samedi 29 juin 2013

Vendredi 28 juin : "La maison proche de la mer est aujourd’hui peut-être accessible, pourvu que vous soyez doté d'un talent à la négociation"

Immobilier : avec la baisse des prix, les bonnes affaires proches de la mer
Le HuffPost  |  Par Grégory Raymond

IMMOBILIER - Avec la conjoncture moyenne et les taux d'emprunt historiquement bas, c'est peut-être le moment pour vous de jeter un coup d’œil sur les résidences secondaires. N'avez-vous jamais rêvé de vous offrir ce petit coin de paradis loin de la grisaille de la ville ? La maison proche de la mer est aujourd’hui peut-être accessible, pourvu que vous soyez doté d'un talent à la négociation.
 Voici le topo : les acheteurs sont moins nombreux à cause de la crise, les vendeurs sont quant à eux en difficulté avec une fiscalité moins arrangeante. Les plus-values immobilières sont désormais taxées à 19% durant les cinq premières années, avec des exonérations progressives aboutissant à un impôt nul au bout de 30 ans. Avant la refonte de la fiscalité, les propriétaires bénéficiaient d'un abattement de 10% par année de détention après cinq ans de détention, ce qui aboutissait à un impôt nul au bout de 15 ans de détention. Du coup, les mouvements sont moins nombreux, ce qui a tendance à tirer les prix sérieusement vers le bas. Et l'offre ne manque pas.
 Près d'un ménage sur dix possède une résidence secondaire. Que ce soit au bord de la mer, à la montagne ou encore dans la région parisienne. Ce marché concerne environ 10% des biens immobiliers en France, indiquent Les Echos.
 "Le bon moment pour faire des affaires"
Si Emile Garcin constate que la vente des biens haut-de-gamme est à l'arrêt, "c'est également le bon moment pour faire affaires". Pour ce spécialiste de l'immobilier de prestige, certaines propriétés installées au cœur du Luberon ont vu leurs prix largement chuter. "Des baisses de l'ordre de 20% sont constatées dans la région", rajoute l'agence.
 Le Luberon n'est pas la seule région à constater de telles variations. Selon Philippe Pierrat, président du réseau immobilier L'Adresse, cela devrait inciter les particuliers à revenir sur ce marché. Avec un bémol toutefois, car les endroits huppés et recherchés ne subissent pas une chute de la demande. Adieu la petite maison avec vue sur la mer sur l'Île de Ré...

En revanche, de sacrées affaires sont relevées un peu partout. Le Calvados, où les Parisiens sont encore présents, profitent de gros rabais dans les négociations. A La Trinité-sur-mer (Morbihan), les très belles propriétés de bord de mer peuvent s'arracher 35% en dessous du prix constaté en 2009. Plus globalement, la Bretagne, Normandie ou les Pays de la Loire sont les bons endroits pour investir.
Bretagne et Normandie au top
Les zones plus particulièrement visées sont Granville, Cancale, Saint-Malo ou Paimpol. "Les acheteurs savent que le rapport de force est de leur côté", souligne un notaire de la région dans Le Monde. Dans le golfe du Morbihan, les prix chutent de 20% à 30% pour les grosses propriétés, et de 10% à 25% pour les appartements anciens.
 Dans les coins plus huppés de l'ouest, comme le bassin d'Arcachon, le nombre de vendeurs augmente mais les prix demandés manquent encore de réalisme. Selon Barnes, présent dans l'immobilier de prestige, les investisseurs potentiels font des offres à -30% directement, ce qui a le don de bloquer les propriétaires.
 La Côte d'Azur s'adapte peu à peu
Plus au sud, la côte landaise est également une zone intéressante pour les bonnes affaires. La situation du marché est en berne depuis 2007, note L'Express, constatant une chute de la demande de 45% par rapport à 2012. On peut réaliser quelques bonnes affaires du côté d'Hendaye, où les prix sont à la baisse depuis 4-5 ans. Seuls Capbreton, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz semblent échapper à cette dynamique.

Des Pyrénées-Orientales jusqu'à la Côte d'Azur, les prix ont également baissé mais pas autant qu'à l'ouest. Là où il faut regarder avec plus d'attention, c'est dans le périmètre des villes où les prix stagnent malgré la baisse de la demande. Vous aimez Cannes ? Découvrez plutôt Mandelieu-la-Napoule ou encore Agay.

Mais plus que le bord de mer, les affaires se font surtout dans certains villages ruraux, où les agences constatent des chutes de prix allant jusqu'à 35% pour des biens relativement modestes. "A la campagne, celui qui doit absolument vendre son bien n’a pas le choix, il doit baisser son prix", note Guy Hoquet dans Les Echos. Du coup, il y a des affaires à une heure et demie, deux heures de Paris, en Bourgogne, en Champagne, dans l’Auxerrois".


Jeudi 27 juin 2013 : Pour faire du vélo pendant les vacances !

La petite vidéo ici http://www.youtube.com/watch?v=8nrEtvu9Sp8 vous montre comment vous en servir : dans Google Maps, cliquez sur Itinéraire. Et au-dessus du point de départ "A" vous avez une icone "Vélo".

Les itinéraires à vélo de Google Maps disponibles en France

Par L'équipe Cnet | mardi 28 mai 2013
Proposée dans quelques pays d’Europe depuis presqu’un an, la fonction d’itinéraires à vélo de Google Maps débarque en France et dans cinq autres nouveaux pays.

En juillet 2012, Google améliorait son service de cartographie Maps en lui ajoutant, pour l’Europe, des informations destinées aux cyclistes comme les trajets privilégiés, les pistes cyclables, etc. Mais seul un petit nombre de pays (Royaume-Uni, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Norvège, Suède, Suisse) bénéficiait de la fonction de création d’itinéraires à vélo.

Aujourd’hui, Google annonce l’arrivée de cette fonction dans six autres pays qui sont la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Irlande, le Luxembourg et le Lichtenstein. Elle s’utilise exactement comme pour planifier un trajet en voiture, à ceci près que les routes préconisées seront adaptées aux deux-roues. La compréhension de la carte est facilitée par l’apparition d’une surcouche « A vélo » qui concentre l’affichage sur les sentiers, les pistes cyclables et les meilleures voies pour les cyclistes.

Une section destinée aux retours d’utilisateurs, ainsi que l’outil Google Map Maker, permet aux cyclistes eux-mêmes d’apporter des corrections et des précisions aux itinéraires conseillés par Google. (EP)

mercredi 26 juin 2013

Mercredi 26 juin 2013 : un parcours intéressant et des idées

Chenva Tieu, un Chinois à Paris

Déclaré inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel, l'UMP Chenva Tieu est contraint de renoncer à la primaire. Portrait d'un politique atypique.

Photo d'illustration
Photo d'illustration Sipa Press
Chenva Tieu ne se considère pas comme "un professionnel de la politique". Contrairement à ses anciens concurrents aux municipales UMP à Paris qui, dit-il, ont une "dépendance statutaire et alimentaire" à leur fonction. Le voilà contraint de se retirer des municipales UMP à Paris en raison de l'invalidation par le Conseil Constitutionnel de ses comptes de campagne pour les législatives 2012. Mais à l'entendre, cela ne relève en aucun cas de l'amateurisme. Il préfère évoquer un coup du destin et "la lenteur de la bureaucratie française" : après la mort de son mandataire, il a dû fournir une attestation de décès, clôturer son compte de campagne puis en ouvrir un nouveau. Résultat, explique-t-il, des dizaines de jours perdus et des créances d'une valeur de 4 600 euros qu'il a été obligé de régler lui-même, ce qui est formellement interdit lors d'une campagne. Avant de se lancer dans les municipales, il a d'ailleurs consulté trois avocats qui ont tous considéré que "le risque de condamnation était "raisonnable, voire minimum".

Le candidat malheureux refuse de jouer les victimes et d'invoquer la théorie du complot. Mais il évoque tout de même des ennemis à l'extérieur et surtout à l'intérieur de sa famille politique : "À l'UMP, tout le monde sait que je suis favorable au mariage pour tous. J'ai été hué, écarté, défoncé dans les médias." Ou encore, faisant allusion à son homosexualité et ses origines asiatiques : "On m'a accusé de communautarisme parce que je me suis présenté dans le 13e (un quartier à forte immigration asiatique, NDLR) et que je suis favorable au mariage gay." Mais avant de se lancer en politique, Chenva Tieu explique s'être préparé à "se faire essorer mentalement". Heureusement pour lui, "la flèche ne rentre pas dans la chair". Et puis Chenva Tieu n'est pas non plus un novice, même s'il se défend d'être une "marque" comme NKM ou Rachida Dati. Lorsqu'il se présente aux législatives dans la dixième circonscription parisienne, il obtient plus de 35 % des voix, le meilleur score de l'est de la capitale. Sa martingale politique, il la tire de son expérience d'entrepreneur : "Je veux bien qu'on parle des crèches, mais ce n'est pas le plus important. Moi je veux parler de renouveau économique." En chinois, faire affaire se dit "tripoter avec la vie". Il poursuit : "La mobilité, c'est le mouvement. Le mouvement, c'est la vie. Et la vie, c'est la croissance." Puis il éclate de rire : "C'est mon côté chinois !"

"J'ai appris le français par téléchargement"
Des vies, Chenva Tieu en a eu plusieurs. Celle de migrant d'abord. Chassé du Cambodge par les Khmers rouges, il rejoint la France avec sa mère à l'âge de 12 ans. Il commence alors à "planter ses racines dans la terre de France". Il loge dans les tours du 13e et goûte pour la première fois à la pauvreté. S'il reconnaît avoir "toujours grandi dans l'amour", il vit douloureusement cette période de sa vie : "Ma mère, la troisième femme de mon père, qui n'avait jamais eu besoin de travailler, a commencé à faire la plonge. Je voyais ses doigts et ses mains souillés par une réalité quotidienne difficile." Il découvre également l'école et les joies de la langue française qu'il a eu beaucoup de difficultés à apprendre. Il doit son salut à un professeur d'histoire-géographie qui vient le voir à la fin du cours pour lui suggérer une méthode : "Tu es vraiment nul. Tu vas apprendre tes cours par coeur." "J'ai appris le français par téléchargement et j'ai eu des notes exceptionnelles à partir de ce moment-là", explique-t-il. Il a également connu la bourgeoisie parisienne. Lorsque son père, dirigeant d'entreprise, le rejoint en France, il achète une pizzeria avenue Hoche pour la transformer en restaurant chinois. "J'ai appris les codes implicites, silencieux. Comment se tenir à table, les week-ends à la campagne. Je fréquentais deux mondes..."

En pleine période de révision pour le bac, il subit un électrochoc. Voyant passer ses camarades avec des enveloppes kraft entre les mains, il demande à l'un d'eux à quoi elles servent. Il découvre alors un nouveau monde : les inscriptions aux études supérieures. "J'ai vécu comme une injustice de ne pas avoir été informé des modalités d'inscriptions", raconte-t-il. Il est pourtant reçu à l'université Paris-Dauphine grâce à une mention bien au bac, puis commence une carrière d'entrepreneur dans les services financiers et la production audiovisuelle qu'il réussit avec brio. Chenva Tieu devient riche.

"Il n'y a pas de renouvellement des élites en France"
Son père meurt en 1995 d'une longue maladie et sa mère en 2000 d'une rupture d'anévrisme. L'entrepreneur ne parvient pas à faire son deuil et se réfugie dans le travail. En 2004, il décide de vendre une de ses sociétés et pour "décélérer", dit-il. Il va alors se consacrer à des activités associatives et prendre une revanche sur l'ostracisme qu'il a subi à l'école : il crée "Les entrepreneurs de l'excellence" pour inciter les adolescents à se tourner vers des filières sélectives, préside la chaire Management et diversité de son ancienne université et crée le Club du XXIe siècle, qui rassemble l'élite républicaine issue de la diversité : "Il n'y a pas de renouvellement des élites en France. 400 personnes ont les manettes du CAC 40, de la politique et des médias", déplore-t-il. Pourtant, après avoir participé aux régionales de 2010 avec Valérie Pécresse, lorsque Jean-François Copé lui demande quel rôle il veut jouer à l'UMP, il répond : "Tout sauf la diversité." Le voilà donc chargé de s'occuper des relations avec l'Asie. 

Depuis la mort de ses parents, il passe d'ailleurs beaucoup de temps dans cette région du monde dont "la croissance peut être profitable à la France". Et se consacre à tout ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire auparavant. Sur les conseils d'un ami, il se lance dans la rédaction d'un livre : "Je rentrais de boîte, bourré à 4 heures du matin et j'ai commencé à écrire n'importe quoi. Ça a commencé par une conversation posthume entre moi et mon père et ça a donné ça (il montre son livre, NDLR) : Manuel de chinoiseries à l'usage de mes amis cartésiens. Selon lui, la France a encore beaucoup à apprendre de la Chine "qui possède une supériorité mentale, car elle pratique naturellement le triptyque passé-présent-futur en s'appuyant sur sa civilisation, son poids économique et le rang qui sera le sien dans le concert des nations". Il poursuit : "La France a la possibilité de pratiquer le triptyque. Elle peut s'appuyer sur la richesse de son passé. Sur sa cinquième place mondiale au niveau économique. Mais elle a plus de mal à élaborer son futur." 

mardi 25 juin 2013

Mardi 25 juin 2013 : Volez au dessus de la Seine, à 2 pas du bureau !



Qui n’a jamais rêvé de voler comme un oiseau ou de nager comme un dauphin ? Testez le Flyboard. 
A partir d’aujourd’hui, cette activité née en France en 2011 de l’imagination du champion du monde de jet ski Franky Zapata, débarque en Ile-de-France. 
Mathieu Lanternier et Nicolas Guitelle viennent d’ouvrir leur entreprise à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). L’occasion pour tous les amateurs de sensations fortes de se prendre pendant une demi-heure pour Iron Man.
Regardez la vidéo, c'est stupéfiant et à 2 pas du bureau ? On y va tous ensemble ?

vendredi 21 juin 2013

Jeudi 20 juin 2013 : Les 12 technologies numériques qui vont changer le monde (pas moins !)

http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/06/20/12-technologies-changeront-monde-mettront-beaucoup-gens-chomage-243522?imprimer=1

Un rapport de McKinsey liste des innovations qui auraient un impact économique colossal. Mais que faire des emplois devenus obsolètes ou non compétitifs ?


« Les Temps modernes » de Charles Chaplin (Collection AlloCiné)
L’institut de conseil McKinsey a publié un rapport en mai intitulé « Technologies de rupture : des avancées qui changeront la vie, le commerce et l’économie mondiale ». Dans ce document de 180 pages, douze innovations sont listées, toutes capables de modifier le monde à l’horizon 2025.
Une technologie dite « de rupture » a une particularité : comme l’indique son nom, elle rompt avec le marché existant – qu’elle altère ou détruit – et modifie le paysage économique en profondeur. Les exemples ne manquent pas dans l’histoire récente : les moteurs ont rendu la force animale obsolète, le téléphone a signé la mort du télégramme, la photographie numérique a enterré l’argentique...

Impact économique et capacité de rupture

Les années 2000 ont aussi eu leur lot de ruptures technologiques « en devenir » avec par exemple le téléchargement face à l’achat de formats physiques, le livre numérique, l’e-commerce...
La liste dressée par les experts de McKinsey n’est pas exhaustive mais s’articule autour de deux critères : l’importance de l’impact économique et sociétal de ces innovations et leur capacité à rompre réellement avec le marché existant. Les douze innovations :
  • Internet mobile : accroissement et baisse du coût de la connectivité entre Internet et terminaux mobiles ;
  • automatisation du travail intellectuel : création de logiciels et système intelligents aux capacités de jugement et de traitement de la connaissance affinées ;
  • Internet des objets communicants/connectés : création de réseaux de capteurs à bas prix collectant des données, les analysant et agissant en fonction ;
  • l’informatique en nuage (cloud) : système d’hébergement des fichiers et services sur des serveurs distants ;
  • robotique avancée : des robots aux sens, à la dextérité et l’intelligence améliorés, utilisés pour automatiser davantage de taches voire « augmenter » les humains eux-mêmes ;
  • véhicules autonomes : véhicules capables de se déplacer avec peu ou sans intervention humaine ;
  • génomique nouvelle-génération : séquençage du génome amélioré, plus rapide et à moindre coût, grâce aux innovations dans l’analyse des données et la biologie synthétique ;
  • stockage de l’énergie : systèmes et terminaux capables de stocker l’énergie en plus grande quantité et plus longtemps (essentiellement des batteries) ;
  • impression 3D : technique de fabrication additive qui consiste à créer des objets depuis un modèle numérique en superposant de fines couches de matériaux ;
  • matériaux avancés  : matériaux aux caractéristiques et fonctionnalités supérieures (dureté, résistance, durabilité, élasticité, conductivité...) ;
  • exploration et forage avancés : techniques permettant l’exploitation de ressources pétrolifères et gazières jusqu’alors inaccessibles ;
  • énergies renouvelables.

Une création de richesse astronomique

Selon le rapport, le gain pour l’économie mondiale sera considérable : entre 10 000 milliards et 25 000 milliards d’euros par an en 2025. L’essentiel venant de l’Internet mobile (entre 3 000 milliards et 8 000 milliards d’euros), suivi de l’automatisation du travail intellectuel, les objets connectés et le cloud.

Projections du rapport McKinsey sur le poids économique des nouvelles technologies(Capture d’&eacute ; cran)
Les experts ne vantent pas seulement la croissance colossale des bénéfices pour l’économie mondiale.
Le coût des traitements des maladies chroniques pourrait être réduit grâce à des capteurs sanitaires connectés, l’électricité et l’eau seraient gérées plus efficacement, des exosquelettes aideront des personnes handicapées à retrouver leur motricité, les OGM seront plus performants... on pourrait même procéder à l’augmentation des capacités de l’être humain.

Et les emplois dans tout ça ?

Sauf qu’un détail vient noircir le tableau. Ce processus de rupture décrit par Joseph Schumpeter en 1942 répond au nom de « destruction créatrice ». Et il faut attendre la conclusion du rapport pour que soit évoqué l’autre versant de la pièce : quid des emplois devenus inutiles, obsolètes ou non compétitifs ?
Sans même aborder les questions d’éthique qui se poseront nécessairement autour de l’usage de ces technologies, il existe des impératifs pratiques auxquels ne répondent pas vraiment les auteurs.
Dans le monde décrit par le rapport, que fait-on des :
  • professeurs lorsque les logiciels d’apprentissage seront si performants qu’ils s’adapteront parfaitement aux besoins de l’enfant ?
  • médecins et chirurgiens lorsque des capteurs sanitaires implantés vous tiendront au courant de votre état de santé et que des machines se chargeront de vous opérer ?
  • femmes de ménages et aides aux personnes lorsque des robots domestiques pourront remplir la plupart de leurs taches ?
  • des ouvriers, manutentionnaires et ingénieurs lorsque l’automatisation du travail manuel et intellectuel les aura remplacés ou que l’imprimante 3D aura détruit certains écosystèmes industriels ?
  • chauffeurs de taxis, de bus ou de camions lorsque les voitures seront autonomes ?

Désœuvrement, chômage et inégalités

Les auteurs du rapport eux-mêmes évoquent la problématique :
« La nature du travail va changer, et des millions de personnes auront besoin de nouvelles compétences. Il n’est pas étonnant qu’une nouvelle technologie rende certaines formes de travail humain inutile ou non-compétitif. »
Selon les experts de McKinsey, ce processus a toujours bénéficié à la société, en créant plus d’emplois qu’il n’en détruisait. Ils s’alarment cependant que l’essor de l’automatisation n’inverse la balance, accroisse le chômage et creuse les inégalités entre les travailleurs très qualifiés et ceux qui auront reçu une formation de moindre qualité.
Le rapport exhorte donc gouvernements et employeurs à prendre le temps de réfléchir au meilleur moyen d’appréhender ces technologies dont l’essor ne peut de toute manière être stoppé.

Les classes moyennes sacrifiées au profit d’une élite

Si les experts de McKinsey semblent minimiser l’impact des technologies de l’information et de la connectivité sur l’emploi, d’autres auteurs se font nettement plus alarmistes.
Dans un livre intitulé « Who Owns the Future » (à qui appartient le futur) – paru presque en même temps que le rapport – l’essayiste américain Jaron Lanier, pionnier de la réalité virtuelle, met en garde contre les technologies digitales utilisées pour briser les marchés, éliminer les emplois et concentrer la richesse entre les mains d’une élite.
Il s’appuie notamment dans le préambule sur l’exemple de Kodak :
« Au sommet de sa puissance, la société de photo Kodak employait plus de 140 000 personnes et valait 28 milliards de dollars. Ils ont même inventé le premier appareil photo numérique. Mais aujourd’hui, Kodak est en faillite et le nouveau visage de la photo digitale est devenu Instagram. Quand Instagram a été vendu à Facebook pour un milliard de dollars en 2012, la société employait treize personnes. »
Les solutions proposées par l’auteur – cesser de livrer gratuitement nos informations personnelles aux entreprises, voire les monétiser – peuvent bien être jugées trop légères ou taxées d’utopisme, elles ont le mérite de créer le débat sur l’un des grands problèmes de la prochaine décennie.

Source :
 



mercredi 19 juin 2013

Mercredi 19 juin 2013 : le rangement de votre bureau révèle votre caractère, découvrez-le !


L'aspect d'un bureau de travail peut parfois traduire l'état d'esprit ou des traits de caractères de son occupant.
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Le 24 mai a eu lieu la première journée mondiale du rangement de bureaux, une initiative innovante, destinée à toutes les entreprises. L'objectif: réunir tous les salariés afin que tout le monde mette de l'ordre sur ses bureaux, les espaces communs de l'entreprise, afin d'améliorer les espaces de travail. Une occasion de faire le point sur les différents profils d'employés, et leur environnement de travail respectif.Hamid Aguini, Directeur du centre de formation Relation & Performance, a répertorié 6 types d'environnement à partirdu «process comm», initié par Taibi Kahler, chercheur américain. «Chaque profil d'employé a une façon de mettre en scène son espace de travail. Cette mise en scène peut à la fois être consciente ou inconsciente, et révéler des pans de leur personnalité» analyse Hamid Aguini.
• Le rêveur (10%* de la population européenne) est un profil que l'on retrouve souvent dans les métiers où il faut travailler seul, en petit comité, et surtout avec peu de contacts humains. Le rêveur a besoin de tranquilité, et de retrait par rapport à l'ambiance de l'entreprise. Sur le bureau du rêveur, on retrouvera des images de paysages, ou des objets rappelant la nature, où il peut se ressourcer dès qu'il le peut, s'y sentir à l'aise. Il travaille dans un endroit qu'il esthétise lui-même, et qui correspond à son havre de paix.
• L'empathique (30% de la population européenne) est le profil le plus répandu. Il a besoin d'être en contact avec son entourage, d'évoluer dans un environnement où ça bouge, où les gens autour de lui le sollicitent. Il a besoin d'être reconnu pour ce qu'il fait. C'est pourquoi son espace de travail sera rempli d'éléments vivants, qui vont de pair avec son tempérament: des photos d'êtres humains (famille, relations professionnelles, amis, idoles...) qui signifient quelque chose à ses yeux. L'empathique ressent un besoin constant de se sentir entouré, jusque dans la décoration et l'aménagement de son bureau.
• Le travaillomane (25% de la population européenne) est quelqu'un qui est complètement focalisé sur le travail. Employé compétent et bosseur, son bureau rappellera l'entreprise dans laquelle il évolue: tableaux siglé du logo de l'entreprise, fournitures de bureau de l'entreprise (stylos, mugs, coque de téléphone), le travaillomane est très «corporate» et son environnement de travail est entièrement dédié à son entreprise. On retrouve le retrouve souvent à des postes de responsabilité. Comme l'empathique, le travaillomane a besoin d'être reconnu.
• Le persévérant (10% de la population européenne) est lui-aussi focalisé sur le travail. Mais il l'est davantage pour les normes qui sont liées à sa profession. Le persévérant est entièrement dévoué à l'entreprise, et se battra pour que ses valeurs soient respectées. Ainsi, son espace de travail sera aussi pragmatique que lui, et assez similaire à celui du travaillomane: un espace plutôt froid, impersonnel, et très bien rangé. À l'intérieur, très peu de fioritures où d'objets qui pourraient dévoiler des indices sur sa personnalité.
• Le promoteur (5% de la population européenne) est un profil très fréquent dans les milieux créatifs, comme la mode ou la publicité. Il a besoin de se sentir sans cesse stimulé par son entourage. De son côté, il fait tout pour stimuler les autres, en misant tout sur la nouveauté. C'est un personnage qui essaie d'être singulier et fait tout pour attirer l'attention. Sur le bureau du promoteur, on retrouve des gadgets éparpillés, des éléments de décoration insolites ou à la mode, que n'importe qui remarquera en passant lui rendre visite, et lui fera remarquer.
• Le rebelle (20% de la population européenne) est un profil qui, comme le promoteur, aime attirer l'attention. À la différence qu'il agira dans un esprit de décalage avec celui de l'entreprise. Il prend le contrepied de son entreprise, et cherche à surprendre en faisant le contraire de ce que l'on attend. Il se démarque aussi par son humour et son second degré, qu'il cherche à tout prix à mettre en avant. Il veut être connu pour cela. Dans l'espace de travail du rebelle, on retrouvera tout ce qui n'a pas sa place dans l'entreprise: des éléments drôles et/ou excentriques dans un milieu strict et vice-versa, par exemple.
* Les chiffres sont issus du livre Comment leur dire... de Gérard Collignon, psychologue français.

mardi 18 juin 2013

Mardi 18 juin 2013 : Chant, la France a du choeur !


Jusqu'au 15 juin, la 6e Biennale d'art vocal réunit à Paris les meilleures formations. 
Enquête sur la pratique chorale dans notre pays.
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Les Arts FlorissantsAccentus, Les Éléments… Ces chœurs professionnels ont tous les deux ans les honneurs de la Biennale d'art vocal, qui se tient actuellement à la Cité de la musique. Mais ils ne sont pas les seuls dignes représentants de la vitalité du chant choral en France. Selon une enquête du ministère de la Culture, on compte une chorale pour 6000 habitants. Certes, il y en aurait une pour 1300 outre-Rhin… Notre pays ne possède pas la tradition vocale d'autres pays européens, où le chœur occupe toujours une place de choix…
Si le succès du film Les Choristes, en 2004, a pu susciter des vocations, le nombre de formations, d'amateurs comme de professionnels, est en hausse constante depuis les années 1980. En 2008, lors du dernier pointage du ministère de la Culture, leur nombre s'élevait à 10.000. Et le phénomène ne semble pas près de s'émousser.
Avec 77 % de chœurs implantés en zone urbaine, l'Ile-de-France reste l'un des bastions de la discipline. Les formations d'amateurs de haut niveau, comme le Chœur de l'Orchestre de Paris ou le Chœur Vittoria d'Ile-de-France, ont réussi, ces dernières années, à se hisser au rang d'institutions. Aujourd'hui, elles sont dirigées par deux chefs d'une rare exigence: Lionel Sow pour l'Orchestre de Paris, Michel Piquemal pour Vittoria. L'un et l'autre mènent une politique de recrutement très active et affichent des ambitions qui n'ont rien à envier à leurs homologues professionnels. Les deux formations affichent aussi une bonne santé discographique qui tranche sur un marché en berne: en 2011, l'enregistrement du Requiem de Fauré par l'Orchestre de Paris a occupé plusieurs semaines d'affilée le top 3 des ventes de musique classique. Début 2013, c'était au tour du Chœur Vittoria de recueillir les éloges de la presse spécialisée, avec une messe pourtant inédite de Martial Caillebotte.
Le chant choral français n'est pas l'apanage de Paris. En régions, plusieurs festivals proposent, l'été, des académies qui ont trouvé leur public et attirent les choristes passionnés. C'est le cas du Festival de l'abbaye de Sylvanès (Aveyron). Depuis vingt-quatre ans, son académie de chœurs ne désemplit pas. Au point qu'il a fallu créer il y a trois ans une seconde académie, consacrée au chant baroque. Ses grands concerts du 15 août, auxquels participent 90 à 120 chanteurs amateurs sous la baguette de Michel Piquemal, font toujours abbatiale comble. «L'académie fait maintenant face à une demande telle que nous sommes contraints d'opérer une sélection un peu plus sévère qu'au début, précise Michel Wolkowitsky, directeur du festival. Et pour cause. «Durant trois semaines, les académiciens côtoient musiciens et chanteurs professionnels, de grands solistes, un chef de renom, travaillent avec deux chefs de chœur assistants, deux pianistes… Une opportunité rare pour des choristes amateurs.»
Ces rencontres entre amateurs et professionnels ne demandent qu'à se multiplier. «Le premier problème, en France, est la mauvaise image que les choristes amateurs ont d'eux-mêmes», explique Bruno Rastier, délégué général du chœur professionnel Arsys Bourgogne. Il y a quatre ans, Arsys, dirigé par l'une des figures du chant choral français, Pierre Cao, a lancé sa Tournée générale. Il s'agit d'une série annuelle de concerts durant laquelle le chœur travaille et se produit aux côtés de quatre ou cinq ensembles amateurs de la région. «Avec 400 chœurs, la Bourgogne est l'une des plus chantantes des régions, poursuit Bruno Rastier. Mais il s'agit d'un territoire assez rural, les amateurs ont peu d'occasions de côtoyer des pros, alors qu'ils ne demandent qu'à être conduits sur une voie plus qualitative. Il nous a donc semblé important d'aller à leur rencontre.»
La tournée générale 2013 d'Arsys, qui a débutée jeudi, s'achèvera le 15 juin. Elle n'est qu'un exemple parmi d'autres des efforts de la Bourgogne pour organiser ces rencontres entre amateurs et professionnels, et promouvoir le chant choral. Car, depuis décembre 2010, le conseil régional, avec l'appui de sa Mission voix (des missions ont été créées par le ministère à la fin des années 1970 pour favoriser la décentralisation culturelle, NDLR) et sur l'initiative d'Arsys Bourgogne, s'est doté d'un outil unique en son genre: une Cité de la voix, installée dans les anciens hospices de Vézelay, aux pieds de la basilique. Avec trois salles de répétition, un auditorium d'une centaine de places, un studio d'enregistrement, six studios pour l'accueil d'artistes en résidence, cet espace de 1200 mètres carrés a vocation à réunir amateurs et professionnels sous un même toit.
«Des initiatives nécessaires mais insuffisantes», estime Bruno Rastier. Selon lui, si le milieu amateur n'est pas assez organisé, c'est avant tout un problème d'éducation à l'école. Un sentiment partagé par le compositeur Franck Krawczyk. Collaborateur privilégié de Laurence Equilbey et d'Accentus - qui lui doit son plus gros succès discographique, Transcriptions -, il a travaillé une année durant avec une centaine de choristes amateurs, adultes et enfants, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines en vue d'un concert le 14 juin. «Dans la culture nordique ou anglo-saxonne, on chante en chœur à l'école dès 3 ans, observe Franck Krawczyck. Cette pratique décomplexée, à un âge où l'on ne se pose pas la question de savoir si l'on est professionnel ou amateur, est déterminante pour la future appréhension de la musique par les jeunes adultes.»
Et Bruno Rastier de renchérir: «En France, les choristes amateurs représentent plusieurs milliers d'ambassadeurs potentiels de la musique classique.» Dommage que l'on s'en serve si peu.
6e biennale d'art vocal, jusqu'au 15 juin à la Cité de la musique (Paris XIXe).www.citedelamusique.fr

lundi 17 juin 2013

Lundi 17 juin 2013 : 5 conseils pour votre bien-être au travail


VIE PROFESSIONNELLE - En moyenne, un Français passe près de 40 heures par semaine au travail et près de 1500 par an. Quand on additionne à cela les heures passées à dormir, à s'occuper des tâches ménagères, à prendre soin des enfants, il reste (trop) peu de temps pour soi.
Alors, pour éviter la dépression nerveuse et se réserver des moments de joie dans ce monde de brutes, il serait bon de rendre son environnement de travail un tant soit peu agréable. On ne parle pas ici de se déguiser en lapin ou de cuisiner des muffins tous les jours. Mais quelques petits riens peuvent faire la différence. La preuve par 5.
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1. Transformez votre colère en quelque chose de positif
On appelle cela l'"office rage" ou "colère au travail" et ça peut arriver très vite. Une remarque, un mail mal tourné, une chaise de bureau mal réglée, la crise de nerfs guette.
Mais comment gérer l'énervement? Selon une étude de la Harvard Medical School, il ne servirait à rien de le réprimer. C'est un peu comme le principe de la catharsis d'Aristote: exprimer ses passions permettrait de trouver un épanouissement personnel... et d'éviter de lancer son clavier à travers l'open-space.
Comme l'a expliqué le psychiatre George Vaillant, qui a dirigé l'étude, à nos confrères de Capital.fr: "Les gens assimilent la colère à une émotion terriblement dangereuse et sont encouragés à pratiquer la pensée positive. Nous trouvons cette approche dévalorisante et dommageable dans la mesure où elle consiste à nier la réalité."
Selon l'étude, la colère pourrait même être mise à profit. Elle donnerait la force nécessaire pour dire non ou pour demander cette promotion dont on rêve depuis des années. "La colère permet d’oser, de poser des limites ou de formuler des exigences", explique Etienne Roy, auteur de l'ouvrage Du bon usage des émotions au travail.
Attention cependant, rien ne sert d'être agressif. Il suffit juste de canaliser ce qu'il faut de courage pour aller de l'avant. Pas toujours facile quand on a des collègues un peu trop bruyants:
2. Prenez le temps de prendre l'air
On vient de le voir, il est possible de transformer son ras-le-bol en quelque chose de positif. Mais pour y arriver, mieux vaut s'aérer la tête pour prendre du recul. D'où le bienfait des pauses.
Certes, le temps de pause légal est de 20 minutes toutes les 6 heures de travail. Mais de multiples études prouvent que la productivité au travail est accrue par un petit temps de pause par heure. Pas étonnant, donc, de voir de grandes entreprises comme Apple, Facebook ou Youtube ouvrir des espaces détente pour permettre à ses employés de se reposer, lire, jouer ou faire du sport entre deux sessions de travail.
Voici par exemple à quoi ressemblent les locaux de Facebook :
Il a aussi été prouvé que changer d'environnement accroissait la créativité. Saisissez donc la moindre occasion pour vous échapper du bureau. Rendez visite à ceux du bureau d'à côté, allez prendre un café, passez un coup de fil dans le hall de l'immeuble... Il s'agit ici de ne pas tomber dans une routine contre-productive. "Quand le contexte extérieur est varié, l'information est enrichie. Cela ralentit la perte de mémoire”, a déclaré le psychologue Robert Bjork au New York Times.
Rappelons aussi qu'une marche de 10 minutes servirait à augmenter la concentrationpour les deux heures qui suivent.
3. Ne martyrisez pas votre corps
Il a été prouvé que rester plusieurs heures d'affilée sur une chaise de bureau pouvait avoir de graves conséquences pour la santé: cancer colorectal, diabète, obésité, mal de dos,etc.
Il est donc conseillé de se lever de sa chaise au moins une fois par heure pour reprendre une position normale. N'importe quel prétexte est valable: jeter des papiers à la poubelle, discuter avec la réceptionniste ou aller reprendre un café (rien à voir avec celui que vous aurez pris pour la pause, voir notre point numéro 2). Cela permet en plus de s'étirer et de se masser les yeux un moment.
Quelques conseils pour rester assis moins longtemps dans notre diaporama situé en bas de cet article.
4. Créez un espace de solidarité
Sur son site Internet, le Ministère du travail a publié "10 solutions pour améliorer la santé psychologique au travail". Parmi les solutions, figure celle-ci : " Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail. Restaurer des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail".
Des espaces de discussion? Même si cette proposition s'adresse en premier lieu aux dirigeants, force est de constater qu'elle s'applique aussi aux employés, car comme le souligne le conférencier Philippe Laurent dans une tribune parue dans Lexpress.fr, " l'ambiance de travail est aussi vitale que l'oxygène dans l'air."
D'où l'utilité d'éviter les conflits avec ses collègues ou, si c'est impossible, de crever l'abcès immédiatement, le tout dans le but de créer un climat de confiance. Comme le souligne le magazine spécialisé La Vie Eco, une bonne atmosphère dans le bureau permettra de ne pas créer de jalousie et de travailler sans la pression du jugement des autres.
Et, avantage sans pareil, même si ça sonne un peu comme un cliché: quand l'ambiance est sympa, on traîne quand même moins les pieds pour aller au boulot. On imagine que ces gens-là, par exemple, ils ne traînent pas les pieds:
5. Séparez travail et vie privée
Une enquête publiée en 2012 a tiré la conclusion que le domaine du travail empiète de plus en plus sur celui de la vie privée. Le chapitre intitulé "destruction du quotidien", précise que "l’intensité du travail rend le quotidien plus pénible et sollicite l’implication de la personne, ce qui n’est pas sans lien avec sa fatigue. Tout travail de la sorte implique alors des moments de répits que la vie privée doit pouvoir offrir."
Ici, la logique est la même que pour les petites pauses toutes les deux heures (voir le point numéro 2), mais sur le long terme: pour éviter la surchauffe, mieux vaut faire totalement abstraction du travail quand on rentre chez soi et s'aménager des temps de repos et dormir.
Bonne nouvelle: cette année, le Ministère de la réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique a publié un rapport avec plusieurs solutions permettant d'articuler vie professionnelle et vie personnelle: assouplissement du temps de travail, meilleurs congés parentaux, temps partiel annualisé... Allez, haut-les-coeurs!
Si vous n'arrivez vraiment pas à déconnecter, c'est peut-être parce que vous êtes accro au boulot. Quelques conseils:
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