jeudi 10 juillet 2014

jeudi 31 juillet : La CEDH valide l'interdiction du voile intégral en France

http://mobile.lepoint.fr/societe/la-cedh-valide-l-interdiction-du-voile-integral-en-france-01-07-2014-1842240_23.php
et : http://mobile.lepoint.fr/societe/femmes-voilees-en-france-un-long-bras-de-fer-30-06-2014-1841897_23.php?type=acc

 

La CEDH valide l'interdiction du voile intégral en France




mercredi 30 juillet : Une cabine de téléconsultation contre la désertification médicale

Une cabine de téléconsultation contre la désertification médicale


mardi 29 juillet : un-site-collaboratif-pour-sortir-en-banlieue-parisienne


un-site-collaboratif-pour-sortir-en-banlieue-parisienne


lundi 28 juillet, 2e : Métiers d'avenir: D'ici 2022, fortes créations d'emploi dans les soins et services à la personne

Métiers d'avenir: D'ici 2022, fortes créations d'emploi dans les soins et services à la personne



lundi 28 juillet : "L'économie collaborative finira par bouleverser tous les secteurs d'activité"


"L'économie collaborative finira par bouleverser tous les secteurs d'activité"



vendredi 25 juillet, 2e : Vidéo : ce film donne vie aux peintures de Edward Hopper

Vidéo : ce film donne vie aux peintures de Edward Hopper



vendredi 25 juillet : Poppy l’humanoïde assemblé en accéléré

http://mobile.lemonde.fr/sciences/video/2014/06/20/poppy-l-humanoide-assemble-en-accelere_4442487_1650684.html

Poppy l’humanoïde assemblé en accéléré



jeudi 24 juillet : Les fermes urbaines débarquent à Lyon

http://mobile.lepoint.fr/environnement/les-fermes-urbaines-debarquent-a-lyon-04-07-2014-1843259_1927.php

Les fermes urbaines débarquent à Lyon



mercredi 23 juillet, 2e : Emploi des cadres: La grisaille en 2014, avant l’embellie en 2015 et 2016

http://m.20minutes.fr/economie/1414103-emploi-cadres-grisaille-2014-avant-embellie-2015-2016

Emploi des cadres: La grisaille en 2014, avant l’embellie en 2015 et 2016



mercredi 23 juillet : net-à-porter, marchands de classe



mardi 22 juillet : des drones traversent et filment un feu d'artifice



lundi 21 juillet : la méditation améliore le cerveau !

http://mobile.lepoint.fr/sante/la-meditation-ameliore-le-cerveau-05-07-2014-1843575_40.php



jeudi 3 juillet 2014

Vendredi 18 juillet : Les chemins des Incas inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco

http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2014/06/21/les-chemins-des-incas-declares-patrimoine-mondial-de-l-unesco_4442961_3222.html#xtor=RSS-3208

Les chemins des Incas inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco

Les Chemins des Incas (Qhapaq Nan), un chef-d'œuvre d'ingénierie préhispanique qui traverse de part en part l'Amérique du Sud, a été inscrit,  samedi 21 juin, au patrimoine mondial  de l'Unesco, a annoncé le Comité à Doha.
Cette voie royale millénaire relie aujourd'hui le Pérou, le Chili, la Colombie, l'Equateur, l'Argentine et la Bolivie. Il s'agit d'un entrelacement de routes construites sur une période de 2 000 ans et culminant parfois à plus de 5 000 mètres d'altitude.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_incas
Les Chemins incas (espagnol : Caminos del Inca) étaient un immense réseau de routes construites à l'époque de l'empire Inca qui convergeaient vers la capitale Cuzco (qui en quechua signifie le « nombril du Monde »). Traversant les Andes et atteignant des altitudes supérieures à 5 000 mètres, les chemins reliaient les différentes régions de l'empire Inca du nord de la capitale provinciale de Quito jusqu'au sud de l'actuel Santiago du Chili. Le réseau de routes couvrait environ 22 500 kilomètres et ouvrait l'accès à un territoire de trois millions de kilomètres carrés.
Comme les Incas ne faisaient pas usage de la roue pour leurs transports, et ne possédaient pas de chevaux, avant l'arrivée des Espagnols au Pérou au xvie siècle, les chemins n'étaient empruntés que par des marcheurs, parfois accompagnés d'animaux de bâts, généralement des lamas.
http://www.chemin-inca.com/photos/index.php?lg=fr









jeudi 17 juillet : Les "frenchies" des nouvelles technologies, petits mais costauds?

http://www.lejdd.fr/Economie/Les-frenchies-des-nouvelles-technologies-petits-mais-costauds-672620

Les "frenchies" des nouvelles technologies, petits mais costauds?

LA VIE EN NUMÉRIQUE - Chaque semaine, Camille Neveux, journaliste au service Economie du JDD, décrypte le monde des nouvelles technologies et leurs usages. Cette semaine : le "French Tech Festival" clôt sa tournée à New York avec la "French Touch Conférence" jeudi et vendredi. Les petits Français s’imposent peu à peu parmi les grands.
Deux secrétaires d’Etat, Fleur Pellerin et Axelle Lemaire, 300 invités et 60 speakers dont Jean-Baptiste Rudelle (patron de Critéo), Ludovic Le Moan (Sigfox), Marcello Conviti (Carmat), des représentants de Shopmium, Vestiaire collective… Lancée dans la foulée du French Tech Festival, qui réunit 110 événements dans toute la France durant le mois de juin, la "French Touch Conférence" compte bien vendre sur la scène américaine, jeudi et vendredi les compétences des petits frenchies. "Le système français est structuré, avec de nombreuses aides et au final beaucoup d’argent, souligne Gaël Duval, président du comparateur de prix jechange.fr et co-fondateur de France Digitale, aux manettes de l’événement. Les incubateurs fonctionnent très bien, beaucoup de Français sont partis montrer la voie à l’étranger… Nous avons tout pour plaire et réussir!"
Depuis plusieurs mois, la "French Tech" montre ses muscles. Tout est parti de la révolte dite "des pigeons", en octobre 2012, suivi par le fiasco Dailymotion et le clash entre le ministre Arnaud Montebourg et Yahoo !, en mai 2013. "L’histoire de Dailymotion a été vécue comme une claque, un bad buzz, rapporte Gaël Duval. Nous avions le sentiment que nous n’étions pas compris par les pouvoirs publics. Le digital n’est pas un domaine où il faut être trop interventionniste… Il fallait faire quelque chose."

"Les Français ont l’innovation et entrepreneuriat dans le sang"

Les efforts déployés depuis huit mois autour du "label numérique France" avec, justement, les pouvoirs publics, commencent à payer. Des délégations allemandes, anglaises et scandinaves se sont déplacées en France pour disséquer l’arsenal de communication investi autour de la French Tech. Plusieurs titres de presse américains s’intéressent de près aux "pépites françaises". "Non, nous n’arrêtons pas de lire nos emails à 18h30!, appuie Gaël Duval. Nous avons des superbes entreprises en France mais personne ne le dit pour nous. Nous sommes les rois du bashing! Or, les Français ont l’innovation et entrepreneuriat dans le sang. Nos aînés ont inventé la carte à puces, le minitel, le cœur artificiel. Il y a un brouhaha global négatif autour de la France, mais la réalité est complètement différente." La secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire, complète : "Il faut inverser la perception que l’on a de notre pays, expliquer pourquoi il faut venir investir en France."
Le co-fondateur de France Digitale en est persuadé : "Les Français ne réfléchissent pas comme tout le monde. Nous avons les capacités de rêver l’impossible, de tenter de le réaliser. Or, dans le numérique, les cycles sont courts. Qui dit que nous n’avons pas dans nos cartons le futur leader de demain?" Il compte rééditer l’événement chaque année dans une ville différente. Dans son viseur : Sao Paulo, Shangaï, Tel Aviv et Dubaï.

mercredi 2 juillet 2014

mercredi 16 juillet : En cabriolet, sous le soleil exactement

http://mobile.lepoint.fr/tendances/en-cabriolet-sous-le-soleil-exactement-27-06-2013-1700838_545.php

En cabriolet, sous le soleil exactement

Bol d'air. Luxueux, sportifs ou malins, les cabriolets font le plein d'imagination pour rester en pole position.

Malgré l'aura glamour qui plane audessus des cabriolets, ces derniers auraient-ils du souci à se faire ? La météo n'a pas encore joué en leur faveur cette année. Et un deuxième gros nuage plane au-dessus de leurs capots. "Pour la première fois, les cabriolets sont concurrencés par les SUV haut de gamme. Entre ces deux types de voitures "plaisir", le coeur des Fran- çais balance", explique François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles.
Les tous-chemins représentent aujourd'hui 16 % du parc auto total, contre seulement 5 % en 2009... Et depuis l'apparition du Nissan Qashqai et du Peugeot 3008, rien ne va plus ! Une telle montée en puissance grignotera-t-elle piano ma sano la part de gâteau des cabriolets ?
Que les adeptes de plaisirs égoïstes, les épicuriens qui roulent cheveux - et chevaux - au vent se rassurent. Les modes changent, mais les cabriolets restent. Les ventes sont stables, en France comme chez nos voisins. D'ailleurs, contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les pays du Sud qui sont les plus grands consommateurs de décapotables, mais les contrées où le soleil est plus timide. L'Angleterre, par exemple, brille sur la première marche du podium. Là-bas, les cabriolets se multiplient, notam ment au sein des flottes : "Quand on devient manager, on opte vite pour une découvrable Aston Martin, Jaguar, ou une allemande, BMW ou Mercedes... Après la crise de 2008, le marché est reparti. Alors qu'en France on choisit volontiers une berline ou un break", précise François Roudier.
La meilleure parade ? L'imagination. Les cabrios explorent de nouveaux horizons et expérimentent des stratégies diverses. Comme Opel, qui vient de lancer le Cascada, un cabriolet XXL "démocratique". Comprenez un cabrio 4 places - et un vrai coffre - qui ne s'adresse pas qu'aux familles de nababs (29 990 E). Ce posi tionnement singulier lui permet de se lancer sur le créneau.
D'autres n'hésitent pas à lâcher des haras entiers, comme la Jaguar F-Type V8 boostée par 495 chevaux ou encore l'Audi R8 Spyder et ses 525 équidés. Le 0 à 100 kilomètres/heure est pulvérisé en 3,6 secondes (soit à peine le temps de finir ce paragraphe)... Il y a aussi les pudiques, qui se découvrent un peu mais pas trop. C'est le cas de la Citroën DS3 Cabrio, version décapsulée de la citadine branchée. Le bouton est situé dans la console du plafonnier. Une pression et la toile coulisse vers l'arrière jusqu'en position intermédiaire. Une seconde et elle poursuit sa route pour se replier comme un accordéon derrière les oreilles des passagers arrière. Quitte, d'ailleurs, à masquer la visibilité. Les montants latéraux sont fixes et l'effeuillage reste donc sage et suggestif. Cela dit, cette architecture permet de décapoter en roulant jusqu'à 120 kilomè- tres/heure. Un atout rarissime. Les voyageurs éviteront l'orage sur voie rapide. Plus besoin de se ranger sur le bas-côté ou d'attendre la première aire de repos à... 20 kilomètres.
Vintage. La même méthode est utilisée par la craquante Fiat 500 C. La toile coulisse à fond, jusqu'à 60 kilomètres/heure. Le gadget ultime du pot de yaourt rétrochic ? Sa clé. En gardant le doigt appuyé sur la commande d'ouverture à distance, le toit se met à coulisser un peu, beaucoup, passionnément... Coup de frime garanti. D'autant que le constructeur a tout misé sur la personnalisation. Stickers, accessoires et coques de clé, chacun façonne le look de son cabriolet, jusqu'au fond de la poche.
Si l'aventure latine ne vous tente pas, la Mini Cabrio se découvre plus franchement : 15 secondes suffisent à la transformer en adorable kart. Le constructeur est formel : une année compte environ 1 550 heures de soleil. Mais il parie que ses clients pourront dépasser cette moyenne au volant. L'Always Open Timer (en option) comptabilise le temps pendant lequel on conduit le nez au vent. La moindre minute est décomptée dès que la capote est entièrement ouverte et que le moteur tourne. Entre les sièges avant chauffants et le filet antiremous, le défi ne sera pas trop difficile à relever. Bienvenue dans l'empire du sur-mesure.
De son côté, la Volkswagen Coccinelle cabriolet fait son retour aux sources. Elle joue à fond la carte du vintage avec des séries limitées directement inspirées des années 50, 60 et 70. La dernière mouture reprend des détails bien connus de sa glorieuse aïeule, comme la fameuse boîte à gants qui s'ouvre vers le haut ou la sangle au niveau de la portière pour s'extirper de la voiture. Nostalgie, nostalgie... Difficile de ne pas succomber au mode plein air.

mardi 15 juillet : 2.000 bénévoles pour aider les seniors au chômage à retrouver confiance

http://www.franceinfo.fr/emission/c-est-mon-boulot/2013-2014/2-000-benevoles-pour-aider-les-seniors-au-chomage-retrouver-confiance-04-03-2014-02-00

2.000 bénévoles pour aider les seniors au chômage à retrouver confiance

2.000 bénévoles pour aider les seniors au chômage à retrouver confiance
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Perdre son travail quand on approche de la fin de carrière, c'est souvent vécu comme un drame. Il faut faire le deuil d'une partie de sa vie, se projeter dans l'avenir. Un travail que l'on peut pas faire tout seul. C'est notamment à cette tâche que se consacrent les deux mille bénévoles de l'association Egée. Ce sont tous des retraités, d'anciens chefs d'entreprises, cadres, enseignants. Tous avec une grande expérience du monde du travail. Pour Bernard Abraham, président de l'association Egée, la plupart des seniors qui perdent leur emploi ne sont pas du tout préparés à cette situation.
Pour passer ce cap, il faut aller vite, surtout ne pas s'accorder quelques mois pour souffler. Pour les spécialistes de l'accompagnement des chômeurs, il ne faut pas perdre de temps, il faut crever l'abcès au plus vite.
Pourquoi se confier à un senior ? C'est une relation de confiance qui s'établit, entre celui qui a besoin de faire le point, et son parrain. Ca n'est pas un psy, ni un coach, simplement quelqu'un de disponible, avec en effet une grande expérience du travail et de la vie.
Egée aide aussi ces chômeurs à créer leur propre entreprise. Une voie qu'emprunte plus d'un tiers des seniors accompagnés par l'association. Le suivi peut s'étendre sur plusieurs années, avec des taux de réussite de l'ordre de 90% à cinq ans.

Plus de 80.000 euros à une femme enceinte licenciée abusivement

La somme est importante. Il faut dire que le procédé était gros, lui aussi. Une responsable commerciale informe son employeur qu'elle est enceinte. Quinze jours après, sanction pour "manque de transparence". Un mois plus tard avertissement. Puis on lui demande de justifier ses activités sur les deux dernières années. Quelques semaines après, c'est le licenciement. Il aura fallu plus de trois ans pour que l'affaire soit jugée, mais la jeune femme, soutenue par le Défenseur des droits, obtiendra donc plus de 80.000 euros, prononcés par le conseil des prud'hommes de Nanterre.

Un millier d'embauches chez Airbus

Quand on vend des avions, il faut les fabriquer. Le géant de l'aéronautique recrute un millier de personnes, la plupart à Toulouse, les autres à Nantes et à Saint-Nazaire. Airbusrecherche des profils expérimentés, trois ans minimum. Il faut parler anglais. Quant aux métiers, ce sont surtout des postes en production : techniciens et ouvriers spécialisés en mécanique, électronique, qualité, peinture, soudage. Mais il y a aussi des postes sur les systèmes d'information ou l'approvisionnement. Airbus veut recruter un quart de femmes et un tiers de jeunes diplômés.

lundi 14 juillet : German airport reveals robot valets to help park your car

https://autos.yahoo.com/news/german-airport-reveals-robot-valets-to-help-park-your-car-151424987.html
German airport reveals robot valets to help park your car
BERLIN (AP) — Plane to catch and don't feel like hunting for parking?
Travelers at Duesseldorf airport in Germany can soon leave the job to a robot valet.
An airport spokesman says the robot, nicknamed Ray, starts work Tuesday and can be booked using a smartphone app.
Thomas Koetter says all travelers need to do is leave their car in a designated area and confirm it's empty and ready to go.
Then Ray or one of its cybernetic colleagues will take the car to one of 249 parking spaces reserved for robots.
Koetter says the forklift-like machine can carry any standard car weighing up to 3 metric tons (3.31 tons) and is fully insured.
He says the service costing 29 euros ($39.43) a day targets busy business travelers but is open to anyone.

vendredi 11 juillet : Le fabuleux voyage de l'obélisque de la Concorde

http://mobile.lepoint.fr/culture/le-fabuleux-voyage-de-l-obelisque-de-la-concorde-22-06-2014-1838588_3.php

Comment le monument pharaonique est-il arrivé de Louxor jusqu'à Paris ? Plus que quelques jours pour découvrir la superbe exposition qui retrace cet étonnant périple.


Érection de l'obélisque de Louxor, 25 octobre 1836.
Érection de l'obélisque de Louxor, 25 octobre 1836. Musée national de la Marine/P. Dantac

Paris, 25 octobre 1836. Le ciel est couvert, mais, par chance, il ne pleut pas. Sur la place de la Concorde, près de deux cent mille Parisiens jouent des coudes pour ne rien rater du spectacle. Jusque sur les terrasses des Tuileries et sur l'avenue des Champs-Élysées, la foule se presse. À 11 h 30, juché sur un piédestal, l'ingénieur Apollinaire Lebas donne enfin l'ordre tant attendu. Au son du clairon, les trois cent cinquante artilleurs amorcent leur marche circulaire et cadencée autour des dix cabestans de l'appareil de levage. Les centaines de musiciens massés près du ministère de la Marine, à l'angle de la rue Saint-Florentin, cessent subitement d'interpréter Les Mystères d'Isis de Mozart et rangent leurs archets. Chacun retient son souffle et se hausse sur la pointe des pieds pour ne pas en perdre une miette. Dans un silence religieux, on voit tout doucement apparaître la pointe du monolithe. Puis, le monument se redresse fièrement sous les yeux ébahis du Tout-Paris. 

Tel le capitaine d'un navire, l'ingénieur Lebas reste volontairement sous le monument ; il ne doit pas survivre en cas de rupture de l'appareil. Vers midi, le succès semblant assuré, le roi Louis-Philippe, le prince et les personnalités conviées apparaissent au balcon de l'hôtel de la Marine. Puis l'opération s'achève. Le bois craque, les boulons grincent, les câbles se tendent à l'extrême... Aux alentours de 14 h 30, l'obélisque reposant entièrement sur son piédestal, le drapeau national est fièrement hissé au sommet du monolithe. De son balcon, Louis-Philippe donne le signal tant attendu des applaudissements. C'est une ovation. Aujourd'hui, on est bien plus happés par le trafic fourmillant de la place de la Concorde que par l'histoire de son monolithe pharaonique. Et pourtant... À l'aube du XIXe siècle, transporter près de deux cent trente tonnes de granit rose de Louxor jusqu'à Paris constitua une véritable épopée. C'est ce voyage extraordinaire de sept ans et de près de 9 000 kilomètres que retrace l'exposition du musée national de la Marine, au Trocadéro, à l'aide de centaines de documents, de lettres, d'objets, de maquettes et de gravures.

Un navire sur mesure
Tout commence en 1829, lorsque le vice-roi d'Égypte Méhémet-Ali propose de faire don à la France de deux obélisques d'Alexandrie. L'égyptologue Jean-François Champollion fait alors la fine bouche. Plutôt que de prendre les obélisques proposés, il exhorte le gouvernement français à porter son dévolu sur ceux du temple de Louxor, deux monuments édifiés sous le règne de Ramsès II, au XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Certes mieux conservés, certes plus prestigieux... Mais situées à 700 kilomètres en amont de l'embouchure du Nil ! Le gouvernement égyptien finit par donner son feu vert. Dans les mois qui suivent, la marine écarte divers projets de transport par radeau et fait voter un budget initial par le Parlement. Un navire de transport étonnant, le Luxor, est alors construit sur mesure à Toulon. Parallèlement, les opérations liées au voyage de l'obélisque sont confiées à l'ingénieur du génie maritime Apollinaire Lebas, le lieutenant de vaisseau Raymond de Verninac-Saint-Maur et son second, Léon de Joannis, assurant le commandement du Luxor. Le bateau quitte Toulon en avril 1831 avec, à son bord, cent vingt et un passagers et plusieurs tonnes de matériel.
Arrivé en août à Louxor, l'équipage doit faire face à une épidémie de choléra. Les choses se compliquent aussi du côté de l'obélisque : la colonne présente une fissure de huit mètres à partir de la base. Enrobé dans un coffrage de protection en bois, le monolithe va être descendu en deux mouvements le 31 octobre, au moyen de deux appareils actionnés par deux cents hommes. Il faut ensuite construire un glissoir en bois pour permettre le halage de l'obélisque jusqu'au Luxor. Le 19 décembre 1831, l'embarquement de l'obélisque est effectué en deux heures par quarante-huit hommes actionnant quatre cabestans. Il faut alors attendre la crue du Nil - quelques mois - pour procéder à l'appareillage. Le 2 janvier 1833, le bateau arrive à Alexandrie, après avoir attendu plusieurs semaines qu'un coup de mer fasse augmenter le niveau d'eau au-dessus de la barre de sable de Rosette.
Où va-t-on placer l'obélisque ?
Finalement, le Luxor, remorqué par le Sphinx, se met en route le 1er avril pour Toulon, où il finit par arriver le 10 mai après deux escales, à Rhodes et à Corfou. À l'issue de sa quarantaine à Toulon, l'expédition reprend sa route, via Gibraltar et La Corogne, et atteint Cherbourg le 12 août. Elle y reçoit, le 2 septembre, la visite du roi Louis-Philippe. Enfin, le 12 septembre, toujours remorqué, le navire part pour Le Havre, où le petit vapeur civil la Héva conduit le Luxor en deux jours jusqu'à Rouen. Démâté, rasé et allégé, il quitte Rouen le 13 décembre halé par des chevaux qui doivent changer de rive suivant la configuration du cours du fleuve. Le 23 décembre 1833, deux ans et huit mois après son départ de Toulon, le Luxor est enfin amarré au pont de la Concorde à Paris.
Mais l'ultime question n'est toujours pas résolue et se transforme vite en débat national : où va-t-on placer l'obélisque dans Paris ? On fait alors construire par des décorateurs de théâtre deux obélisques grandeur nature en carton-pâte aux Invalides et place de la Concorde. Et chacun y va de son jugement, de sa préférence. Mais le roi Louis-Philippe finit par trancher : ce sera la Concorde. Le Luxor, lui, n'a pas fini sa course : pour élever le monolithe, il faut un piédestal. En juillet 1835, le voilà donc reparti dans le Finistère, remorqué par le Sphinx, pour rapporter 240 tonnes, en cinq blocs, de granit de l'Aber-Ildut. Le monolithe de Louxor n'attend plus que La Flûte enchantée pour devenir à tout jamais l'obélisque de la Concorde.

jeudi 10 juillet : L'oeil électronique, un rayon d'espoir dans le monde des aveugles

http://www.notretemps.com/accueil/l-oeil-electronique-un-rayon-d-espoir,i62129

L'oeil électronique, un rayon d'espoir dans le monde des aveugles

L'oeil "bionique" n'est plus un gadget de science fiction: ce système futuriste d'implant électronique posé à même la rétine a déjà permis à plusieurs dizaines d'aveugles de recouvrer en partie la vue.
Grâce à ce procédé, des personnes devenues aveugles perçoivent à nouveau "des formes, des contrastes lumineux, reconnaissent des objets de taille moyenne" et parviennent même à lire "des lettres et mots de grande taille", explique à l'AFP le Pr José-Alain Sahel.
"Ce n'est pas une vision naturelle mais une perception visuelle utile", précise cet expert renommé, qui dirige à Paris l'Institut de la vision, centre de recherche associé à l'hôpital ophtalmologique des Quinze-Vingts.
Des systèmes de "rétines artificielles" mis au point par trois sociétés concurrentes, aux États-Unis, en Allemagne et en France, équipent actuellement une centaine de personnes dans le monde.
"Ma vie a changé", témoigne un patient français opéré par le Pr Sahel aux Quinze-Vingts où il a reçu l'implant Argus II de la société californienne Second Sight.
"Une fois que j'ai ce système sur les yeux (...) cela devient vraiment indispensable si bien que je le porte du matin au soir et que j'épuise la batterie", explique cet homme, désigné par les initiales M. P, dans une vidéo diffusée par le fabricant. Il peut maintenant distinguer quand une porte est entrouverte.
L'appareil se présente sous la forme d'une paire de lunettes de soleil, équipée d'une caméra miniature, d'un boîtier électronique portatif pour retraiter les données visuelles captées par la caméra et d'un système de transmission jusqu'à l'implant oculaire.
- 115.000 euros pièce -
L'implant "stimule" artificiellement, par impulsions électriques, la rétine déficiente de personnes aveugles par rétinopathie pigmentaire, maladie génétique et dégénérative qui touche 20.000 à 40.000 personnes en France.
Argus II, vendu 115.000 euros en Europe, équipe 86 personnes en Europe et aux États-Unis, explique Grégoire Cosendaï, vice-président Europe de Second Sight.
Face à l'émergence récente de sociétés concurrentes, en France et Allemagne, ce responsable met en avant le "recul clinique" dont bénéficie l'entreprise américaine.
Autorisé depuis 2011 en Europe, ce système bénéficie en France depuis mars du label "forfait innovation" qui permet son remboursement par la Sécurité sociale.
"Ce système a ouvert la voie", explique le Pr Sahel. Mais ce spécialiste s'investit aujourd'hui dans un dispositif concurrent, baptisé Iris, qu'il a contribué à mettre au point avec son équipe à l'Institut de la Vision et la start-up Pixium Vision.
Cinq premiers patients ont reçu cet oeil électronique made in France avec "des résultats très encourageants", selon le Pr Sahel.
"Sa méthode de traitement de l'information avec des caméras qui miment le fonctionnement de la rétine (...) apporte une rapidité et une fiabilité de réponse remarquable", souligne-t-il.
Pixium Vision a fait son entrée en bourse, cette semaine à Paris, ce qui lui a permis de récolter 34,5 millions d'euros. "Nous n'avons pas un besoin urgent de financement mais les perspectives encourageantes (...) nous conduisent à engager les investissements nécessaires", explique son PDG Bernard Gilly.
Autre fabricant, l'allemand Retina Implant entame tout juste la commercialisation en Europe de son propre système d'implants qui, lui, fonctionne sans caméra externe.
C'est l'implant électronique, logée sous la rétine, qui capte lui-même l'image et stimule l'oeil. Les 40 aveugles bénéficiant de cet équipement, vendu 100.000 euros, voient "différentes nuances de gris", explique le PDG de la société, Walter-G Wrobel.
Son avantage ? "La puce électronique-caméra bouge avec l'oeil, il n'y a pas de caméra externe et la sensation visuelle est stable et correspond à la vision réelle", assure-t-il.
- Gènes et cellules souches -
Les trois sociétés s'accordent à souligner l'aspect prometteur du marché. "Il y a entre 350.000 et 400.000 patients en Europe et aux États-Unis atteints de rétinopathies pigmentaires", souligne le PDG de Pixium.
Autres bénéficiaires potentiels de cette technologie, les nombreuses personnes souffrant de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), selon ce responsable. On en compte plus d'un million en France.
Mais la recherche médicale explore parallèlement deux autres voies radicalement différentes, explique le Dr Gérard Dupeyron, chef du service d'ophtamologie au CHU de Nîmes.
Il s'agit de la thérapie génique qui consiste à modifier les gènes à l'origine de la maladie et de la thérapie cellulaire où des cellules souches sont injectées dans la rétine pour se substituer aux cellules déficientes.
Ces pistes pourraient s'avérer "complémentaires" des implants électroniques, souligne le Dr Dupeyron.
La chercheuse argentine Valeria Canto-Soler s'est spécialisée à l'Université Johns Hopkins de Baltimore (Etats-Unis) dans les recherches sur les cellules souches appliquées aux maladies de la rétine.
"La recherche (...) avance à un rythme incroyablement rapide. Ce que nous pensions impossible il y a quelques années est maintenant une réalité", commente-t-elle.
Une solution thérapeutique pour les maladies dégénératives de la rétine n'est pas encore pour demain, reconnaît-elle. "Mais nous sommes sur la bonne voie, c'est juste une question de temps".


mercredi 9 juillet / 2e : connaissez vous les "Portes de l'Enfer" ?

http://www.lefigaro.fr/international/2014/06/22/01003-20140622ARTFIG00067-le-turkmenistan-mise-sur-les-portes-de-l-enfer-pour-attirer-les-touristes.php#
Le Turkménistan mise sur «les portes de l'enfer» pour attirer les touristes
EN IMAGES - Au coeur du désert de Karakoum, un cratère géant crache du feu depuis quarante ans. Malgré le danger, aucune grille ni protection n'entoure le site ou n'empêche les touristes les plus intrépides de s'approcher du bord. À leurs risques et périls.


https://www.youtube.com/watch?v=5jxPR9_pp90



mercredi 9 juillet : Pantelleria, un petit paradis

http://www.pantellerialink.com/pantelleria/photo_image.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pantelleria_%28%C3%AEle%29

https://www.youtube.com/watch?v=JGEvzh5K7Hw


mardi 8 juillet : Des personnalités appellent à la mobilisation pour défendre la laïcité

http://mobile.lepoint.fr/politique/des-personnalites-appellent-a-la-mobilisation-pour-defendre-la-laicite-26-06-2014-1840896_20.php

Des personnalités appellent à la mobilisation pour défendre la laïcité

Plusieurs dizaines de personnalités politiques et de la société civile signent jeudi dans l'hebdomadaire Marianne un appel à "se ressaisir" pour défendre la laïcité, estimant que "face à l'action engagée par diverses mouvances religieuses" la "réponse politique demeure faible".
Parmi les premiers signataires de cette pétition également disponible en ligne figurent d'anciens ministres, de gauche comme de droite (François BaroinLuc FerryJean Glavany...), des philosophes (Elisabeth Badinter, Marcel Gauchet...), la démographe Michèle Tribalat ou encore l'écrivain Abdelwahab Meddeb.
"Hommes et femmes d'horizons philosophiques, politiques et professionnels différents, nous sommes inquiets de voir à quel point, face à l'action engagée par diverses mouvances religieuses et politico-religieuses pour attenter à la laïcité républicaine, la réponse politique demeure faible", écrivent les signataires de cet "appel de Marianne".
"Aujourd'hui, la laïcité comme principe politique, code de vie collective et force morale, est remise en question par divers mouvances et groupes religieux qui rejettent +la démocratie des mécréants+, la suprématie du droit civil sur les textes, à leurs yeux sacrés", poursuit la pétition. "Dans cet espace ainsi ouvert se rejoignent radicaux et orthodoxes issus des trois religions monothéistes pour exploiter à leur profit la crise ambiante, remettant notamment en cause les acquis du long combat pour l'égalité des sexes que l'on croyait clos et qui, à notre grande surprise, est à reprendre", estiment les signataires.
Les pétitionnaires soulignent que "de plus en plus en France, le flou juridique en matière de laïcité, doublé de l'indécision politique, favorise au sein de nombreuses institutions publiques et privées des +accommodements+ mal vécus par une grande partie des professionnels et des usagers".
"Face à ces confusions - qui alimentent les extrêmes - ce sont aujourd'hui bien souvent les décisions prises par des acteurs de la société civile, sans toujours le garant de la loi, qui montrent courageusement la voie à suivre", ajoute la pétition, qui cite la crèche Baby-Loup et l'entreprise de recyclage Paprec, dont le PDG Jean-Luc Petithuguenin, artisan d'une "charte de la laïcité" dans sa société, est signataire de l'"appel de Marianne".

lundi 7 juillet : 14 projets montrant l'architecture du futur

http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/07/14-projets-montrant-larchitecture-du-futur_n_5373714.html

14 projets montrant l'architecture du futur


"Tout grand architecte est -- forcément -- un grand poète. Il se doit d'être l'interprète original de son temps, son époque, son âge."
Ces mots sont de Frank Lloyd Wright, que l'on peut sans conteste classer parmi les architectes de premier plan, et dont la vision d'un design harmonieux et d'un urbanisme innovant ont mené à la création d'une marque d'architecture organique. Certes, il n'était pas que l'interprète de son temps -- il était en mesure de prévoir les besoins et désirs d'époques lointaines. L'architecte est -- forcément -- un visionnaire capable de voir le futur.
Pour confirmer la faculté de l'architecture à prévoir l'avenir, nous avons dressé une liste de nos projets contemporains favoris, qui permettent de se faire une idée sur le monde visuel de demain. Jetez donc un œil sur ces 14 dessins, pour une meilleure idée de l'architecture du futur.
1. Ponts hypnotiques
bridge
(Crédit: NEXT Architects)
Pourquoi concevoir des ponts ennuyeux ou des viaducs en arche lorsque l'humanité est capable de mettre sur pied de gigantesques prouesses architecturales comme celle-ci pour traverser une rivière? Ce projet impressionnant, ondulant, destiné à servir de passerelle piétonne surplombant le fleuve du Roi-dragon, en Chine, est la création de NEXT Architects. Les plans du pont prévoient trois voies individuelles tourbillonnantes, planant au-dessus des étendues pittoresques de Changsha.
L'année dernière, le projet a remporté une compétition internationale, couplé avec un nouveau parc public dans la même zone, et est en ce moment en pleine construction. "L'idée des connections entrecoupées est basée sur le principe de l'anneau de Möbius", indique Michel Schreinemachers sur le site internet de NEXT. "D'un autre côté cela fait référence à un nœud chinois provenant de l'art décoratif traditionnel chinois", ajoute John van de Water.
2. Grattes-ciels rotatifs
Cette image d'un gratte-ciel de 80 étages, imaginée par David Fisher, de Dynamic Architectureen 2008, est un projet lointain pour les prochains ménages fortunés de Dubaï. Pourquoi? Parce que le bâtiment tourne sur lui-même.
Cette tour énorme comprendrait des étages tournant légèrement, complétant une rotation de 360 degrés toutes les 90 minutes. Plus question de se battre pour un appartement orienté vers l'est, les suites du bébé de Dynamic Architecture permettraient de contempler les quatre points cardinaux. Et ce n'est pas tout. Le bâtiment serait équipé de quatre éoliennes géantes générant de l'électricité, et les occupants pourraient garer leurs voitures dans leurs appartements grâce à un habile système d' ascenseurs.
Bien qu'on ne soit pas encore vraiment sûr que ce projet aboutira (il devait être opérationnel en 2010), c'est sans aucun doute un régal pour les yeux qui mériterait qu'on s'y attarde.
3. Parcs d'intérieur
park
(Crédit: Diller Scofidio + Renfro en collaboration avec Hargreaves Associates and Citymakers)
Au mois de novembre 2013, l'institut Strelka a annoncé le lauréat d'une compétition internationale en deux étapes pour la conception du parc Zaryadye, le premier parc à être construit à Moscou depuis plus de 50 ans. Le vainqueur étaitDiller Scofidio + Renfro (en collaboration avec Hargreaves Associates and Citymakers), qui proposait un projet particulièrement impressionnant basé sur la théorie de l'"urbanisme sauvage", ou le concept d'un "paysage hybride au sein duquel le naturel et la construction cohabitent pour créer un nouvel espace public.
Le parc comprendra quatre typologies de paysage -- toundra, steppe, forêt et marécages, avec des micro-climats augmentés permettant au parc de faire office d'espace public lors des rudes hivers russes. Concrètement, ces environnements quasi-intérieurs profiteront de températures régulées, de vents contrôlés et d'une lumière simulée permettant d'en profiter 24h/24 et 7j/7, tout au long de l'année. Comme l'expliquent Diller Scofidio +Renfro, "le parc Zaryadye incarnera simultanément le passé et le futur."
4. Architecture invisible
barn
(Crédit: stpmj)
L'architecture invisible est la carte de visite du design de science-fiction, et nous sommes heureux de vous informer que les architectes d'aujourd'hui se sont penchés sur l'idée. Bien entendu, il existe l'Infinity Tower, projet en cours de construction illuminé aux LED. CNN a rapporté en 2013 que "l'illusion d'invisibilité pourra être atteinte grâce un système de façade LED high-tech utilisant une série de caméras qui projettent des images réelles sur la surface réflective du bâtiment."
Mais il y a aussi la structure plus courte, moins tape-à-l’œil (représentée ci-dessus), pensée par la firme stpmj. basée à New-York. Cette grange en forme de parallélogramme serait faite en bois et recouverte d'une pellicule de miroirs, pour un coût de 5000$ (3700€). L'idée est de "brouiller les limites visuelles" entre l'objet et le cadre, d'après un texte explicatif envoyé par les architectes au Huffington Post cette année. L'habilité de ces derniers à pousser les limites de la définition d'invisible est proprement impressionnante.
5. Forts anti-catastrophes naturelles
forts
(Crédit: Dionisio González et Yusto/Giner Gallery)
Pour sa série "Dauphin Island", l'artiste Dionisio González a conçu des forts oniriques et futuristes, faits de fer et de ciment, fusionnant le rôle de l'artiste avec ceux de l'architecte, de l'ingénieur et de l'urbaniste. Ses édifices très particuliers -- à la croisée des chemins entre la maison de plage, le bunker et la navette spatiale -- ont été conçus en pensant aux résidents de Dauphin Island. Situé au large des côtés d'Alabama, dans le golfe du Mexique, ce minuscule bloc continental est connu pour être le théâtre d'ouragans catastrophiques et perpétuels. Lorsqu'une tempête frappe la petite île d'une population de 1200 personnes, le plus grande partie du littoral est souvent balayée, obligeant les résidents à reconstruire encore et encore.
Dionisio González a dessiné des plans hypothétiques pour ses forts, prouvant que ses structures en ciment proéminentes conviendraient mieux à la population de l'île. Pour tout renseignement, le projet est disponible sur son site internet. Cependant, ces structures ne sont pas encore conçues pour le monde réel, mais elles donnent une idée nette de ce à quoi pourraient ressembler les maisons de plage dans le futur.
6. Pull-overs pour grattes-ciels
original
(Crédit: OP-EN)
Le Burj Khalifa de Dubaï est connu comme étant le plus haut bâtiment du monde, s'élevant à 830 mètres et 160 étages. La structure en elle-même laisse pantois, mais ce n'est rien par rapport à l'étrange projet d'un think tank de couvrir le gratte-ciel vertigineux d'un gigantesque étui en tissu réfléchissant.
Nous avons appris l'existence du projet, intitulé EXO-BURJ, en 2014. Cette couverture étrange, en forme de chaussette, recouvrirait le bâtiment dans sa totalité, de la pointe jusqu'au sol, à la façon d'un tissu "ultra-léger, réfléchissant et semi-transparent", d'après une description du think tank basé à Dubaï, OP-EN. Ce "pull-over" temporaire refléterait le paysage urbain aux alentours, transformant le Burj Khalifa en un énorme mirroir dans la veine de Christo et de Jeanne-Claude.
7. Centrales nucléaires vertes
plant
(Crédit: AZPA)
Comment pourrait-on utiliser une centrale nucléaire immonde et obsolète dans le futur? Pourquoi ne pas offrir aux lieux une deuxième jeunesse verdoyante, qui aurait deux utilités: embellir la structure tout en profitant d'une nouvelle manière de lutter contre les émissions de CO2.
Voici comment fonctionnerait le projet: l'agence d'architecture AZPA (Alejandro Zaera-Polo Arquitectura) prévoit de transformer la centrale nucléaire de Wedel Vattenfall, en Allemagne, en un nouveau complexe industriel, construit à partir des installations déjà existantes et enveloppé d'un revêtement en tôle ondulée couvert de plantes grimpantes. Cette seconde peau placée stratégiquement permettrait non seulement d'adoucir l'aspect extérieur de la centrale, mais aussi de créer une gaine de plantes grimpantes capables d'absorber les émissions de CO2. AZPA décrit le projet, imaginé en 2013, comme "une tentative de résoudre le conflit entre l'écologie naturelle et l'environnement formé par l'homme."
8. Tours compostables
towers
(Crédit: The Living)
En début d'année, le Musée d'art moderne et MoMA PS1 (à New York) ont sélectionné "les tours circulaires de briques organiques et réfléchissantes" -- appelées "Hy-Fi" -- de l'agence The Living en tant que lauréates de la 15e édition du programme Young Architects (YAP). La structure temporaire sera construite au moyen d'une nouvelle méthode de bio-design mettant à profit des matériaux entièrement organiques.
Comme l'a indiqué Arch Daily en février dernier, la tour proposera "l'assemblage unique de deux nouveaux matériaux: des briques conçues par Ecovative Design, constituées de tiges de blé et de structures en racines vivantes; et des briques réfléchissantes, conçues par 3M, utilisées comme des tutelles pour les briques organiques avant d'être ajoutées dans la structure."
Bonus: selon le site du MoMA, Hy-Fi est la première structure de taille importante à atteindre un taux d'émissions carbone proche de zéro dans son processus de construction et constitue un projet 100% compostable. “Mettant à profit les dernières avancées en biotechnologie, le projet redéfinit la composante la plus basique de l'architecture -- la brique -- comme, à la fois, un matériau du futur et un tremplin vers des opportunités de design infinies."
9. Intérieurs imprimés en 3D
Oubliez les décorateurs d'intérieur, le futur du design passera par les imprimantes 3D. Remercions les architectes Michael Hansmeyer et Benjamin Dillenburger pour nous avoir familiarisés avec ce concept. Ces derniers se sont fendus d'un concept à impression 3D pour rivalise avec les plus grands l'année dernière. Dans le cadre du projet "Digital Grotesque," le duo a imprimé une chambre entière en 3D, créant un cube de 16m2 agrémenté de décorations hors du commun donnant l'impression d'appartenir à une cathédrale du futur.
"Nous cherchons à créer une architecture défiant la classification et le réductionnisme," peut-on lire sur le site internet du groupe. "Digital Grotesque se situe entre le chaos et l'ordre, à la fois naturel et artificiel, ni étranger ni familier. Toute référence à la nature ou styles existants n'est pas intégrée dans le processus de conception, mais plutôt évoquée en tant qu'association du point de vue de l'observateur."
10. Piscines flottantes
pool
Difficile de ne pas aimer ce projet de design new-yorkais de Family and PlayLab, qui cherche à intégrer des systèmes de filtrage géants aux eaux obscures entre Manhattan et Brooklyn. Le projet prendrait la forme d'une piscine flottante de 50 mètres destinée à être utilisable en 2016 -- si tous les projets de financement fonctionnent comme prévu. Si les piscines existent dans le futur, espérons qu'elles ressembleront à ça.
Dans un communiqué publié fin 2013, les maîtres ès piscine Archie Lee Coates IV, Dong-Ping Wong et Jeff Franklin ont annoncé avoir commencé les travaux sur Float Lab, une version expérimentale de la piscine de 50 mètres. Ils ont réuni les fonds pour une piscine plus petite (10m sur 10, pour être exact) via une campagne sur Kickstatrer. Cette version expérimentale devrait être dévoilée au grand public cet été et elle servira à tester en conditions réelles les membranes de filtrations conçues par l'équipe.
"Il ne viendrait à personne l'idée d'utiliser la rivière de manière récréative", expliquait Coates au Huffington Post lors d'une entrevue. "Donc, en tant qu'architecte, je me suis dit "Et si je pouvais changer cela, ou trouver une idée permettant de changer cela?" C'est ainsi que nous en sommes venu à proposer l'idée de [+Pool] au monde. Nous n'avions aucune idée du genre de réponse que nous allions recevoir."
11. Des salles de concert pneumatiques
nova
Vu de l'extérieur, on dirait un gigantesque dragibus, tandis que de l'intérieur, on se croirait dans un coquillage luminescent et coloré. En réalité, cette structure gonflable baptisée "Ark Nova" est la toute première salle de spectacle pneumatique au monde. Elle est le fruit de la collaboration entre le célèbre architecte britannique Anish Kapoor et l'architecte japonais Arata Isozaki et a initialement été conçue pour une tournée des villes et villages japonais touchés par le séisme et le tsunami de 2011. Voilà une idée novatrice qui pourrait ouvrir la porte à de nombreuses stratégies de design tout aussi novatrices dans de multiples domaines.
"C'est pour moi un honneur d'avoir reçu le mandat de créer Ark Nova pour la région de Tohoku", confie Anish Kapoor sur le site Web de Ark Nova. "Cette structure définit, grâce à sa forme et sa couleur, un espace communautaire et musical. J'espère de tout coeur que la créativité fera fi de la destruction. La musique est source de réconfort et peut unir les communautés, elle combat l'isolement."
12. Des grattes-ciel en bois
wooden
(Crédit: C.F. Møller)
L'idée d'un gratte-ciel construit en bois n'est certes pas aussi sensationnelle que l'édifice pivotant évoqué plus haut, mais il n'en demeure pas moins qu'un édifice de 24 étages entièrement fabriqué en bois est assez remarquable en soi, et il y a de fortes chances qu'il soit réalisé.
Ce projet est le fruit du cabinet d'architectes danois C.F. Møller, et il a remporté les honneurs lors de l'édition 2013 du concours architectural HSB Stockholm. Ce design pour le plus haut gratte-ciel du monde construit en bois est l'un des trois "grattes-ciel résidentiels ultra-modernes" prévus pour le centre-ville de Stockholm d'ici 2023. Mais attention: un seul des trois designs proposés sera construit.
13. Des parcs "éponges"
sponge
(Crédit : dlandstudio)
Ce n'est un secret pour personne que le Gowanus Canal, à New York, est un désastreux mélange de déchets toxiques, d'eau de ruissellement polluée et d'eau d'égout brute qui ont tous été — c'est très regrettable — rejetés directement dans les divers plans d'eau de la région. Il existe toutefois un petit projet répondant au nom de "parc éponge", dont le but est de transformer cette zone de Brooklyn en sanctuaire propre et bien filtré, créant ainsi un modèle à suivre pour l'avenir de l'urbanisme.
L'organisme Gowanus Canal Conservancy et la firme d'architectes dlandstudio ont annoncé à l'été 2013, un plan de revitalisation qui utilisera des zones tampons ainsi que des marécages de remédiation afin de ralentir, absorber et filtrer les eaux polluées de Gowanus avant qu'elles n'atteignent le canal lui-même. Ainsi, non seulement le Parc Éponge transformera-t-il 11,4 acres de terres contaminées en zone riveraine agréable, mais il offrira également une solution continue d'absorption des polluants qui continuent de contaminer ce champ de bataille industriel.
"Dans ce processus nommé phytoremédiation, des plantes spécialement sélectionnées métabolisent les polluants et les métaux lourds qui se trouvent dans les eaux contaminées", peut-on lire sur le site Web de l'American Society of Landscape Architects. "Les eaux usées provenant des systèmes d'égouts sont stockées puis relâchées doucement dans ce système paysager."
14. Sci-Fi Skylines
sky
(Crédit : MAD)
En 2014, l'entreprise chinoise d'architecture MAD a dévoilé les rendus de son concept pour le Chaoyang Park Plaza, un centre urbain de grattes-ciel, d'immeubles à bureaux et de places publiques conçu pour ressembler à un horizon fait de montagnes, de vallées et de lacs comme on peut en voir dans l'art chinois traditionnel. Le complexe est en pleine construction à Beijing et, au final, la silhouette sera, à n'en point douter, digne des meilleurs romans de science-fiction.
"En métamorphosant ainsi les figures traditionnelles de l'art pictural chinois — lacs, sources, forêts, ruisseaux, vallées et rochers — en paysages urbains modernes, cet espace urbain crée un équilibre entre densité urbaine et paysages naturels", avance MAD sur son site Web. "L'aspect formel des édifices fait écho aux formes présentes dans la nature et permet ainsi de ramener la nature dans l'espace urbain."
Heureusement pour Beijing, la construction de cette silhouette urbaine novatrice bat déjà son plein.