vendredi 29 août 2014

dimanche 31 août : «Lâcher-prise», le secret des vacances réussies

http://m.20minutes.fr/societe/1433139-lacher-prise-secret-vacances-reussies

«Lâcher-prise», le secret des vacances réussies

GILE MICHEL/SIPA
Famille en vacances sur une plage française, en juillet 2014.

ETUDE - D’après un sondage, les Français sont satisfaits de leurs vacances d’été 2014 car ils ont enfin pu «lâcher prise»…

«On passe de bonnes vacances, bisous». Vous ne nous avez pas envoyé de carte postale, mais nous savons que vous avez passé de bonnes vacances.Selon un sondage CSA pour le Club Med révélé en exclusivité par 20 Minutes, 97% des Français déclarent «avoir passé de bonnes vacances» cet été et 55% les qualifient même d’excellentes. A part peut-être quelques responsables politiques, les Français ont réussi à couper avec les soucis professionnels et ceux du quotidien, et ont enfin pu «lâcher prise».

Besoin de déconnecter

Se reposer en vacances c’est avant tout ne pas se soucier des tâches ménagères pour 70% des Français, des repas à prévoir (49%), de l’organisation des activités de la journée (39%), des courses à faire (36%) et de l’organisation de la vie des enfants (30%). «Les vraies vacances pour les Français, c’est de pouvoir couper avec l’obligation de performance qu’ils vivent tout au long de l’année, commente Sylvain Rabuel, directeur général France du Club Méditerranée. Depuis la crise de 2008, les exigences au travail et dans la vie de tous les jours, mais aussi pour les loisirs ou l’éducation des enfants, se sont accrues. Parallèlement, nous assistons à une invasion des outils digitaux dans le quotidien. Le besoin de couper, de déconnecter, de ne rien faire, est donc réel.»
Eteindre les smartphones et les tablettes, ne pas mettre de réveil, ne pas se soucier que le frigo soit vide, la caisse du chat pas vidée et les enfants pas douchés… Une pause vitale selon Lisa Bartoli, psychologie clinicienne: «Abandonner ses repères quotidiens permet de retrouver du temps pour s’occuper de soi et des autres, explique-t-elle. On ne prend pas ce temps là durant l’année mais pendant les vacances on s’autorise à le faire.»

Oublier le boulot, les soucis, les collègues et le patron

Pas de collègues, pas de patron, pas de journaux ni d’infos stressantes, les vacances sont l’occasion de faire de la place dans sa tête. Pour 56% des Français, lâcher-prise pendant les vacances signifie se déconnecter de sa vie professionnelle. Pas toujours facile quand on part avec ses emails dans la poche: «Il faut souvent quelques jours de décompression», observe Lisa Bartoli. Lâcher-prise, c’est aussi oublier ses soucis pour 52% des sondés, se libérer des contraintes (46%) et se reposer (40%).  «Lâcher prise ne veut pas dire ne rien faire, car les pensées peuvent continuer à tourner dans la tête, précise Lisa Bartoli. Il s’agit de faire prendre l’air à son cerveau, de le laisser vagabonder.»
Les bénéfices de cette méditation estivale seraient aussi bien psychiques que physiologiques, assure la psychologue: «On détend son dos, on ralentit l’activité cardiaque et la pression artérielle, on prend le temps de bien respirer… Une simple séance de respiration abdominale repose autant que dormir plusieurs heures!» Ces bonnes habitudes prises, parfois involontairement, en vacances ne devraient pas être abandonnées brutalement à la rentrée. Certes, il est plus difficile de rester zen dans le RER aux heures de pointe que sur la plage, mais prendre 5 minutes par jour, au moment qui nous convient le mieux pour se concentrer sur un objet, une image mentale agréable ou simplement laisser son esprit partir loin des soucis pourrait permettre de beaucoup mieux résister au rythme quotidien effréné. Et tenir sans problème jusqu’aux prochaines vacances.
Audrey Chauvet

samedi 30 août : Piloter un Canadair !


vendredi 29 août : les meilleurs toboggans aquatiques sauvages de l'été

13 août DELIRE - Glisser sur une bâche mouillée dans les rues de San Francisco ou en pleine nature, c'est le défi que se lance régulièrement le vidéaste et amateur de sensations fortes Devin Graham. Voici ses exploits et ceux de ses amis en vidéo.

C'est une tendance de l'été, lorsque le soleil tape et que l'envie de se baigner se fait irrépressible. Loin de s'entasser dans les piscines publiques ou de se tremper rapidement dans une fontaine de leur ville, certains ont pris l'option d'étendre une large bâche en plastique sur le sol pour la transformer en véritable toboggan aquatique urbain.
A ce petit jeu, Devin Graham est passé maître. Ce vidéaste original, amateur de sensations fortes devenu incontournables sur Youtube - et dont nous vous montrions les exploits au-dessus de Panama city la semaine dernière -, a décliné ce jeu estival sur tous les terrains, ou presque. Au menu, glissades et sauts en tous genres. De quoi alimenter sa chaîne Devinsupertramp, qui cumule plusieurs dizaines de millions de vues sur la plateforme de partage de vidéos.


jeudi 28 août : Ils redonnent le goût d'apprendre aux décrocheurs

Ils redonnent le goût d'apprendre aux décrocheurs


Muriel Epstein n'en revient pas. Le succès de Transapi a pris de court cette prof de maths. Ce dispositif innovant d'aide à l'apprentissage à destination des plus de 16 ans qu'elle a co-fondé au printemps 2013, a déjà été expérimenté par une centaine de jeunes. « Nous sommes surveillés de près par le ministère de l'éducation nationale », plaisante-t-elle. Son association s'adresse aux « décrocheurs », ces jeunes en désamour avec l'école. « Mais qui, au fond d'eux, adorent apprendre », affirme-t-elle. Pour peu qu'on leur propose un enseignement moins traditionnel et un cadre moins rigide que la salle de classe.

Les « permanences » de Transapi se tiennent dans le centre des ressources de la Gaîté Lyrique, ancien théâtre du 3e arrondissement de Paris reconverti en 2011 en lieu consacré aux arts numériques. Des enseignants « passionnés » y accueillent les mardis et vendredis, de 15 heures à 18 heures, une quinzaine de jeunes en « errance ». La plupart sont quasi-déscolarisés. « Certains ne vont en cours qu'un jour par semaine », souligne Mme Epstein. Pourtant, ils éprouvent encore le besoin de s'instruire, ou du moins, de ne pas complètement décrocher, assure-t-elle. Or« peu de dispositifs existent pour ce type de profils », estime-t-elle. « Il faut parfois attendre jusqu'à trente mois avant que le jeune soit pris en charge par une association. Entre-temps, il ne fait rien de ses journées. »
« ALTERNATIVE AU VIDE »
La vocation de Transapi n'est pas de se substituer à l'école, « mais de proposer une alternative au vide, où les jeunes peuvent, dans un climat convivial, reprendre goût à l'apprentissage, et, pourquoi pas, retourner progressivement en classe ». Lors des permanences, qui ont lieu de septembre à juin, deux possibilités s'offrent à eux : étudier seul dans un coin de la salle mise à leur disposition ou demander l'aide d'un enseignant sur une notion scolaire. « Nous essayons de ne pas les brider », explique Mme Epstein. Elle leur prête également des tablettes tactiles, afin de leur apprendre à « gagner en autonomie ». Surtout pour ceux qui ne prendront plus le chemin de l'école.
Une démarche souple où chacun est libre de ses mouvements. « Dans une classe, il faut rester assis des heures sur une chaise, alors que là, chacun fait comme il le sent », s'enthousiasme Lucia, 15 ans, qui préfère taire son nom de famille. La jeune fille redouble sa seconde en septembre prochain. « Je suis déterminée à réussir mon année, dans l'optique de devenir un jour pédopsychiatre », explique-t-elle fièrement.
Pourtant, il y a moins d'un an, elle pensait ne plus jamais remettre les pieds en classe. « Je m'endormais en cours. Ca ne me servait à rien d'y aller », estime-t-elle. La jeune fille quitte progressivement l'école et passe ses journées sous la couette. Jusqu'au jour où elle apprend l'existence de l'association Transapi.
PASSER DU RÔLE D'ÉLÈVE À CELUI DE PROFESSEUR
C'est aux côtés des professeurs qui animent le dispositif que la jeune fille retrouve l'envie d'apprendre« Ils prennent soin de chaque personne », explique-t-elle. Ces derniers lui montré une méthode ludique pour retenir les notions du programme scolaire : une fois sa leçon apprise, la « raconter » face à la caméra de sa tablette, puis partager la séquence avec d'autres. Un peu comme si la jeune fille passait du rôle d'élève à celui de professeur qui s'adresse à une classe entière.
Désormais, Lucia a toujours recours à cette démarche. « Je vais en cours, et de retour à la maison, j'apprends comme ça mes leçons. C'est plus drôle que de réciter bêtement comme un mouton ». Si son passage par Transapi a été un succès, d'autres n'adhèrent pas au dispositif. « Beaucoup viennent une fois, puis on ne les revoit plus jamais », regrette toutefois Eléonore Le Bian-Minfin, 20 ans, bénévole de l'association. « Pour que le dispositif marche, il faut que le jeune ait, en premier lieu, envie de s'en sortir. »
Par Emma Paoli

mercredi 27 août : Se muscler au travail ? Abdos, fessiers... 5 exercices discrets à faire devant son ordi

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1231797-se-muscler-au-travail-abdos-fessiers-cinq-exercices-discrets-a-faire-devant-son-ordi.html

Se muscler au travail ? Abdos, fessiers... 5 exercices discrets à faire devant son ordi

LE PLUS. C'est les vacances, vous êtes coincés au travail et l'ennui vous gagne ? Pourquoi ne pas mettre à profit ce temps-là pour faire un peu de sport ? Derrière son écran d'ordinateur, assis sur sa chaise, plusieurs gestes simples permettent de se muscler fessiers, abdos ou pectoraux. Arnaud Laizé, coach sportif et fondateur de Parangon training, vous propose cinq exercices.

Édité par Nina Gheddar 
Vous vous ennuyez au travail ? Pourquoi ne pas se mettre au sport... au travail, en toute discrétion bien sûr. (Peter Baer/Flickr/cc)

Tout travail de "renforcement musculaire" doit s’axer sur la respiration. Il s’agit notamment d’expirer en rentrant le ventre. Plus on respire, plus le mouvement va devenir efficace puisqu’on amène de l’oxygène aux muscles permettant une meilleure contraction et un meilleur relâchement musculaire.

La série des cinq exercices n’est pas à faire tous les jours telle quelle. Il est bon de panacher en choisissant de travailler soit les fessiers soit les pectoraux. Mais dans tous les cas, en n’oubliant ni le travail sur la respiration et les abdominaux (le point névralgique de la remise en forme) ni les étirements.

1. Les abdos

Assis sur une chaise, bras relâchés, colonne vertébrale droite, inspirez simplement par le nez, gonflez la cage thoracique puis soufflez longuement par la bouche pour dégonfler le ventre. Imaginez que vous voulez serrer votre ceinture. Exercice à faire dix fois.

Pour les plus habiles, vous pouvez même le faire en continuant de travailler, les mains qui tapotent sur le clavier.

Variante 

Placez une petite bouteille d’eau entre vos genoux et effectuez des petites pressions sur la bouteille. Soufflez en expirant.

Variante bis (plus difficile) 

Posez vos deux coudes sur le bureau et essayez de vous placer en plan incliné, parallèle au sol (gardez en tête l’image de la planche). Contractez les fessiers tout en regardant vos pieds. Utilisez le même mécanisme de respiration que les fois précédentes et tenez 45 secondes.

Avoir de bons abdos passe par la maîtrise de sa respiration pour renforcer le muscle transverse. Ces trois exercices tonifient la musculation profonde abdominale et pelvienne, ainsi que les muscles adducteurs (exercice avec la bouteille), pour avoir à terme un ventre plat. Ce sont des mouvements de base pour ensuite faire des exercices de gainage plus élaborés.

2. Les fessiers / les cuisses                                                                                                     

Toujours en position assise sur une chaise, placez les paumes de vos mains de chaque côté, à l’extérieur de vos genoux. Vos jambes sont écartées dans la largeur de vos hanches. Ecartez vos genoux l’un de l’autre et respirez. Dans le même temps, vos mains tentent de rapprocher vos genoux. Les mains poussent cinq secondes en maintenant la contraction et puis relâchez. Répétez l’exercice cinq fois.

Variante

Serrez les fessiers comme si vous vouliez les décoller de la chaise. Ce mouvement va placer le bassin en légère rétroversion et muscler les fessiers. À faire 10 fois.

3. Les pectoraux

Assis, placez un cahier entre vos mains (les deux paumes se faisant face). Écrasez ce cahier, puis poussez de toutes vos forces pour faire une contraction sur les muscles pectoraux. Comme avec les genoux, pression de 5 secondes, puis relâchement de 1 à 2 secondes. À faire cinq fois.

Variante

Dans la position de la planche, faites des pompes en incliné. Éloignez les pieds du bureau, mais posez  les mains sur celui-ci. En inspirant, descendez le corps bien droit en essayant de rapprocher le buste du bureau. En soufflant, poussez sur les bras pour revenir en position de départ. 

4. Les mollets

Détendez-vous, allez à la machine à café. En attendant, montez sur la pointe des pieds pour renforcer les mollets. Simultanément, contractez les fessiers. (Prenez un café long pour rester dans cette position plus longtemps). Quand le café arrive, relâchez. 

5. L’étirement

En position droite face au bureau, à la première expiration, laissez partir la tête vers l’avant (comme si le front voulait venir toucher le sol). Relâchez les épaules et maintenez la colonne vertébrale bien droite.

Maintenez 30 secondes en soufflant et en sentant bien le poids de la tête. Cet exercice permet de soulager les cervicales.

Variante 

Revenez en position droite. Enroulez la colonne progressivement pour faire en sorte que le buste vienne toucher le devant des jambes. À la première expiration, enroulez légèrement la tête, à la seconde, enroulez vos dorsaux, puis le milieu de la colonne vertébrale et enfin le bas du dos, pour aller poser le buste sur le devant des jambes et relâcher les bras de chaque côté. Au bout de 30 secondes, remontez en redressant le bas de la colonne, vertèbre après vertèbre pour revenir en position droite et bien alignée.

Variante bis

Placez les deux mains sur votre bureau puis mettez votre corps à l’équerre (tronc droit, jambes perpendiculaires au sol). Relâchez bien la nuque mais maintenez votre colonne droite. Soufflez, rentrez le ventre, ramenez les pointes de pied vers le tibia. En inspirant, vous relâchez. Le faire dix fois.

C’est un bon exercice pour soulager les tensions de la colonne grâce à un étirement spécifique de la grande chaîne postérieure.


mardi 26 août : "J'adore Paris", les plus beaux quartiers de la capitale en accéléré

VIDEO. "J'adore Paris", les plus beaux quartiers de la capitale en accéléré

Ces images ont été tournées par le Britannique Paul Richardson, un cinéaste et photographe qui a arpenté les rues de la ville durant plusieurs semaines. 

(VIMEO / PAUL RICHARSON )
Ces vues de Paris ne pouvaient être prises que par un amoureux de la capitale française. Le Britannique Paul Richardson en est un. Ce cinéaste et photographe a arpenté les rues de la ville à toute heure, en se concentrant sur les beaux quartiers et les monuments les plus spectaculaires de Paris.

Il a filmé Paris durant trois semaines

Le talent du cinéaste a fait le reste. Son film, intitulé J'adore Paris, est un condensé de belles images en accéléré de certains hauts lieux, vides la nuit, comme les Champs-Elysées ou le quartier du Louvre.
Paul Richardson a aussi arpenté Paris en Vélib', mais aussi dans les airs. Le cinéaste explique qu'il a filmé Paris trois semaines durant pour recueillir 400 heures d'images pour son projet. Les 2 minutes et 40 secondes qu'il a publiées sur Viméo se veulent un hommage à l'une des plus belles villes du monde.


mercredi 20 août 2014

lundi 25 août : Sony veut fournir les "yeux" de la voiture autonome

http://mobile.lepoint.fr/auto-addict/actualites/sony-veut-fournir-les-yeux-de-la-voiture-autonome-17-08-2014-1854356_683.php

Sony veut fournir les "yeux" de la voiture autonome

Spécialiste des capteurs d'images, le géant japonais de l'électronique Sony en développe de spécialement conçus pour voiture autonome.

Pour se déplacer sans intervention du conducteur, la voiture autonome aura besoin d'yeux électroniques que Sony compte bien lui fournir.
Pour se déplacer sans intervention du conducteur, la voiture autonome aura besoin d'yeux électroniques que Sony compte bien lui fournir. DR
Sony croit au développement rapide de la voiture autonome. La fabrication de capteurs optimisés pour ce type d'application devrait débuter dans la deuxième partie de 2015 dans l'usine d'une filiale de Sony à Kumamoto (sud-ouest), pour qu'ils soient installés l'année suivante sur des véhicules de grands constructeurs. Sony a développé des capteurs de sensibilité dix fois supérieure à celle des modèles actuellement employés comme caméras de véhicules, de sorte qu'ils seront capables de percevoir précisément des obstacles de nuit comme de jour.
Chance pour l'industrie japonaise
À raison de 6 exemplaires par voiture, les capteurs d'images seront des composants-clefs des automobiles de demain, des "smart cars" capables de rouler de façon autonome, même s'il y aura toujours une personne à la place du conducteur, tout comme un avion peut être mis en mode "pilote automatique" pour alléger la tâche du commandant de bord. Le développement de tels véhicules intelligents est une chance pour les Japonais, champions de l'automobile et de l'électronique, notamment des systèmes de radionavigation et des composants (capteurs, microcontrôleurs, etc.). Alors que des entreprises américaines sont déjà sur les rangs, Sony viserait une part de marché mondial de 50 % sur ce type de capteurs visuels.
Rattraper Panasonic
Les investisseurs à la Bourse de Tokyo ont apprécié cette information du Nikkei : le titre Sony, déjà dopé par les solides ventes de la console de jeu vidéo de salon PlayStation 4 (PS4) et la faiblesse du yen, a encore gagné 2,12 % à 1.874 yens vendredi. Comparé à son "éternel rival" et compatriote Panasonic, Sony a plus de mal à se remettre des années de crise financière (2008-2009) et des dégâts provoqués par l'accentuation de la concurrence asiatique. Or, si Panasonic s'en tire mieux, c'est qu'il s'est tourné plus vite vers des secteurs porteurs comme les automobiles pour lesquelles il fournit nombre de composants et systèmes électroniques. Le marché voit donc d'un bon oeil le fait que Sony ne laisse pas passer cette chance alors qu'il domine déjà le marché des capteurs pour smartphones. Sony a d'ailleurs annoncé à la fin du mois dernier qu'il allait encore dépenser 35 milliards de yens (255 millions d'euros) pour élever ses capacités de production de capteurs d'images CMOS destinés à équiper des appareils nomades, afin de consolider sa position de tête.

dimanche 24 août : Une rétine humaine reconstituée in vitro

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140808.OBS5912/une-retine-humaine-reconstituee-in-vitro.html

Une rétine humaine reconstituée in vitro

Cette rétine a été obtenue après mise en culture de cellules souches. Au bout de six mois de culture, certaines cellules ont même réagi à la lumière.

La rétine obtenue in vitro. © X. Zhong. C. Gutierrez and M.V. Canto-Soler at the Wilmer Eye Institute, Johns Hopkins University School of MedicineLa rétine obtenue in vitro. © X. Zhong. C. Gutierrez and M.V. Canto-Soler at the Wilmer Eye Institute, Johns Ho
Une rétine humaine contenant tous ses types cellulaires a été obtenue in vitro après mise en culture de cellules souches iPS (pluripotentes induites). Les chercheurs américains à l'origine de cette prouesse ont publié leurs travaux dans la revue Nature Communications.
C'est une étape importante pour reconstituer des modèles de maladies de la rétine", confirme Muriel Perron, de l'université Paris-Sud.
Placées dans un gel, les cellules se sont auto-organisées sur plusieurs couches et ont formé un petit globe doté d'un épithélium pigmenté comme dans l'œil. Après six mois de culture, certaines cellules ont même réagi à la lumière.
Par Pierre Kaldy

samedi 23 août : Natation: l'incroyable victoire du jeune Axel Reymond sur 25km en eau libre

http://mobile.lepoint.fr/sport/natation-l-incroyable-victoire-du-jeune-axel-reymond-sur-25km-en-eau-libre-17-08-2014-1854486_26.php

Natation: l'incroyable victoire du jeune Axel Reymond sur 25km en eau libre


Axel Reymond s'est offert sa première grande médaille d'or en enlevant le 25 km en eau libre de l'Euro-2014 de natation après une course folle, qu'il a menée en tête durant 5 heures en terminant sur des accélérations incroyables, dimanche à Berlin.
Reymond n'a que 20 ans, une force de travail exceptionnelle et un bel avenir devant lui. 

Dimanche, sur sa distance préférée, ce puissant gabarit au visage de poupon a devancé une pointure de l'eau libre, le Russe Evgeni Drattcev, de près de 10 ans son aîné, et qui n'avait pas du tout imaginé que son principal rival serait ce jeune Frenchie.
"Je suis parti avec le Russe, heureusement qu'il était là, on a nagé ensemble, un vrai travail d'équipe et j'ai cru que je n'allais pas le battre à la fin !", a raconté tout sourire Reymond.
A quelques centaines de mètres de l'arrivée, Reymond a donné une première accélération pour passer devant Drattcev. Ensuite, ce fut de la folie.
"J'arrêtais pas d'accélérer, j'en pouvais plus !", a raconté le nageur qui s'entraîne 25 km par jour avec des pointes parfois à 30 km par jour.

Le Français a touché la plaque après 4 h 59 min 18 sec 8 pour apporter à la France son premier titre en eau libre depuis 8 ans. Drattsev est arrivé 12 secondes plus tard (4h59:31.2).
Reymond, 9e sur 10 km jeudi avec une coupure à la tête en souvenir, est tombé dans les bras de sa mère et l'un de ses jeunes frères, qui venaient pour la première fois à une compétition. Mais aussi de sa coach de toujours, Magali Merino, appelée la "Philippe Lucas féminine". Et tout ce beau monde pleurait de joie.

Le jeune garçon, installé chez son entraîneur depuis peu à Fontainebleau, rêve des jeux Olympiques en eau libre mais aussi en bassin. Jeudi il nagera le 800 m libre en bassin.

En natation synchronisée, Margaux Chrétien a fini 7e (86,4667), loin derrière la Russe Svetlana Romashina, victorieuse avec 95,8333 points.

vendredi 22 août : Peugeot 2008 Hybrid Air : la technologie PSA pour atteindre 2l/100

http://mobile.lepoint.fr/auto-addict/innovations/2008-hybrid-air-la-revolution-peugeot-a-2l-100-km-03-07-2014-1842885_652.php

Peugeot 2008 Hybrid Air : la technologie PSA pour atteindre 2l/100


La technologie Hybrid Air que PSA va utiliser sur sa future voiture 2 l/100 km fonctionne, nous l'avons essayée sur une 2008 déjà à 3 l/100 km.

Expérimentée sur une Peugeot 2008 ne consommant que 3 litres aux 100 kilomètres, la technologie Hybrid Air sera présentée au prochain Mondial de l'automobile sur une 208 ne consommant que 2 litres aux 100 kilomètres !
Expérimentée sur une Peugeot 2008 ne consommant que 3 litres aux 100 kilomètres, la technologie Hybrid Air sera présentée au prochain Mondial de l'automobile sur une 208 ne consommant que 2 litres aux 100 kilomètres ! PEUGEOT
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La révolution annoncée par PSA en janvier 2013 est bien là, à notre rendez-vous. Nous l'avons même essayée. Oubliez l'hybridation électrique popularisée par Toyota et aujourd'hui reprise par de nombreux constructeurs dont Peugeot et Citroën eux-mêmes avec leurs modèles Hybrid4. Avec sa technologie Hybrid Air, PSA fait mieux en matière de réduction de consommation, et ce, pour la moitié du surcoût. Comment ? En remplaçant l'onéreuse batterie par un accumulateur hydraulique qui stocke son énergie sous la forme d'azote sous pression et les moteurs électriques - et leur complexe électronique de puissance - par de simples pompes hydrauliques à cylindrée variable.
Ça marche !
Difficile à croire ? Pourtant, nous avons pu nous rendre compte que ce système fonctionnait déjà très bien en l'essayant sur un bref parcours urbain autour du siège parisien de PSA. Extérieurement, autocollants Hybrid Air mis à part, rien ne distingue le prototype équipé de ce système d'une Peugeot 2008 classique. Il faut se pencher sous la voiture pour constater que la ligne d'échappement du 3 cylindres 1.2 essence de 82 ch a été déplacée pour permettre de loger l'accumulateur de pression et que le logement de la roue de secours est occupé par la réserve d'huile du système. À l'intérieur, l'évolution est aussi ténue, se résumant à la suppression du levier de vitesse, remplacé par une molette rotative permettant de choisir entre les positions Drive, Neutral et Reverse de la transmission, façon... Jaguar. 
Léger bourdonnement
Le vrai changement avec une 2008 1.2 VTi, c'est quand vous mettez le contact : rien ne se passe... en tout cas, si l'accumulateur de pression est chargé. Vous démarrez alors sur l'énergie hydraulique, dans un très léger bourdonnement immédiatement couvert par le bruit de roulement de la voiture. 
Par rapport à une hybride électrique de type Yaris HSD ou Prius, le moteur thermique démarre cependant plus tôt en raison de la faible quantité d'énergie stockable par l'accumulateur hydraulique, c'est-à-dire au bout d'une ou deux centaines de mètres. Assurée par un alternodémarreur, la mise en route du 3 cylindres est très discrète, sans à-coups gênants, mais son régime de fonctionnement varie alors façon CVT en raison de l'architecture de transmission brevetée par PSA, très proche de celle d'une Prius. 
La puissance alors disponible est de 82 ch en mode éco et 102 ch en mode sport, mais de manière transitoire, lorsque les puissances des moteurs thermique et hydraulique se combinent. Les ingénieurs PSA indiquent néanmoins que deux rapports fixes d'entraînement direct des roues motrices (sans fonctionnement parasite des pompes hydrauliques) peuvent être utilisés à vitesse stabilisée : le premier correspond à un rapport de 3e longue utilisable en milieu urbain, le second à une 6e pour la voie rapide et l'autoroute.
Meilleur rendement que l'électrique
Mais dès que vous levez le pied de l'accélérateur, ce qui est arrivé très souvent sur notre parcours urbain, le 3 cylindres s'arrête. L'accumulateur dont le niveau de charge est indiqué au tableau de bord se remplit alors très vite en décélération. D'autant plus vite si vous freinez, car, contrairement à un système électrique, l'hydraulique récupère alors l'intégralité de l'énergie cinétique disponible, en tout cas à concurrence de sa puissance maximale de 30 kW (45 ch). 
Cette stratégie est privilégiée par PSA, car le rendement charge/décharge du système hydraulique n'est jamais aussi élevé que lorsqu'il est utilisé à pleine puissance, contrairement à un système électrique dont l'efficience chute alors par effet joule (échauffement dû aux fortes intensités de courant). L'Hybrid Air récupère donc plus d'énergie sur chaque - courte - décélération et peut donc en réinjecter plus aussi sur l'accélération suivante. C'est le secret de son meilleur rendement, en particulier en situation de conduite urbaine réelle, souvent plus hachée que le cycle d'homologation officiel de consommation.
La voiture 2l/100 km sera Hybrid Air
Et c'est sur cette technologie que PSA compte pour atteindre l'objectif fixé par le gouvernement de mettre sur le marché une berline du segment B ne consommant que 2 litres aux 100 kilomètres d'ici 2020. Un objectif qui pourrait même être atteint avec un peu d'avance puisqu'un démonstrateur sur base 208 utilisant la technologie Hybrid Air et homologué par l'UTAC pour une consommation de 2 litres aux 100 kilomètres devrait déjà trôner sur le stand Peugeot du prochain Mondial de l'automobile. Notez bien qu'il s'agit d'une consommation totale, non complétée par une recharge électrique comme, au hasard, une VW XL1 revendiquant une consommation normalisée de 0,8 l/100 km, mais consommant 2,5 l sans l'appoint d'une recharge électrique. 
Bien sûr, pour parvenir à ce résultat, cette 208 sera encore très spéciale, radicalement allégée, optimisée sur le plan aérodynamique tandis que son 3 cylindres adoptera un cycle de fonctionnement de type Atkinson. Quand bien même, PSA estime qu'un tel véhicule sera commercialisable pour le prix d'une berline diesel à boîte automatique d'ici 2020. Mais pour y parvenir, le groupe français devra trouver un partenaire pour partager les coûts d'industrialisation du système Hybrid Air. 
Regardez la vidéo de Karim Mokaddem expliquant la technologie Hybrid Air au volant du prototype 2008 :

jeudi 21 août : Marc Delcourt, roi du pétrole vert

http://mobile.lemonde.fr/festival/article/2014/07/28/marc-delcourt-roi-du-petrole-vert_4463626_4415198.html

Marc Delcourt, roi du pétrole vert

Depuis peu, il s’est laissé pousser un collier de barbe, où le sel commence à manger le poivre. Manière de masquer son allure d’étudiant attardé – « je faisais un peu jeune pour lever des fonds » – et d’inspirer confiance aux investisseurs. Ceux-ci n’ont pourtant pas attendu cet artifice pileux pour lui faire crédit. Global Bioenergies, la start-up qu’il a fondée en 2008 et qui est cotée en Bourse, est la seule en Europe, et l’une des rares au monde, à exploiter un filon neuf : la production d’hydrocarbures biologiques. Il s’agit de remplacer le pétrole d’origine fossile par des ressources végétales renouvelables. De transmuter l’or noir en or vert. Il y va, est-il convaincu, de « l’avenir de notre civilisation ».

Sous ses airs poupins de doux rêveur, Marc Delcourt est en réalité, à 43 ans, un redoutable businessman, doublé d’un visionnaire. Un mélange de culture scientifique et de goût de l’entreprise, comme on en voit encore rarement dans l’Hexagone. Sans doute ce métissage puise-t-il dans ses racines familiales, auprès de parents enseignants-chercheurs, physique des hautes énergies côté père, chimie des agrégats côté mère. Agréger les énergies, au propre comme au figuré : tout son parcours tient dans cette formule physico-chimique.
De Rabat, où il est né, au Genopole d’Evry (Essonne), où est implantée sa société, son itinéraire n’a pourtant rien de linéaire. Il a 1 an quand ses parents se rapatrient dans les Yvelines, où il mène une vie « modeste », avec des résultats scolaires tout aussi « moyens ». Il n’entame pas moins des études de médecine et se révèle une « bête à concours ». Au point de se présenter en candidat libre à l’Ecole normale supérieure, où il est reçu en section debiologie, avant de soutenir une thèse en immunologie. « J’allais, dit-il, là où le vent me portait. »
Il y avait, raconte-t-il, une effervescence entrepreneuriale inconnue en France »
Le vent du large le mènera jusqu’à Montréal. C’est là qu’il contracte le virus de l’industrie« Il y avait, raconte-t-il, une effervescence entrepreneuriale inconnue en France. Autour de moi, je voyais des tas de sociétés se créer à partirde labos, portées par des jeunes pleins d’enthousiasme. »
Depuis le Québec, il rédige le business plan de sa première entreprise, Biométhodes, une plate-forme d’ingénierie des protéines qui voit le jour en 1997 à Evry et qui emploie toujours une quarantaine de personnes.
Ce ne sera qu’un tour de rodage. Il repart de zéro, l’expérience en plus. Voilà six ans, il se lance, avec son complice Philippe Marlière, pionnier de la biologie de synthèse, dans l’aventure de Global Bioenergies. Objectif : « Produire des hydrocarbures autrement. » Autrement, c’est-à-dire en s’affranchissant des ressources fossiles en voie d’épuisement et fortement émettrices de CO2.
La jeune société vise une production « pur sucre ». Ses matières premières sont les déchets de l’industrie sucrière (mélasse de betterave et bagasse de canne), l’amidon du blé et du maïs, ou encore la cellulose des résidus agricoles et forestiers. Tout l’art consiste à les faire digérer par des bactéries au génome reprogrammé, pour les convertir en une famille de gaz tirés du pétrole : isobutène, propylène, butadiène… Avec eux, on peut ensuite faire du plastique, du caoutchouc, du verre organique, du vernis, de la mousse, mais aussi du carburant. A la clé, un marché chiffré, au niveau mondial, en centaines de milliards d’euros.
La jeune société vise une production « pur sucre » | JÉRÔME GALLAND POUR LE MONDE
Marc Delcourt, qui s’affiche « volontiers écolo », pense à la planète« En termes de gaz à effet de serre, le gain est compris entre 0 % et 70 %, selon les végétaux utilisés », assure-t-il. Pour trouver les terres nécessaires, il faut« mettre fin au gaspillage alimentaire et terminer la réforme agraire ». Mais il pense aussi à l’addiction de nos sociétés au pétrole et au choc que sera l’inévitable cure de désintoxication.
« Si on ne fait rien aujourd’hui, le jour où on s’apercevra qu’il ne reste plus que dix ans ou vingt ans de réserves de pétrole, ce sera trop tard et on retournera à l’âge de pierre, prévient-il. Nous vivons dans un village mondial et, pour la première fois, nous sommes confrontés à un risque de régression générale. » Bien sûr, il ne prétend pas que ses plantes sucrières sont la panacée. Mais, il en est persuadé, « les bioénergies sont un morceau de la solution », qui passe aussi par « une nouvelle frugalité ».
Vouloir innover et réussir en France sonne comme un oxymore »
Son vrai ressort est de se vivre en « guerrier de la biotechnologie », décrypte toutefois Philippe Marlière. Il le dépeint en « sorte de héros, façon Superdupont », car, dit-il, « il faut aujourd’hui de l’héroïsme pour croire, seul ou presque, au génie français », tant « vouloir innover et réussir en France sonne comme un oxymore »« Il pense qu’il a un rôle à jouer, ajoute son partenaire. Son truc, c’est de lancer des choses, de créer des entreprises, d’inciter d’autres à encréer. »
Marc Delcourt le confirme : s’il fait un jour fortune, ce qui pourrait bien lui arriver, il en fera de l’argent utile, fonds d’amorçage ou capital-risque, pour « faire marcher le système de l’entrepreneuriat ». Il a déjà transféré ses actions à une holding personnelle dont la vocation est de réaliser des investissements.
L’affaire est bien engagée. Global Bioenergies, qui a levé 37 millions d’euros depuis sa création, emploie aujourd’hui une cinquantaine de personnes. Elle a signé des accords de partenariat avec des géants industriels, comme le chimiste français Arkema ou le constructeur automobile allemand Audi. Des discussions sont en cours avec une centaine d’entreprises intéressées par sa technologie, jusqu’au Brésil et aux Etats-Unis.
En octobre sera mis en service, près de Reims (Marne), un premier pilote industriel, d’une capacité de production annuelle de 10 tonnes d’isobutène. Un deuxième pilote, dix fois plus gros, est prévu sur le site de la raffinerie de Leuna, en ex-RDA. Les futures unités de production, elles, seront encore cent fois plus grandes. Marc Delcourt se voit déjà en roi du pétrole vert.
Voir aussi : le monde de demain selon Marc Delcourt
Demain : Ils feront le monde (17/43) Juli Zeh, écrivaine
Par Pierre Le Hir