lundi 30 septembre 2013

Lundi 30 septembre : Sur les panneaux, les acrobaties imprudentes du petit bonhomme

 http://transports.blog.lemonde.fr/2013/09/06/sur-les-panneaux-les-acrobaties-imprudentes-du-petit-bonhomme/

Sur les panneaux, les acrobaties imprudentes du petit bonhomme

C’est un petit bonhomme à tout faire. Pour nous, il se mettra en quatre, littéralement. Sur les panneaux de signalisation, le voici acrobate, un être qui ne connaît pas le frisson de la peur et qui prend un malin plaisir à mimer des situations les plus improbables. Tout cela pour nous avertir des dangers de la rue. Un pitre, véritable capitaine Haddock de la signalisation urbaine, mais sans le sparadrap.
La tête. Le saltimbanque se casse le dos, reçoit des charges monstrueuses sur la tête, joue l’équilibriste, se fait écraser par un train ou violemment électrocuter. Il semble décidé, à chaque instant, à se jeter dans le vide. Ci-contre, sur un panneau photographié à Tunis, le malheureux tombe lourdement sur le crane, les quatre fers en l'air et sa tête se détache même de son corps. On observera que, de manière universelle, le danger est un hydre à quatre couleurs : le noir sur fond jaune ou le noir sur fond blanc, agrémenté de rouge.
Le surf. On lui a pourtant répété qu'il ne fallait pas prendre des risques inconsidérés. Propsper aurait pu rester tranquillement sur cette falaise de Wimereux dominant la Manche, face à l'Angleterre. Non, il a trouvé plus malin de s'aventurer sur le seul morceau de roche non solidaire de la falaise. Comme souvent, le petit bonhomme se présente à nous juste avant l'instant fatal. Quelques dixièmes de secondes plus tard, et c'est la catastrophe. Et nous, spectateurs impavides, laissons faire.
Le train. Le danger vient parfois d'ailleurs. Dans cette gare d'Allemagne, située en face de Schengen (Luxembourg), notre ami n'a pas vu ni entendu qu'un convoi rouge déboulait à grande vitesse. Touché à l'épaule, déséquilibré, il risque fortement de finir écrasé sous la machine.

La main. Le quidam, pour une fois bien sage, un sac sur le dos, se contente de visiter un musée, en l'espèce celui de l'air et de l'espace, proche de l'aéroport du Bourget. Mais rien n'effraie un touche-à-tout, surtout pas les carlingues d'avion qui traînent à portée de main. Le danger, en l'espèce, menace davantage l'objet exposé que le visiteur imprudent. A moins qu'en découvrant le musée avec ses mains, il ne risque une sanction atroce, suggérée par tout ce rouge : la main coupée.

La neige. Et nous voilà repartis pour de nouvelles aventures ! Lorsqu'il se promène en montagne, évidemment, Batman ne peut se contenter de fouler les sentiers. Il lui faut provoquer une belle avalanche, bien poudreuse, dégageant un gros nuage, comme ici dans le nord de l'Italie. Et pour rien n'arranger, notre ami fait sa descente sur la tête. Tout pour se faire remarquer !

La pelleteuse. Il fallait bien tâter l'ambiance du chantier un jour ou l'autre. Et sans casque, de préférence. Résultat immanquable, l'imprudent se prend une pelleteuse sur la tête. Aïe ! On remarque au passage que cet être auquel on fait subir tant de supplices est toujours un homme, svelte, de taille moyenne et vêtu de noir. Oui, il correspond aux stéréotypes.

Le voltage. Mais quel comédien ! On admire ce jeté, ce corps qui bascule sous l'éclair, ces jambes qui restent droites dans le pantalon aux pattes d'éléphant et ces pieds posés au sol dans leurs chaussures à bouts pointus. Ça se joue à Tunis.

La vague. Et pour finir, notre zigoto a trouvé plus fort que lui. Bravant les grandes marées de Saint-Malo, il vient défier la vague jusqu'au bout du quai, prenant quand même soin de porter son corps en arrière face au paquet d'eau. Mais au sommet de la vague, plus intrépide encore, un autre petit bonhomme, dessiné par une main anonyme, se joue des intempéries et des frayeurs de notre ami. Tel est pris qui croyait prendre!
NB : deux panneaux proposés par des lecteurs. Le premier, à gauche, au Japon, et ci-contre, à droite, le petit bonhomme qui s'essaie au fauteuil roulant pour défier un crocodile.
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samedi 28 septembre 2013

Samedi 28 septembre : volez comme un aigle !

http://www.topito.com/top-videos-gopro-insolite

Ca fait maintenant plusieurs années que les caméras miniatures GoPro innondent YouTube de vidéos bluffantes, le tout en vue à la première personne.

Mais il y avait bien plus original à faire, d'autres endroits insolites où accrocher cette fameuse GoPro. Par exemple ici :
Sur un aigle

Magique, non ?

jeudi 26 septembre 2013

Jeudi 26 septembre : Hôtel de Singapour et ses étonnants jardins suspendus

http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/22/photos-hotel-insolite-parkroyal-on-pickering-singapour-jardins-spirales_n_3962172.html?ncid=edlinkusaolp00000003

Hôtel insolite : découvrez le Parkroyal on Pickering de Singapour et ses étonnants jardins en spirales !


ARCHITECTURE - Le Parkroyal on Pickering de Singapour n'est pas un hôtel comme les autres. Situé à Singapour et conçu par WOHA, cabinet d'architectes local spécialisé dans les initiatives écologiques, il offre un magnifique panorama sur la ville

Vous pouvez découvrir quelques photos de cet hôtel hors du commun dans notre diaporama. Pour plus d'images (et de détails) sur ses jardins en spirales de 15.000 m2 et sa piscine qui défie la gravité, retrouvez aussi l'article du site Design Boom.






mercredi 25 septembre 2013

Mercredi 25 septembre : Coupe de l'America 2013, un suspense et des images incroyables

http://www.americascup.com/fr/news/3/news/18424/oracle-team-usa-emirates-team-new-zealand-in-winner-take-all-race-for-the-34th-americas-cup

Mercredi 25 septembre 2013 s’annonce comme une journée d’anthologie en 162 ans d’histoire de l’America’s Cup.

Contre toute attente, les deux équipes finalistes sont ce soir à égalité. Demain, les Kiwis et les Américains disputeront une seule et ultime manche décisive pour la suite de leurs carrières qui mettra fin à trois longues années de campagne sportive.

En réalisant le doublé à nouveau aujourd’hui, ORACLE TEAM USA a mis Emirates Team New Zealand dos au mur. Demain, le defender américain tentera conserver son titre et l’aiguière d’argent tandis que le challenger kiwi se battra pour que la Nouvelle-Zélande remporte la Coupe une troisième fois (1995, 2000).

A la veille de l’ultime duel pour la 34ème America’s Cup, les deux finalistes sont donc à un point du sacre. Le scénario défie tous les pronostics et depuis 1851, seulement deux fois tout s’est joué lors d’un ultime duel, en 1920 et en 1983. En 1920 le defender l’avait emporté et en 1983 ce fut au tour du challenger. Le grand vainqueur de demain remportera aussi et surtout les fameux droits de la compétition.

En écopant de deux pénalités sur la ligne du premier départ, la course s’est finie avant même de commencer pour les Kiwis qui se sont inclinés face à un Defender à nouveau intouchable. Lors du premier coup de canon, ORACLE TEAM USA était sous le vent du challenger qui ne s’est pas écarté tandis que les Américains tentaient de les lofer.
Les deux AC72 sont ensuite entrés en collision à deux reprises. L’arrière tribord d’ORACLE TEAM USA a heurté la coque bâbord d’Emirates Team New Zealand. Lors de cette 17ème course de la finale de l’America’s Cup, les Kiwis terminent 27 secondes derrière les Américains.

« Ce premier départ fut un vrai désastre » commente Dean Barker, le skipper néo-zélandais. « Nous avons tenté de redresser la situation mais nous étions vraiment en mauvaise posture. Nous avons essayé de les pousser sur la ligne mais c’était beaucoup trop tôt. A 40 secondes avant le coup de canon nous avions déjà compris que les choses étaient sur le point de mal tourner ».

Contrairement à la première manche du jour, les Kiwis, emmenés par le skipper Dean Barker, se sont élancés en tête en enroulant la 1ère marque avec 5 secondes d’avance. Arrivé à la 2e porte, le challenger menait toujours avec 7 secondes mais ORACLE TEAM USA est alors parvenu à prendre les commandes en sortie de virement le long de la limite de parcours, aux abords de l’île d’Alcatraz. Puis, à la 3ème porte, ORACLE TEAM USA disposait d’un net avantage de 57 secondes. Une avance que les Américains maintiendront jusqu’à la ligne d’arrivée franchie en tête 54 secondes devant les Kiwis.

Flashé à 47.57 nœuds soit 88 km/h, le challenger Emirates Team New Zealand a aujourd’hui battu le record de vitesse en AC72 au passage de la 1ère bouée lors de la 18ème course de la finale de l’America’s Cup.

Mené 8-1, ORACLE TEAM USA a donc remis les pendules à l’heure en revenant 8 – 8 au score. Lors de leurs débuts difficiles, son skipper australien Jimmy Spithill avait annoncé qu’il rêvait faire partie de l’équipe qui signerait le plus grand come-back dans l’histoire du sport. C’est désormais chose faite !

« Le moment est maintenant venu de canaliser toute l’énergie que la ville de San Francisco et la nation entière nous insuffle en nous soutenant. Nous l’utiliserons à bon escient demain pour défendre notre titre et le trophée ». « Aujourd’hui, ce fut probablement le jour le plus décisif de notre vie. Nous ne voudrions être nulle part ailleurs. Nous avons hâte d’en découdre demain et de nous battre de toutes nos forces » affirme Jimmy Spithill.

Ben Ainslie, le tacticien britannique d’ORACLE TEAM USA continue : « En vue de demain, nous effectuerons une préparation identique à celle d’aujourd’hui et des jours précédents ».

Idem du côté néo-zélandais commente le skipper kiwi Dean Barker : « Notre objectif est de naviguer comme jusqu’à présent, du mieux possible. Je doit reconnaître que les progrès d’Oracle forcent l’admiration ». « Il est évidemment difficile de les voir revenir au score mais notre équipage n’a jamais baissé les bras. Nous savons que nous pouvons y arriver ».

Le suspense reste donc insoutenable jusqu’à demain 13h15, 22h15 heure française, pour LE duel qui mettra fin à trois longues années de campagne pour les deux équipes finalistes. En ce jour historique à venir, des conditions météo musclées et similaires à aujourd’hui sont attendues.

Une cérémonie officielle de remise des prix se tiendra sur la scène centrale de l’America’s Cup Park, approximativement une heure après la fin de la régate. Elle sera suivie de deux conférences de presse, une pour chaque équipe, à l’America’s Cup Media Center au cours de l’après-midi.

En France, Canal+ Sport rediffuse la finale de la 34ème America’s Cup en soirée.

Les régates sont également retransmises en direct sur l’application gratuite de l’America’s Cup, disponible ici pour les supports mobiles iOS et Apple.

De plus, pour recevoir toutes les infos course en direct de l’America’s Cup sur Twitter suivez : @americascupLIVE et @americascupFR.

— Chloé Daycard

Liste d’équipage d’Emirates Team New Zealand pour le jour 14 : Skipper : Dean Barker, Tacticien : Ray Davies, Régleur de l’aile : Glenn Ashby (AUS), Régleur : James Dagg, Numéro 1 : Adam Beashel, Pied de mât : Jeremy Lomas, Wincheurs : Grant Dalton, Rob Waddell, Derek Saward, Chris Ward, Chris McAsey.

Liste d’équipage d’ORACLE TEAM USA pour le jour 14 : Skipper/Barreur : James Spithill (AUS), Tacticien : Ben Ainslie (GBR), Stratégiste Tom Slingsby (AUS-USA), Régleur : Rome Kirby (USA), Régleur de l’aile : Kyle Langford (AUS), Régleur de voile d’avant : Joe Newton (AUS), Wincheurs : Shannon Falcone (ANT), Jonathan Macbeth (NZL), Gilberto Nobili (ITA), Joe Spooner (NZL), Simeon Tienpont (NER).

Résultat provisoire de la finale de l’America’s Cup (9 points sont requis pour remporter l’épreuve) :

Emirates Team New Zealand : 8 ORACLE TEAM USA : 8*

*Pénalisée de deux points par le Jury International, l’équipe américaine doit totaliser onze victoires pour conserver son titre et le trophée de l’America’s Cup.


La course 17 en chiffres :

•Parcours : 5 bords /10.11 milles nautiques
•Temps de course : OTUSA – 24:04, ETNZ – 24:31
•Delta : OTUSA +:27 secondes
•Distance totale parcourue : OTUSA – 11.8 NM, ETNZ – 11.7 NM
•Vitesse moyenne : OTUSA – 29.62 noeuds, ETNZ – 28.63 nœuds
•Vitesse maximale : OTUSA – 44.02 nœuds, ETNZ – 46.33 nœuds
•Vitesse du vent : Moyenne – 16.8 nœuds, pointe – 20.0 nœuds
•Nombre de virements / empannages : OTUSA – 8/6, ETNZ – 7/5

La course 18 en chiffres :

•Parcours : 5 bords /10.11 milles nautiques
•Temps de course : OTUSA – 22:01, ETNZ – 22:55
•Delta: OTUSA +:54 secondes
•Distance totale parcourue : OTUSA – 11.7 NM, ETNZ – 11.9 NM
•Vitesse moyenne : OTUSA – 31.92 nœuds, ETNZ – 31.23 nœuds
•Vitesse maximale : OTUSA – 45.79 nœuds, ETNZ – 47.57 nœuds
•Vitesse du vent : Moyenne – 19.3 nœuds, pointe – 21.8 nœuds
•Nombre de virements / empannages : OTUSA – 7/7, ETNZ – 10/6
Calendrier de l’America’s Cup Match :

•Mercredi 25 : Course 19 (13h15)


http://www.americascup.com/fr/

mardi 24 septembre 2013

Mardi 24 septembre : le statut de "repenti" en France

http://www.leparisien.fr/faits-divers/crime-organise-le-statut-de-repenti-verra-le-jour-debut-2014-12-09-2013-3130921.php

Crime organisé : le statut de «repenti» verra le jour début 2014


Briser «l'omerta» en matière de criminalité organisée, notamment en Corse ou à Marseille. C'est l'objectif du statut du «repenti» qui devrait être opérationnel en début 2014, à l'image de ce qui se fait déjà en Italie ou aux Etats-Unis.

La loi Perben 2 de mars 2004 avait introduit dans le Code pénal des dispositions sur les repentis, mais les décrets d'application n'avaient jamais été pris. Selon une source proche du ministère de la , ces décrets sont désormais prêts et seront remis au Conseil d'Etat «avant la fin de la semaine».

La ministre de la Justice Christiane Taubira avait annoncé fin novembre 2012 lors d'un déplacement en Corse son intention de finaliser «ce décret sur les repentis (qui) permettra aux personnes qui le souhaitent de sortir de la criminalité organisée». Selon une source politique, les règlements de compte à répétition dans la région marseillaise ont accéléré la finalisation de ce dossier.

Réduire la peine de personnes qui ont permis d'éviter un crime

La loi Perben 2 de mars 2004 avait introduit dans le Code pénal un article (132-78) permettant d'exempter ou réduire la peine de personnes qui ont permis d'éviter ou de faire cesser un crime ou un délit ou d'en «identifier les auteurs ou complices». Un article du code de procédure pénale (706-63-1) créé par cette même loi permet par ailleurs aux repentis de bénéficier d'une protection et de mesures de réinsertion, pouvant aller jusqu'à une nouvelle identité.

Dans le cadre du nouveau système, le parquet ou le juge d'instruction (en informant le parquet) pourra demander à ce qu'une personne bénéficie du statut de «collaborateur de justice». Une commission réunissant trois magistrats, trois représentants du ministère de l'Intérieur et un du Budget examinera les demandes et pourra décider des mesures dont bénéficiera le repenti, ainsi que de ses obligations éventuelles. Cette «commission nationale de protection et réinsertion» sera également chargée du suivi des repentis et des mesures d'accompagnement.

Le financement des mesures de protection, qui pourront également concerner les familles des repentis, se fera via l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc), qui gère les biens confisqués dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée.



 LeParisien.fr

lundi 23 septembre 2013

Lundi 23 septembre : Le web récompense largement l'honnêteté d'un SDF de Boston

http://www.lepoint.fr/insolite/le-web-recompense-largement-l-honnetete-d-un-sdf-de-boston-19-09-2013-1733208_48.php

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Un SDF américain qui avait trouvé un sac à dos contenant 42.000 dollars et l'avait immédiatement signalé à la police, a été récompensé au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer: une collecte de fonds en sa faveur a dépassé jeudi les 100.000 dollars.

Glen James, 54 ans, sans domicile fixe depuis 2005, avait trouvé le sac à dos, qui contenait un passeport, 2.4000 dollars en cash et près de 40.000 dollars en chèques de voyage, dans un centre commercial de Boston samedi dernier. Il l'avait immédiatement signalé à la police.

Le chef de la police de Boston Ed Davis l'a personnellement remercié lors d'une cérémonie où il a remis au SDF une "citation spéciale" pour son honnêteté.

Mais ce n'était pas assez Ethan Whittington, un comptable de 27 ans vivant en Virginie (est), qui a lancé lundi une collecte de fonds sur le site gofundme.com, pour aider ce SDF qu'il ne connaissait pas.

Jeudi, la collecte a dépassé les 100.000 dollars, avec plus de 4.000 contributions, des offres de logement, d'ordinateur, de vêtements, et des commentaires venus parfois de France ou de Tasmanie (Australie).

"M. James, si vous avez l'intention de venir à Paris, je vous laisserai avec plaisir mon appartement", a ainsi écrit sur le site un certain Guihem Biju-Duval.

Cynthia Laspogata lui a également proposé sur le site "un appartement d'une chambre attaché à une ferme de 1840" dans l'Etat de New York.

Glen James, qui s'exprime avec difficulté, s'est modestement contenté de dire qu'il n'aurait jamais même pris "un penny" du sac à dos. Et il a remercié Ethan Whittington "pour sa grande gentillesse" lors d'une conversation téléphonique.

"Ces dons vont me permettre de redémarrer dans la vie", a-t-il ajouté. Il a depuis ouvert un compte en banque.

"C'est vous qui méritez tous les éloges", lui a répondu Whittington. "Vous m'avez redonné confiance en l'humanité".

vendredi 20 septembre 2013

Vendredi 20 septembre : Google peut il résoudre la mort ?

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/09/18/avec-calico-google-veut-s-attaquer-a-la-vieillesse-et-a-la-maladie_3480153_651865.html


Avec Calico, Google veut 

s'attaquer à la vieillesse et à 

la maladie


Google a annoncé mercredi 18 septembre le lancement de Calico, une entreprise s'attaquant au défi "de l'âge et des maladies associées", a annoncé l'entreprise dans un communiqué.


L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies.
"Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui fontpayer un lourd tribu aux familles. Et même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoir faire de très bons progrès dans des délais raisonnables", a expliqué Larry Page, le patron du géant de Mountain View, sur sa page Google+.
"Google peut-il résoudre la mort ?"se demande le magazine américain Time, qui consacre sa couverture à ce projet. Les détails exacts des desseins que poursuivra Calico sont en tout cas encore inconnus. L'idée étant de se différencier des laboratoires pharmaceutiques et des entreprises de biotechnologie en pariant sur le très long terme.
LES DONNÉES, LE POINT FORT DE GOOGLE
Pourquoi Google, qui domine outrageusement le marché de la recherche en ligne ou celui du système d'exploitation des smartphones, se lancerait-il dans un tel projet ? D'abord, remarque le Time"la médecine est sur le point de devenir une science de l'information : les médecins et les chercheurs sont désormais capables de récolter et d'analyser de gigantesques quantités de données auprès de leurs patients. Et Google est très, très bon avec les grandes bases de données".
La couverture du magazine Time.
En outre, le géant de Mountain View est devenu depuis quelque temps coutumier des annonces iconoclastes et des projets d'envergure. Après ses lunettes intelligentes et sa voiture sans conducteur, il a récemment dévoilé une entreprise visant à connecter les endroits les plus reculés de la planète à Internet à l'aide de ballons d'altitude. Mais, comme le note le Time, c'est la première fois que Google crée pour cela une structure indépendante, ayant jusqu'à présent développé ses innovations en interne.
"FAIRE PLUS DE CHOSES, RÉSOUDRE PLUS DE PROBLÈMES"
Cela tient également à la nature même du groupe et au caractère de ses dirigeants. "Pour moi, ça n'est pas satisfaisant quand je vois des entreprises qui deviennent très grandes, et qui continuent à ne faire qu'une seule chose. Idéalement, lorsqu'on commence à avoir plus d'employés et de ressources, on peut faire plus de choses, résoudre plus de problèmes. On a toujours été dans ce genre de philosophie", explique ainsi Larry Page au Time.
Cette initiative, même s'il elle risque d'être gourmande en argent frais, reste une goutte d'eau à l'échelle de Google, qui dispose de 54 milliards de dollars en cash. Le cash, justement, n'est pas totalement étranger à l'histoire. Astro Teller, qui dirige Google X, le laboratoire secret qui planche sur les projets les plus fous de l'entreprise, l'avoue lui-même : "Si vous faites quelque chose d'un petit peu mieux, les gens peuvent payer. Mais si vous faites du monde un endroit radicalement meilleur, l'argent va vous trouver de manière juste et élégante."

jeudi 19 septembre 2013

Jeudi 19 septembre : Apprenez le japonais (ou une autre langue) avec votre smartphone... et conservez votre agilité cérébrale !

http://www.franceinfo.fr/high-tech/des-applis-et-vous/apprentissage-des-langues-1044985-2013-08-17

Des applis et vous
Apprentissage des langues

Votre smartphone, toujours dans votre poche, se transforme cette semaine en répétiteur. Une fois téléchargée une des nombreuses applications d'apprentissage des langues disponibles sur les plate-formes iOS ou Android, vous allez pouvoir aborder les premiers mots de la langue que vous choisirez. Du japonais au russe, de l'espagnol au turc, une bonne cinquantaine de langues sont disponibles. Si elles ne dispensent pas, dans le cas ou vous auriez la volonté d'apprendre une langue, d'utiliser les conseils d'un professeur, elles permettent cependant de prolonger des cours ou d'en approcher les rudiments.

JA Sensei, application très bien conçue, propose par exemple une initiation au japonais passionnante. Une introduction très complète au japonais est proposée, prolongée par la découverte de la prononciation. Puis, au travers de cas concrets, comme c'est le cas dans pratiquement toutes les applications du genre, un répétiteur lit des mots et phrases et vous propose ensuite de les répéter puis de les reconnaître. Un suivi ludique permet de juger de sa progression.

Dans le cas de JA Sensei, une partie très complète est consacrée à l'écriture des idéogrammes, à laquelle vous pouvez vous entrainer. L'application détecte dans vos essais la qualité de vos tracés vous permettant ainsi de vous améliorer.

Enfin, dans une grande partie de ces applications, une dimension réseau sociaux est développée, qui permet, par exemple d'échanger avec d'autres élèves, situés en France ou des correspondants à l'étranger.

Réputé permettre de conserver une bonne agilité cérébrale, l'apprentissage des langues vous ouvre à d'autres cultures, à de nouvelles perceptions... votre smartphone vous ouvre dorénavant la porte vers ces horizons.

A noter aussi sur YouTube d'excellentes vidéos qui ont le même objectif. Prenez donc votre 1ère leçon de néerlandais ici : http://www.youtube.com/watch?v=RExlPEnZzv8




mercredi 18 septembre 2013

Mercredi 18 septembre : l'ONU mesure le bonheur dans 130 pays selon 6 critères


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/09/97001-20130909FILWWW00759-l-onu-devoile-les-criteres-du-bonheur.php

L'ONU vient de publier son deuxième rapport annuel sur le bonheur dans le monde, qui dévoile les pays avec le degré de bonheur le plus fort ainsi que les critères majeurs pour mesurer ce dernier. A en croire l'étude, les Danois sont les plus heureux de la terre. Viennent ensuite, dans l'ordre, les habitants de la Norvège, de la Suisse, des Pays-Bas et de la Suède.

Les pays scandinaves remplissent donc parfaitement les 6 critères de bonheur, retenus par l'ONU : le PIB par tête, l'espérance de vie, la générosité, l'absence de corruption, la possibilité d'avoir quelqu'un sur qui compter et le sentiment d'être libre de faire ses propres choix.

Le rapport démontre que le niveau de bonheur a crû ces cinq dernières années en Amérique latine et en Afrique Sub-saharienne. A l'inverse, il a diminué au sein des pays industrialisés. De manière globale, le bonheur a augmenté dans 60 des 130 pays recensant les données nécessaires à l'étude. 41 pays ont vu leur niveau de bonheur régresser.

http://unsdsn.org/happiness/

NEW YORK, NY, Sept 9th: As heads of state get ready for the United Nations General Assembly in two weeks, the second World Happiness Report further strengthens the case that well-being should be a critical component of how the world measures its economic and social development. The report is published by the UN Sustainable Development Solutions Network (SDSN), under the auspices of UN Secretary General Ban Ki-Moon. Leading experts in several fields – economics, psychology, survey analysis, national statistics, and more – describe how measurements of well-being can be used effectively to assess the progress of nations. The Report is edited by Professor John F. Helliwell, of the University of British Columbia and the Canadian Institute for Advanced Research; Lord Richard Layard, Director of the Well-Being Programme at LSE’s Centre for Economic Performance; and Professor Jeffrey D. Sachs, Director of the Earth Institute at Columbia University, Director of the SDSN, and Special Advisor to the UN Secretary General.
“There is now a rising worldwide demand that policy be more closely aligned with what really matters to people as they themselves characterize their well-being,” said Professor Jeffery Sachs. “More and more world leaders are talking about the importance of well-being as a guide for their nations and the world. The World Happiness Report 2013 offers rich evidence that the systematic measurement and analysis of happiness can teach us a lot about ways to improve the world’s well-being and sustainable development.”
The first World Happiness Report, released in 2012 ahead of the UN high-level meeting on Happiness and Well-being, drew international attention as a landmark first survey of the state of global happiness. This new Report goes further. It delves in more detail into the analysis of the global happiness data, examining trends over time and breaking down each country’s score into its component parts, so that citizens and policy makers can understand their country’s ranking. It also draws connections to other major initiatives to measure well-being, including those conducted by the OECD and UNDP’s Human Development Report; and provides guidance for policy makers on how to effectively incorporate well-being into their decision making processes.
The report identifies the countries with the highest levels of happiness:
1. Denmark
2. Norway
3. Switzerland
4. Netherlands
5. Sweden

The World Happiness Report 2013 reveals fascinating trends in the data judging just how happy countries really are. On a scale running from 0 to 10, people in over 150 countries, surveyed by Gallup over the period 2010-12, reveal a population-weighted average score of 5.1 (out of 10). Six key variables explain three-quarters of the variation in annual national average scores over time and among countries. These six factors include: real GDP per capita, healthy life expectancy, having someone to count on, perceived freedom to make life choices, freedom from corruption, and generosity (Table 2.1).
The Report shows significant changes in happiness in countries over time, with some countries rising and others falling over the past five years. There is some evidence of global convergence of happiness levels, with happiness gains more common in Sub-Saharan Africa and Latin America, and losses more common among the industrial countries. For the 130 countries with data available, happiness (as measured by people’s own evaluations of their lives) significantly improved in 60 countries and worsened in 41 (Figure 2.5).
For policy makers, the key issue is what affects happiness. Some studies show mental health to be the single most important determinant of whether a person is happy or not. Yet, even in rich countries, less than a third of mentally ill people are in treatment. Good, cost-effective treatments exist for depression, anxiety disorders and psychosis, and the happiness of the world would be greatly increased if they were more widely available.
The Report also shows the major beneficial side-effects of happiness. Happy people live longer, are more productive, earn more, and are also better citizens. Well-being should be developed both for its own sake and for its side-effects.
Governments are increasingly measuring well-being with the goal of making well-being an objective of policy. One chapter of the Report, written by Lord Gus O’Donnell, former UK Cabinet Secretary and Head of the Civil Service, shows just how this can be done. It shows how different are the policy conclusions when health, transport and education are viewed in this light.
Governments worldwide are now measuring subjective well-being or are currently considering whether to do so. In this Report, the OECD explains the thinking behind their new international standard guidelines for measuring well-being, and the office of the UN Human Development Report explains its own approach to the issue.
The World Happiness Report 2013 was launched at a major international workshop on September 8th. A technical workshop on the OECD Guidelines was held in a parallel session.
For media inquiries, contact Kyu Lee, Assistant Director, Communications, Earth Institute: klee@ei.columbia.edu

http://www.earth.columbia.edu/articles/view/2960

http://issuu.com/earthinstitute/docs/world-happiness-report

mardi 17 septembre 2013

Mardi 17 septembre : Concordia: le redressement du paquebot naufragé est achevé

http://www.romandie.com/news/n/_Concordia_le_redressement_du_paquebot_naufrage_est_acheve_officiel_dt_lrbtj_RP_170920130506-22-400572.asp

Deux vidéos pour bien apprécier la beauté du site http://www.youtube.com/watch?v=RUsoqAs3k90 et de sa faune sous marine http://www.youtube.com/watch?v=g_C2wd0NLfw qui auraient été gravement endommagés si ce sinistre machin s'était déchiré sur place...

Concordia: le redressement du paquebot naufragé est achevé (officiel) 


ILE DE GIGLIO (Italie) - Le redressement du paquebot naufragé Costa Concordia, une opération titanesque inédite, s'est achevé avec succès mardi à 02h00 GMT sur l'île du Giglio, ont annoncé les autorités italiennes.

L'opération de +parbuckling+ (rotation, ndlr) s'est achevée. Le bateau a atteint la verticale, nous sommes arrivés à zéro degré, a annoncé lors d'une conférence de presse Franco Gabrielli, le chef de la protection civile italienne.

A l'annonce de la nouvelle, plusieurs coups ont été tirés par la sirène du Concordia et des hourras ont été entendus sur le port, a constaté une journaliste de l'AFP.

La coque du bateau va nécessiter d'importantes réparations, a ajouté M. Gabrielli, tandis que Sergio Girotto, de la firme italienne Micoperi, l'un des membres du consortium qui effectue la rotation, a confié avoir vu la rotation se terminer, déclenchant les applaudissements de la salle de presse.

Pour l'ingénieur Franco Porcellacchia, chef du projet pour Carnival, maison mère de l'armateur Costa, l'opération ne pouvait pas mieux se dérouler.

Vers minuit (22h00 GMT), M. Gabrielli avait annoncé que le redressement (avait) dépassé le niveau fatidique des 24 degrés, la phase finale étant toute proche.

A partir de cette étape, il n'a plus été nécessaire d'exercer une traction sur l'épave à travers 36 énormes câbles d'acier. La rotation s'est poursuivie en remplissant d'eau de mer, à travers des valves, les énormes caissons (hauts comme des immeubles de 7 à 11 étages) placés sur le flanc gauche du navire.

Lundi à la mi-journée, le navire de croisières de 290 mètres de long -- plus long que le Titanic et près de deux fois aussi lourd -- avait commencé à émerger de l'eau comme un bateau fantôme, la coque rendue marron par la rouille.

L'opération, qui a dépassé les 12 heures prévues initialement, a pris un peu de retard mais s'est accélérée dans la nuit.


(©AFP / 17 septembre 2013 04h39) 

lundi 16 septembre 2013

Lundi 16 septembre : La montagne s'offre aux jeunes pour 50 euros

http://www.la-croix.com/Solidarite/Actualite/Quand-la-montagne-s-offre-aux-jeunes-pour-50-euros-2013-08-06-995270
Quand la montagne s’offre aux jeunes… pour 50 euros
Des séjours à 50 €, financés par le conseil régional Rhône-Alpes, pour les 18-25 ans ayant des moyens limités.
Suspendue à six mètres du sol, Zakia pousse un cri où se mêlent les rires et l’effroi : « Je vais mourir ! Je n’ai pas beaucoup d’argent mais je lègue tout à ma mère ! » Ce n’est pas la première fois que la jeune fille fraîchement bachelière grimpe sur une paroi d’initiation à l’escalade. Mais cette fois, pas de prises aux couleurs vives vissées au mur d’un gymnase pour l’aider à vaincre le vertige et continuer à monter.
Depuis quatre jours, Zakia, 20 ans, et son inséparable amie Sabrïne, 19 ans, se frottent à un univers bien loin du leur. Elles ont percé « la bulle » du quartier de Pierre-Bénite, en banlieue lyonnaise, où elles« rouillent » d’ordinaire durant l’été quand elles ne vont pas en Espagne, sur les routes écrasées de chaleur menant « au bled ». « On est bien à Pierre-Bénite, insiste Zakia. Tellement que cela nous empêche peut-être de découvrir d’autres choses. » 

UN MILIEU HOSTILE

Encouragées par le service jeunesse de leur mairie, les deux amies ont toutefois accepté de partir aux Arcs, station de moyenne montagne, « un milieu qui ne leur est pas naturel, sourit Bruno Ricard, directeur du centre UCPA qui les accueille. C’est même un milieu hostile au premier abord, auquel on accède par des routes difficiles, où le temps peut tourner à la pluie en un clin d’œil, et où l’on est confronté à de nouveaux éléments, le vide en escalade ou l’eau vive en rafting. » 
Venue avec trois copines, Rahma n’a quant à elle pas cessé de vérifier si son portable captait bien le réseau, en grimpant les lacets conduisant au centre bordé d’épicéas. « Avant d’être ici, je me demandais comment ils vivaient là-haut », sourit la jeune femme de 20 ans dont les vacances se résumaient jusqu’alors « à la Tunisie, mon pays d’origine, ou à mon domicile, avec interdiction de découcher ». 
Cette fois, rassuré par le projet, son père a accepté son départ. Et de fait, Rahma s’est rarement sentie aussi « apaisée ». Elle « profite de chaque minute », loin des cinq petits frères et sœurs dont elle doit s’occuper, et découvre des activités qu’elle n’avait jamais pratiquées, « comme du VTT tout bête », dit-elle, encore émerveillée par « l’eau claire et propre qui coule dans la gorge où on a fait du rafting ».  

REDÉCOUVRIR LA MONTAGNE

 « J’ai parfois le sentiment de lasser les jeunes en répétant que les paysages sont magnifiques, rapporte Aurore Métral, accompagnatrice en montagne. Avec les filles, l’émerveillement est partagé », apprécie-t-elle face aux crêtes du Beaufortin découpant le ciel. 
Des propos qui ravissent Muriel Antoniotti, directrice de la Maison commune du tourisme pour tous, à l’origine de l’initiative « Mille jeunes à mille mètres », lancée par le conseil régional Rhône-Alpes. « Avec la disparition progressive des classes de neige ou des départs en colonie de vacances, les jeunes ont perdu la culture montagne, déplore-t-elle. C’est devenu une carte postale. » 
Une carte postale bien ringarde… « Nos copains pensaient que c’était nul de venir ici », confirme Zakia. « La montagne a une image d’espaces calmes où l’on s’ennuie ou d’espaces rudes où il faut fournir de grands efforts », résume Thibaut Laurent, responsable développement Grand Est de l’UCPA. Pas vraiment de quoi attirer étudiants, apprentis ou jeunes travailleurs qui doivent gérer leurs budgets à l’euro près…

UN NOUVEAU REGARD SUR LE MONDE

De fait, c’est le prix défiant toute concurrence du séjour – 50 € – qui a convaincu Zakia et Sabrïne de tenter l’expérience. Sans regret aucun.« J’avais un peu d’appréhension », confie Sabrïne. Au final, elle s’avoue encore surprise par « la politesse des gens ici, qui sont super-agréables. En montagne, on se dit bonjour, on se sourit pour un rien, même si l’on ne se connaît pas. »  
 « On se faisait un film dans notre tête, approuve Zakia, qui a choisi pour la soirée un hidjab noir rehaussé d’un liseré violet. On se rend compte que les jeunes d’autres milieux que le nôtre vivent les mêmes choses que nous. On repartira plus ouvertes. C’est tout de même mieux de venir ici que de partir à Marseille pour se retrouver avec des gens comme nous. » 
Jean-Carle Insalaco, responsable du point information jeunesse de Meyzieu, confirme : « Ceux qui sont partis ont incontestablement franchi un cap, rapporte-t-il. Ils sont revenus avec un nouveau regard sur le monde. À leur retour, ils veulent tout croquer. » 
Ahkan, un jeune électricien de Meyzieu encore ravi d’avoir « rencontré des gens aussi différents qu’une comptable ou une informaticienne », a décidé de reprendre ses études à la rentrée. Sabrïne, elle, repart avec la ferme intention de se mettre au sport… et de se lancer sur les routes. « On ne connaît pas la France, alors qu’elle est magnifique… » 
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 Mille jeunes à mille mètres 
Soucieux de renouveler les publics fréquentant les Alpes, le conseil régional Rhône-Alpes expérimente depuis l’hiver dernier le dispositif « Vacances en montagne ». Orientés par des missions locales, des centres sociaux ou des foyers de jeunes travailleurs, mille jeunes âgés de 18 à 25 ans choisissent leur destination parmi une trentaine de villages vacances. Les aides versées par l’Association nationale des chèques vacances (ANCV), qui s’apprête à lancer en 2014 une plate-forme similaire au niveau national, permettent de ne facturer le séjour que 50 € aux bénéficiaires.
BÉNÉVENT TOSSERI aux Arcs (Savoie) 

vendredi 13 septembre 2013

Vendredi 13 septembre : la police de Béziers se soucie de votre satisfaction !

http://www.midilibre.fr/2013/09/03/la-police-fait-son-sondage,752218.php

La police de Béziers lance un sondage sur la satisfaction des usagers
JEAN-PHILIPPE JUAN
03/09/2013, 14 h 27 | Mis à jour le 03/09/2013, 14 h 48

Le but est de garantir une meilleur efficience des services.

Depuis lundi, des questionnaires sont distribués à tous les usagers qui passent par le commissariat. Le but étant d'améliorer la relation entre forces de l'ordre et population.

Depuis ce lundi, au commissariat central de Béziers comme au poste de La Devèze et partout en France, les guichetiers distribuent, dès l’arrivée de l’usager, une “enquête de satisfaction sur l’accueil des victimes”. Il s’agit de sept questions auxquelles les victimes venues déposer une plainte ou une main courante sont invités à répondre au moment du départ. Les gardés à vue ne sont pas concernés.
Ce questionnaire a pour objectif de rapprocher la police de sa population. Il a été décidé par la direction générale de la police nationale. Le choix des questions s’est adapté aux particularités locales.

Des réponses anonymes

Le commissaire adjoint de Béziers, Guillaume Calas, assure que les réponses seront anonymes, une boîte aux lettres sera spécialement mise en place. Ce sondage est effectué "sous contrôle de la direction départementale de la sécurité publique. À Béziers, un référant accueil sera chargé d’analyser les différentes réponses". Une trentaine de réponses sont espérées chaque jour. Tout sera ensuite rentré informatiquement et les directions nationales seront tenues informées. "Nous nous adapterons en fonction des réponses", note le commissaire Calas pour qui l’"efficience des services est primordiale".

Une charte de l'accueil... mais pas de formation

Sur le terrain, certains policiers craignent que la vétusté des locaux ne desserve le commissariat de Béziers, même si des travaux sont annoncés pour l’automne. Le questionnaire, dans son ensemble, interpelle. "Il faut voir ce qu’ils font derrière", note un fonctionnaire tout en rappelant qu’une charte de l’accueil existe. "Mais il n’y a pas de formation, faute d’argent" relate-t-on, sans pointer Béziers spécifiquement.
Dans un deuxième temps, un questionnaire sera envoyé, par courrier papier ou électronique, sur la visibilité des patrouilles extérieures. La liste des personnes concernées est en cours d’élaboration. Affaires à suivre.

mercredi 11 septembre 2013

Merecredi 11 septembre : les coureurs du Tour de France vivent 6 ans de plus

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/09/03/21183-cyclistes-tour-france-vivent-plus-longtemps

Les cyclistes du Tour de France vivent plus longtemps

Par lefigaro.fr / AFP agence - le 03/09/2013

Les participants à la Grande boucle vivent 6 ans de que la moyenne des Français, selon une étude.

La prise de produits dopants est souvent associée à la mort prématurée des cyclistes de haut niveau, comme en témoignent les cas de Laurent Fignon, Marco Pantani, ou encore Tom Simpson. Pourtant, une étude présentée au congrès de la Société européenne de cardiologie à Amsterdam mardi montre que les coureurs français du Tour vivent en moyenne six ans de plus que le reste de la population.

Ainsi, entre 1947 et 2012, la mortalité des 786 cyclistes français ayant participé au Tour était 41% plus faible que celle des autres hommes du pays. Si deux tiers des décès (208 coureurs au 1er septembre 2012) ont été attribués aux cancers et aux accidents cardiovasculaires, ces pathologies restent en proportion moins importantes que dans le reste de la population: inférieure de 44% pour le cancer, de 72% pour les accidents respiratoires, et de 33% pour les accidents cardiovasculaires.
Cet avantage reste constant sur toute la période étudiée, quels qu'aient été les produits de dopage en circulation.

«On s'est penchés sur le dopage au cours du temps et il n'y a aucune différence de mortalité», explique Jean-François Toussaint, directeur de l'Institut de recherche médicale sur le sport (IRMES) et co-auteur de l'étude. Par exemple, les années 1950-1960 (époque des amphétamines) n'ont pas été plus meurtrières que les années 1970-1980 (époque des stéroïdes anabolisants). De la même manière, il n'y a pas eu de mortalité accrue sur les vingt dernières années, malgré l'entrée massive d'EPO et de l'hormone de croissance. Les auteurs préfèrent toutefois rester prudents: le recul manque encore pour évaluer la nocivité à long terme de ces nouveaux produits dopants.

Les clés de la longévitéLes cyclistes ne pas les seuls à bénéficier des effets positifs du sport du la santé. Une précédente étude, portant sur plus de 3400 athlètes français ayant participé aux Jeux olympiques depuis 1903, montrait que le taux de mortalité de ce groupe baissait de moitié par rapport au reste de la population. Cette particularité s'explique tant par les bienfaits physiques d'un entraînement de haut niveau que par les prédispositions génétiques ou le respect d'un mode de vie sain pendant et après leur carrière.
Par exemple, le tabac, identifié comme l'une des premières causes de mortalité en France, est très peu répandu chez les sportifs. De plus, nombre d'entre eux poursuivent une pratique sportive longtemps après leur activité professionnelle. «Le fait de repousser sans cesse ses limites s'associe à un gain en qualité et en durée de vie», expliquait en 2012 le Pr Toussaint au Figaro.

A noter toutefois, jusqu'à 30 ans, les cyclistes de haut niveau présentent le même risque de mourir que le reste des Français, en raison d'accidents et de chutes de vélo plus fréquents.

mardi 10 septembre 2013

Mardi 10 septembre : Grégoire Courtine, le "neuro-réhabiliteur"

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/08/19/gregoire-courtine-l-ovni-de-la-recherche-scientifique_3463543_3208.html

Grégoire Courtine, l'ovni de la recherche scientifique

 Ce chercheur français installé à Lausanne et au protocole hors normes, veut faire remarcher les personnes atteintes d'une lésion de la moelle épinière.
Grégoire Courtine, l'un des chercheurs les plus prometteurs en neuroréhabilitation du monde, est français et n'a peur de rien : il veut permettre aux paralysés de (re)marcher. Publiées dans la revue Science en juin 2012, ses recherches ont agité la communauté scientifique, médusé les médias, et rendu de l'espoir aux 50 000 personnes immobilisées chaque année à la suite d'une lésion de la moelle épinière. Son protocole hors norme, à base de stimulation pharmacologique, électrique et d'entraînement assisté de robot, a été testé sur le rat. Au troisième jour de TEDGlobal, qui s'est déroulé à Edimbourg en juin, on ne parlait que de lui.

Installé dans la "vallée de la santé" en Suisse, entouré des meilleurs ingénieurs et financé par la puissante et audacieuse Ecole polytechnique de Lausanne, Grégoire Courtine, 38 ans, divise ses pairs. Est-ce sa jeunesse, ses idées, ses manières ? "On a mis le doigt sur quelque chose d'essentiel : on ne remplace pas la fonction manquante, mais on aide le corps à se réparer lui-même." Il se donne deux ans pour appliquer ce protocole au singe, plus proche de l'homme, puis à des premiers patients volontaires. Il tempère : "Nous ne sommes pas la solution, mais apportons une pièce essentielle au puzzle."

Enfant, dans sa chambre à Dijon, il traque le ciel, veut repérer les ovnis. Adolescent, il y bidouille des précipités chimiques, la mécanique, le langage de programmation informatique. Etudiant en sport (Staps), il devient champion d'escalade, dispute la Coupe du monde. A la faveur d'une longueur sur un mur d'entraînement avec un professeur de neuroscience, il découvre que le cerveau commande le mouvement. "Cela m'a passionné : Louis Mieusset m'a convaincu d'aller à Marseille, où il y a la meilleure formation en neuroscience du mouvement. Il a été mon premier mentor."

SON PREMIER SUJET : ÉTUDIER LES COSMONAUTES

Grégoire Courtine oublie les Calanques et se forme. Un "professeur de médecine italien extraordinaire", Marco Schieppati, l'accueille pour sa thèse, en Lombardie. Il garde pourtant la tête dans les étoiles. Son sujet : "Etudier comment les cosmonautes de la station Mir font pour remarcher une fois revenus sur Terre, comment leur cerveau se réadapte." Mission accomplie. Invité à une conférence à Stockholm, il présente, dans un anglais approximatif, ses recherches dans la salle des prix Nobel, devant le directeur de la NASA et Reggie Edgerton, "le premier homme à avoir montré que la moelle épinière, même isolée du cerveau, pouvait réapprendre à marcher, courir".
Grégoire Courtine s'avance, timide, Reggie Edgerton le félicite, le recrute : "Il voulait que j'expérimente sur les primates tout ce que j'ai fait sur les cosmonautes."
Grégoire Courtine atterrit dans une unité de recherche de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) financée par la fondation Christopher Reeve. De son fauteuil roulant, l'ancien acteur de Superman exhortait les chercheurs à ne pas s'enfermer dans leur laboratoire, mais à aller le plus souvent possible en salle de réhabilitation pour mieux comprendre les patients. Grégoire Courtine apprend, innove, publie au moins une étude par an. L'UCLA l'honore en 2007 du titre de meilleur chercheur (prix Chancellor puis Schellenberg). La France, dit-il, l'ignore ; la Suisse lui fait un pont d'or : 3,5 millions d'euros pour le laboratoire de ses rêves à l'université de Zurich. "Ils m'ont dit : "Il faut que tu fasses quelque chose d'important. Tu as cinq ans"."

FAIRE MARCHER UN RAT PARALYSÉ

Grégoire Courtine entre dans le mercato scientifique. Il crée son équipe, poursuit ses recherches, passe du primate au rat. La crise s'installe, ses fonds s'épuisent, il doute de la capacité de l'université de Zurich à l'accompagner plus loin. Il est appelé par une autre bonne fée : Patrick Aebischer, le patron de l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) : "Il vient de récupérer 1 milliard d'euros pour l'Human Brain Project . Il est en train de transformer cette école de province en l'une des meilleurs facs au monde. Il me parle de la "vallée de la santé", de sa volonté de mettre tous les outils développés par les ingénieurs de Polytechnique au service des projets de recherche." L'EPFL triple la mise, investit 9,5 millions pour Grégoire Courtine, son équipe multidisciplinaire (aujourd'hui de 20 à 30 personnes) et leur projet Re-Walk. "On a pris l'équipement, on est tous venus. On a remonté le labo, et tout s'est accéléré, on a publié les études, déposé les brevets."
Pour expliquer son approche radicale, Grégoire Courtine aime comparer le sujet paralysé, ici le rat, à une voiture à l'arrêt. "Pour la faire démarrer, il lui faut du carburant. C'est le cocktail, à base de dopamine, adrénaline, sérotonine, qui active les cellules de la moelle épinière. Ensuite, il faut actionner la pédale d'accélération. Pour cela, on stimule électriquement différents points autour de la lésion. Enfin, il faut donner la direction, savoiraller. Et cela, on l'obtient par l'entraînement dans un cadre sécurisé pour le sujet et assisté d'un robot. C'est ce que j'appelle la neuroprothèse électrochimique : on fournit à la moelle épinière tout ce que le cerveau lui donnerait naturellement pour marcher. Au début, le sujet se tient debout, puis fait un pas, deux pas. Bien stimulé, volontairement, il commence à se débrouiller."

Avec son équipe, il manque de tomber à la renverse. Le rat marche, puis court, grimpe les escaliers. Surtout, les nerfs repoussent : les liaisons nerveuses ont contourné la zone lésée, la communication avec le cerveau est rétablie.

Fascination pour les sommets, humilité devant la paroi, créativité du geste, force des appuis, Grégoire Courtine n'est pas grimpeur pour rien. Il a le goût du risque mais le besoin d'être assuré. Il le sait : les plus belles montagnes ne se conquièrent jamais seul. Affûté, endurant, survolté, il est un étonnant mélange de bon sens bourguignon, d'excellence française, d'enthousiasme californien, de sens des affaires suisse. Il n'a qu'une crainte : perdre sa fraîcheur et devenir un mandarin. Ce serait dommage : être un ovni lui va très bien.

lundi 9 septembre 2013

Lundi 9 septembre : L'économie en BD


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L'économie pour les 7 à 77 ans !

Les bons ouvrages de vulgarisation en économie sont plutôt rares. Dans "Economix" (éditions Les Arènes), le journaliste américain Michael Goodwin relève brillamment le défi. Bestseller aux Etats-Unis, l'ouvrage didactique doit son succès au fait d'être une BD, grâce au talent du dessinateur Dan E . Burr, et au choix de la chronologie historique. 


Trouver de bons ouvrages de vulgarisation pour une matière comme l'économie n'est pas chose facile, tant le sujet est polémique aux yeux du grand public. A la décharge de ce dernier, les certitudes assénées par les experts économiques, du moins la grande majorité - et les plus médiatiques - peinent à convaincre. Ainsi, rares sont ceux qui avaient prévu la crise financière mondiale de 2008 ou encore celle de la dette européenne de 2010.

 
 
L'économie n'est pas une science comme la physique
Il est vrai que l'économie n'est pas stricto sensu une science, comme l'est la physique, la chimie ou encore les mathématiques. Son objet, qui consiste à expliquer comment les êtres humains s'organisent pour produire, distribuer, échanger et consommer des biens et des services est extrêmement complexe, car renvoyant au fonctionnement général des sociétés. Ce qui explique la diversité des théories et de leurs déclinaisons : mercantilisme, libéralisme, keynésianisme, marxisme...
Ce préambule pour convaincre celui ou celle qui voudrait dépendre moins des prophètes de l'économie et acquérir les rudiments de ce savoir au jargon intimidant  qu'il peut se plonger sans crainte dans l'ouvrage du journaliste et écrivain américain Michael Goodwin intitulé « Economix » dont le sous-titre dit bien le programme : "La première histoire de l'économie en BD".

Un bon équilibre entre texte et images
En effet, Goodwin, frustré de ne pas pas saisir les enjeux d'une matière qui guide une part prépondérante de nos vies quotidiennes, a précisément rédigé son livre - qui lui a pris quelques années de travail - pour y voir plus clair. Comment s'explique la création de richesse, pourquoi les uns possèdent tant et les autres presque rien (et cela ne s'arrange pas en ce moment)? Quelles causes conduisent à des crises qui se transforment de temps en temps en véritables catastrophes, par exemple des guerres?
A toutes ces interrogations et bien d'autres, l'ouvrage répond et tient ses promesses - c'est un best-seller outre Atlantique -, pour au moins deux raisons : d'abord, il y a la volonté pédagogique, qui passe notamment par le recours à la bande dessinée - remarquable travail en noir et blanc de l'illustrateur de Dan E . Burr -, et la nécessité de synthétiser le texte - explicatif, sans jargon - sous la forme de bulles, grâce à un bon équilibre entre texte et images.

La nécessité de passer par un détour historique
La deuxième raison, plus fondamentale, est le recours à la chronologie. Comme le souligne Goodwin, en guise de justification méthodologique : « Nous ne pouvons pas comprendre où nous nous trouvons si nous ne savons pas comment nous y sommes arrivés. » Or loin d'être élaborée dans des laboratoires in vitro, l'évolution des économies ne suit en aucun cas un théorie mais résulte de l'action et des décisions prises au jour le jour par des individus (quelque soit leur place au sein de la société) guidés par leurs propres désirs dans des conditions politiques, culturelles, technologiques données. Bref, comprendre l'économie passe par un détour historique, et non pas seulement, disons,  par la maîtrise des mathématiques.
L'auteur souligne d'ailleurs combien le scientisme est l'un des maux de l'économie. Ainsi, l'œuvre maîtresse d'Adam Smith « La Richesse des nations » est d'abord le résultat d'observations empiriques, comme l'illustre cette citation, qui pourrait en étonner quelque uns tant Adam Smith est devenu le symbole de "l'hyper-libéralisme" : « La proposition de toute nouvelle loi ou règlement de commerce qui part des (capitalistes) doit toujours être écoutée avec beaucoup de précaution, et ne doit jamais être adoptée qu'après avoir été longtemps et sérieusement examinée, non seulement avec le plus grand scrupule, mais avec la plus grande défiance, elle vient d'un ordre d'hommes dont l'intérêt n'est jamais exactement le même que celui du public, qui généralement est intéressé à tromper et même à opprimer le public, et qui, dans bien des occasions, n'a pas manqué de le tromper et de l'opprimer. »

Le capital est plus mobile que le travail
En revanche, des auteurs comme Malthus et ses théories sur la population ou encore David Ricardo, et son livre « Des principes de l'économie politique et de l'impôt » paru en 1817, illustrent - brillamment - le biais qui guette les théoriciens : confondre une logique abstraite avec la réalité. Ainsi, en est-il du fameux « avantage comparatif », une machine de guerre théorique contre le protectionnisme, illustrée par le fameux exemple de la production de vins et de draps en Angleterre et au Portugal, qui démontre que chaque pays doit se spécialiser dans la production la plus efficace pour pouvoir optimiser ses échanges. Le problème est que David Ricardo présuppose que le travail est mobile et le capital est immobile pour justifier sa théorie. Or dans la réalité, et les exemples des délocalisations le montrent, le capital est plus mobile que le travail, limitant la portée générale de l'argument.
En montrant combien le développement historique modifie le fonctionnement des sociétés - révolution industrielle, guerres mondiales, colonialisme, révolutions, fonctionnement des États, montée en puissance du salariat, influence des multinationales... -, Goodwin montre de manière convaincante que derrière le discours policé de l'économie se trouve d'abord l'histoire faite "de bruit et de fureur" des hommes et des femmes.

Le rôle central joué par l'État
Surtout, il montre comment l'État a été amené à jouer au fil de l'histoire récente un rôle de plus en plus central dans l'organisation sociale et dans l'économie à travers des interventions - politique monétaire, politique fiscale, dépenses publiques (loin d'être uniquement sociales), redistribution  - souvent influencées par les acteurs sociaux. « Marxistes et néolibéraux s'intéressaient les uns comme les autres à la manière dont une économie idéale devrait fonctionner, et non à celle dont une économie réelle fonctionne ; ils pensaient également les uns comme les autres que leur idéal pouvait être atteint en supprimant l'État », souligne l'auteur, qui pointe combien cette idéalisation découlant de la théorie correspond de moins en moins à la réalité.
Ce rôle prépondérant de l'État s'est d'ailleurs accompagné d'une concentration de plus en plus importante des intérêts privés et du capital sous la forme des grandes compagnies. Goodwin décrit cette émergence des premiers trusts aux États-Unis (chemins de fer, mines, pétrole (Standard Oil concentre toute l'activité)), toujours plus concentrés, notamment via l'activité bancaire, sous la houlette décisive d'un certain JP Morgan dont l'enseigne est toujours une référence en matière de banque d'affaires à Wall Street.

Le "big stick" de Teddy Roosevelt
Face aux intérêts privés, l'Etat peut jouer un rôle majeur  comme ce fut le cas en 1901 avec le président républicain Teddy Roosevelt, et son "big stick" qui mit au pas les "riches" ; ou encore avec un autre Roosevelt (Franklin Delano) qui suivit ses intuitions contre ses conseillers en économie pour élaborer son "new deal" à coup de dépenses publiques et relancer ainsi, avec succès, l'économie après la crise de 1929.
Le recours à la chronologie permet également de replacer les "interventions" des grands économistes motivées par la volonté de répondre à des problèmes qui se posent un moment donné de l'histoire. Ce fut le cas de Karl Marx, de John Meynard Keynes ou encore de Friedrich Hayek que Goodwin décrit comme "un "formidable penseur" qui regarda "comment le marché fonctionnait", comment l'interaction de petites unités (les gens) créait une intelligence complexe (le marché) , qui réagit aux pénuries, aux évolutions du goût ou aux nouvelles technologies bien mieux que n'importe quel planificateur humain".

La destruction de l'environnement, un nouvel axe de la recherche économique
De même, l'apparition de problèmes nouveaux favorisent la recherche économique, comme par exemple celui de l'impact de la destruction de l'environnement qui a donné lieu à une riche réflexion sur les "externalités", dans ce cas négatives, où les activités des uns peuvent procurer un bénéfice ou induire un coût pour tous les autres individus.
Au final, l'ouvrage réussit la gageure de fournir en quelques heures de lecture érudite et plaisante une mise en perspective historique du fonctionnement de l'économie en expliquant les notions de base, mises en situation. Évidemment, nombre d'économistes pourront discuter la faiblesse de tel ou tel point ou certains parti pris mais ce qui compte c'est la vue d'ensemble pour en maîtriser la cohérence, comme le rêve tout étudiant. Chacun pourra ensuite approfondir tel ou tel point par de nouvelles lectures. C'est ce à quoi invite d'ailleurs Michael Goodwin.
Michael Goodwin "Economix. La première histoire de l'économie en BD", illustrée par Dan E. Burr, éditions les Arènes, traduit de l'anglais par Hélène Dauniol-Remaud, 304 pages, 21,90 euros.

vendredi 6 septembre 2013

Vendredi 6 septembre : Une application mobile pour identifier les plantes

http://identify.plantnet-project.org/fr/

Bienvenue sur Pl@ntNet-Identify,

un outil d'identification par similarité visuelle réalisé dans le cadre du projet Pl@ntNet


Pl@ntNet-identify est une application web d’aide à l’identification des végétaux afin de faciliter l’accès, la collecte et le partage d’informations sur les plantes. Elle s’adresse à tous les publics intéressés par les plantes, de l’expert au promeneur curieux ne maîtrisant pas forcement les codes et le vocabulaire des botanistes.

Pl@ntNet-identify s’appuie sur le moteur de recherche visuel Ikona-maestro développé à l’Inria initialement par l’équipe Imedia puis amélioré dans le cadre du projet Pl@ntnet.

Ce travail s'inscrit dans une démarche plus large, visant à développer de nouveaux modes de recherche d'information sur les plantes, notamment évaluer dans le cadre du forum international ImageCLEF.

Mode d’emploi

Le fonctionnement est simple et intuitif : soumettez quelques photographies ou/et des scans sur des détails d’une plante à identifier (une fleur, une feuille, un fruit, l’écorce …). Les images sont ensuite comparées automatiquement en quasi temps réel avec une des bases de données que vous aurez préalablement choisie selon la localisation géographique de votre observation et le type d'image que vous soumettez (flore sauvage de France, scan de feuilles d’arbres, etc).

Une liste des espèces les plus similaires vous est ensuite proposée et vous évite ainsi à parcourir manuellement des milliers d’espèces. Cliquez sur « Détails et description de l’espèce » afin d’obtenir plus d’informations sur la plante. Ces bases de données sont pour la plupart construites de manière collaborative, et sont amenées à couvrir de plus en plus d’espèces et d’images afin d’améliorer progressivement la pertinence des résultats.

Une fois votre espèce retrouvée, vous pourrez appuyer sur le bouton «Valider et contribuer » afin de prendre part à cette collaboration et à votre tour contribuer à améliorer la pertinence des résultats. Retrouvez également la plupart des fonctionnalités de PlantNet-Identify en version mobile exclusivement orientée pour le moment sur la flore sauvage de France.

http://www.plantnet-project.org/papyrus.php?langue=fr

jeudi 5 septembre 2013

Jeudi 5 septembre : Connaissez vous le calice de Held ?

L’origine de la synapse géante qui nous évite un décalage auditif

 Pour voir directement les images : 

Les humains et la plupart des mammifères peuvent déterminer l’origine spatiale des sons avec une remarquable acuité. Nous utilisons cette capacité tout le temps : pour traverser la rue, pour localiser un téléphone portable invisible qui sonne dans une chambre en désordre. Pour accomplir ce petit miracle quotidien, le cerveau a développé un circuit qui est suffisamment rapide pour détecter l’infime décalage qui se produit entre le moment où l’information auditive atteint l’une de nos oreilles, et le moment où elle atteint l’autre. Le coeur de ce circuit est le “calice de Held”, la plus grande synapse connue dans le cerveau.
Les chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis en évidence le rôle que joue une protéine spécifique dans l’initiation de la croissance de ces synapses géantes. La découverte, publiée cette semaine (lien plus bas), pourrait également contribuer à faire la lumière sur un certain nombre de troubles neuropsychiatriques.
Normalement, les neurones ont des milliers de points de contact, appelés synapses, avec les neurones voisins. Dans un laps de temps donné, un neurone doit recevoir plusieurs signaux de ses voisins afin d’être en mesure d’envoyer son propre signal en réponse. De ce fait, l’information passe d’un neurone à l’autre d’une manière relativement aléatoire. Dans la partie “auditive” du cerveau, le nucleus olivaris superior, ce n’est pas le cas. Les synapses se développent pour atteindre de très grandes tailles, et ces mastodontes sont connus en tant que synapses "calice de Held". Parce qu’elles ont des centaines de points de contact, elles sont capables de transmettre à elle seul un signal à un neurone voisin. le professeur de l’EPFL, Ralf Schneggenburger, qui a dirigé l’étude, la compare à une communication peer-to-peer entre les neurones. Le résultat est que l’information est traitée très rapidement, en quelques fractions de millisecondes, au lieu du rythme “lent” de plus de 10 millisecondes qui se produit dans la plupart des autres circuits neuronaux.

Quatre images différentes de calices de Held (orange), un type de synapse géante, qui est reliée aux neurones MNTB pour “Medial nucleus of the trapezoid body” (vert) et relais l’information vers ces neurones. 
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Le GIF d’entête, tirée de l’étude : la reconstruction d’un Medial nucleus of the trapezoid body (MNTB) dans la partie du cerveau qui traite les sons (Superior olivary complex). Le MNTB se compose principalement de neurones avec des corps cellulaires ronds qui utilisent la glycine comme neurotransmetteur. Chaque neurone du MNTB est pourvu de calice de Held. GIF réalisé par votre Guru à partir de la vidéo originale.

Pour isoler la protéine responsable du contrôle de la croissance de cette synapse gigantesque, les scientifiques ont dû effectuer de minutieuses recherches. En utilisant des méthodes d’analyse de l’expression des gènes chez la souris, ils ont identifié plusieurs membres de la famille des protéines "BMP" (Bone morphogenetic proteins) parmi plus de 20 000 candidats possibles.Pour vérifier qu’ils avaient vraiment identifié la bonne protéine, les chercheurs ont désactivé les récepteurs de protéines BMP dans la partie auditive du cerveau de la souris.

Selon Xiao, l’auteur principal de l’étude :
Le signal électrophysiologique, résultant du calice de Held, a été modifié de façon significative. Cela suggère une grande différence anatomique.
Les scientifiques ont ensuite reconstruit les synapses en trois dimensions à partir de tranches qui ont été observées au microscope électronique. Au lieu d’un seul grand Calice de Held, qui engloberait près de la moitié du neurone, l’image 3D du neurone montre clairement plusieurs petites synapses.
Selon les scientifiques :

Cela montre que le processus impliquant la protéine BMP n’entraine pas seulement la croissance d’une synapse, mais effectue aussi une sélection, en éliminant les autres.

L’impact de cette étude ira bien au-delà de la compréhension de notre système auditif. Les résultats suggèrent que la protéine BMP joue un rôle important dans le développement de la connectivité dans le cerveau.
L’équipe de l’EPFL enquête actuellement sur son rôle dans le reste du cerveau. Certains troubles neuropsychiatriques tels que la schizophrénie et l’autisme, sont caractérisés par le développement anormal de connexion synaptique dans certaines régions clés du cerveau. En identifiant et en expliquant le rôle de différentes protéines dans ce processus, les chercheurs espèrent être en mesure de faire la lumière sur ces troubles mal connus.

L’étude publiée sur Nature neuroscience : BMP signaling specifies the development of a large and fast CNS syn....