l'eau ne constitue plus un frein mais un point d'appui. Ainsi, l'Hydroptère, avec seulement 2,5 m2 en contact avec l'eau, navigue à 30 noeuds avec un vent de 15 ! C'est en voulant s'affranchir des lois de la physique que quelques passionnés ont imaginé ce système. Mais il aura fallu cent ans de recherche avant d'aboutir à la quasi-perfection : l'Hydroptère d'Alain Thébault.
Suspendu dans les airs 
En 1861, en voulant tester des ailes prévues pour les premiers avions, le Britannique Thomas Moy découvre le principe de l'hydrofoil. L'idée, une fois lancée, va se propager petit à petit. Des bateaux à voile aux bateaux à moteur, les expérimentations s'enchaînent aux États-Unis et en Europe. De nombreux ingénieurs s'y intéressent, y compris de grands noms, tel Alexander Graham Bell. Ce dernier, après avoir équipé de foils des bateaux à moteur, réalise Nancy, une maquette de voilier équipée de ce type d'aile. Nous sommes en 1912, et huit ans plus tard, le premier brevet est déposé par les frères Malcolm et Thomas McIntyre. Leur bateau a-t-il réellement navigué ? Cela reste un mystère. 
Testant, à partir de 1938, des modèles dans sa baignoire, Robert Gilruth amorcera un tournant. Dans le séjour de son appartement, ce futur directeur de la Nasa monte de toutes pièces le premier hydrofoil à évoluer sur l'eau : le Catafoil. En 1941, dans la baie de Chesapeake, sur la côte est des États-Unis, ce voilier doté d'un très grand foil en "v" prend son envol. "C'était un moment très agréable, nous naviguions bas sur l'eau à environ 4 noeuds à essayer de rattraper un voilier... Après l'avoir dépassé, nous nous sommes levés sur les foils. Vous pouvez imaginer leurs regards stupéfaits quand nous sommes passés à environ 12 noeuds, suspendus dans les airs", racontera le pionnier. 
Puis, dans les années 1950, Gordon Baker, passionné de technologie, rêve de concevoir un voilier à foils commercialisable. Ce projet, financé par l'US Navy, donnera naissance au Monitor. Après dix-sept ans de recherche, Baker pilote enfin son bolide, dont la stabilité étonne. Les mains posées sur un volant d'automobile, il atteint les 35 noeuds, un record qui ne sera battu que 35 ans plus tard ! Mais, paradoxalement, ce bijou d'ingénierie ne trouve pas de débouchés. Enfin, pas tout à fait. Dix ans plus tard, l'Américain David Keiper, lui, y croit toujours. Il rêve d'un trimaran à foils pouvant prendre le large. Il conçoit alors le Williwaw. Ce bateau, pourvu de foils rétractables, parcourt les océans. Il effectue 20 000 milles nautiques, en solo ou en équipe. Même s'il n'est pas taillé pour les records de vitesse, l'hydrofoil est propulsé dans l'ère de la navigation en haute mer.
"On va se faire peur"
Au même moment, Éric Tabarly, poussé par son instinct, pense que le futur des régates passe par les multicoques. À bord de son trimaran géant Pen Duick IV, plus léger, moins toilé et plus facile à manoeuvrer en solitaire, le skipper recherche la vitesse pure. En 1968, il traverse l'Atlantique en 10 jours et 11 heures ! Un an plus tard, il découvre pour la première fois un hydrofoil : le Williwaw. Ce face-à-face lui donnera des ailes pour se lancer dans un nouveau projet : la construction du Paul Ricard qui transpose les foils sur une "bête de course hauturière". 
L'objectif initial d'améliorer la stabilité et la dérive du voilier est très vite dépassé. Les ingénieurs, et surtout Pierre Perrier, s'emballent : "Ils commencèrent leur étude, suivant l'idée que je leur avais donnée, mais, moins timides que moi, ils arrivèrent très vite à faire décoller le bateau. Pour eux, c'était vraiment la solution d'avenir", expliquera Tabarly. Sur la base d'une coque de Tornado, ils construisent en 1976 un prototype dont les essais font rêver. Malheureusement, les matériaux de l'époque ne permettent pas de construire l'engin à échelle réelle. Éric Tabarly doit alors se contenter du Paul Ricard, une pâle copie ne pouvant décoller que partiellement. Peu après, Alain Thébault intervient. Il contacte Tabarly, reprend le projet initial et se lance dans la construction de ce qui deviendra l'Hydroptère
Entre la toute première maquette réalisée en 1985 et le premier record battu par l'hydrofoil en 2005, l'équipe d'Alain Thébault a dû naviguer en eaux troubles. "On survole le domaine encore très peu connu des hautes vitesses à la voile. Je pense que, par moments, on va se faire peur", confiait à l'époque Alain Thébault ("L'Hydroptère, le souffle d'un rêve" par Thalassa). En effet, le défi consiste à marier la légèreté et la solidité du voilier. Les foils doivent être particulièrement robustes pour supporter une pression deux fois plus forte que celle que subissent les ailes des avions de chasse. De plus, lorsque l'Hydroptère atteint 50 noeuds, l'eau se met à bouillir autour des plans portants, réduisant ainsi la stabilité du navire, entre autres. Un an après leur premier vol, un des flotteurs se brise lors d'une sortie en pleine mer. "On [était] content d'avoir ramené le bateau. Ce n'était pas acquis", se rappelle Alain Thébault. Après plusieurs échecs, ils réussissent enfin à battre leur premier record. 
L'instinct du marin ne suffit plus
C'est en 2005 que l'Hydroptère IV gagne quelques précieuses secondes sur les 35 minutes établies par l'aviateur Louis Blériot entre Douvres et Calais. S'attaquant alors aux records mondiaux de vitesse, la créature devient le bateau le plus rapide du monde. En 2008, franchissant la barre des 100 km/h, l'équipe paiera sa folie d'un démâtage spectaculaire : "On a vraiment passé le mur du vent. C'est assez extraordinaire du point de vue de la glisse et des sensations très aériennes. Ça s'est mal terminé, mais bon, on défriche en tant que pionniers." Avec pourtant une vitesse maximale de 56 noeuds (104 km/h), leur pole position a été ravie ultérieurement par l'Australien Paul Larsen à bord de son Vestas Sailrocket.
À une telle vitesse, le seul instinct du marin ne suffit plus. L'équipage de l'Hydroptère est secondé par tout un arsenal d'appareils électroniques mesurant les moindres réactions du bateau. La démocratisation de ce type de machine n'est donc pas pour tout de suite, et ce, même avec la mise sur le marché de modèles plus petits, tel le Flying Phantom One de Martin Fischer. Après cent ans de recherche, la course à la performance continue. Les ingénieurs de demain devront remporter de nouveaux défis. Nous, nous attendons le jour où l'Hydroptère fera le tour du monde au-dessus des flots.