dimanche 29 décembre 2013

Mardi 31 décembre : l'artiste française Laure Prouvost remporte le prestigieux Turner Prize

http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Royaume-Uni-l-artiste-francaise-Laure-Prouvost-remporte-le-prestigieux-Turner-Prize-2013-12-02-1070020

et https://www.youtube.com/watch?v=2V3TrbfV9t8
et https://www.youtube.com/watch?v=WD6sx3OYZjQ

Royaume-Uni: l'artiste française Laure Prouvost remporte le prestigieux Turner Prize
2/12/13 - 20 H 15 - Mis à jour le 2/12/13 - 22 H 00Une employée de musée regarde une vidéo dans le cadre d'une création de la Française Laure Prouvo...
AFP/Archives

Une employée de musée regarde une vidéo dans le cadre d'une création de la Française Laure Prouvost lauréate du prestigieux prix d'art contemporain Turner Prize, le 29 octobre 2013 à Londonderry, en Irlande du Nord


La Française Laure Prouvost a reçu le prestigieux Turner Prize d'art contemporain pour son installation vidéo racontant l'histoire d'un grand-père fictif, lundi soir lors d'une cérémonie à Londonderry (Irlande du Nord).
La jeune femme de 35 ans a créé la surprise en l'emportant face au favori des bookmakers David Shrigley et à deux autres nominés.
Le jury a rendu hommage à son "travail exceptionnel" combinant images et objets. "Construit à partir de souvenirs personnels, il mêle les faits, la fiction, l'histoire de l'art et les technologies modernes", ont souligné les organisateurs dans un communiqué.
"En utilisant la vidéo d'une façon complètement contemporaine, elle emmène les spectateurs dans un monde intérieur", a salué le jury, qui "a trouvé l'installation étonnamment émouvante".
"Merci d'avoir sélectionné une Française, je me sens adoptée par le Royaume-Uni", a déclaré Laure Prouvost en recevant son prix.
Née à Croix près de Lille, dans le nord de la France, en 1978, la jeune femme blonde, qui a étudié et travaille désormais à Londres, avait été sélectionnée pour son œuvre Wantee, présentée dans le cadre d'une exposition sur l'artiste allemand Kurt Schwitters à la Tate Britain.
Le Turner Prize, créé en 1984, récompense chaque année un artiste de moins de 50 ans, qui réside, travaille ou est né au Royaume-Uni. Le prix est doté de 25.000 livres (30.000 euros).
AFP

Lundi 30 décembre : La production de l'aquaculture va dépasser celle du bœuf

http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2013/12/16/la-production-de-l-aquaculture-va-depasser-celle-du-b-uf_4334953_3244.html

La production de l'aquaculture va dépasser celle du bœuf

LE MONDE |  • Mis à jour le 
Une ferme de tilapia au Honduras. Le tilapia, la carpe, chanos, poisson-chat, saumon, anguille représentent 85 % de la production mondiale de poissons. | AFP/HO
Demain, aurons-nous du filet dans nos assiettes ? Oui, mais du filet de tilapia ou de panga, pas de bœuf. Car l'aquaculture est en train de rattraper la production de viande bovine (à un peu plus de 67 millions de tonnes chacune) et la tendance n'est pas près de s'inverser. Parce qu'ils reviennent cher, parce que leur consommation décroît dans les pays développés gagnés par le surpoids, steaks et rôtis stagnent tandis que la production de poissons de mer et d'eau douce, de crustacés et de coquillages progresse de 6 % par an depuis une vingtaine d'années et a quasiment été multipliée par deux depuis 2001.
Aujourd'hui, près d'un poisson sur deux consommé dans le monde n'a déjà plus rien de sauvage. Là encore, l'évolution paraît inéluctable : après avoir connu des sommets avec des technologies de plus en plus performantes jusque dans les années 1990, la pêche ne progresse plus car la ressource n'a plus le temps de se régénérer. L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture (FAO) prédit un bel avenir à l'aquaculture qui a augmenté à un rythme supérieur à la croissance démographique mondiale ces cinquante dernières années. « Au cours des dix prochaines années, la production totale issue de l'aquaculture et des pêches dépassera celle de boeuf, de porc ou de volaille, » écrit Árni M. Mathiesen, sous-directeur général de la FAO, à condition d'« encourager une gestion plus avisée des écosystèmes ». Autrement dit de consentir à de gros efforts pour l'environnement.
« PLUS RENTABLE »
Pangas élevés à l'urine, saumons nourris au soja OGM, carpes farcies aux métaux lourds : la mauvaise réputation du secteur n'est pas toujours fondée, mais son développement fulgurant, l'arrivée d'espèces inconnues et les interrogations sur l'alimentation des poissons inquiètent le consommateur. Il paraît cependant déraisonnable d'imaginer s'en passer pour nourrir 10 milliards d'humains en 2050, selon Jean-François Baroiller, spécialiste de l'aquaculture au Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad). « Un poisson est au moins dix fois plus rentable qu'un bœuf par sa capacité à transformer l'alimentation qu'on lui donne », assure le scientifique.
Mais dès qu'ils sont entassés dans des bacs en ciments, des rizières ou des étangs d'estuaires, les poissons présentent les mêmes travers que n'importe quel élevage industriel animal. Ils deviennent vulnérables aux épidémies, rejettent des quantités d'azote qui suscitent eutrophisation, prolifération d'algues ou micro-algues toxiques. Les espèces domestiquées risquent en outre d'affaiblir leurs congénères sauvages.
« Il faut arrêter de se focaliser sur le principe de monoculture pour réfléchir à des écosystèmes, » insiste M. Baroiller, qui codirige une unité de recherche basée à Montpellier, travaillant sur l'intensification raisonnée et écologique de la pisciculture. L'équipe étudie les modes d'alimentation en pleine évolution. Jusqu'à quel point peut-on remplacer farines et huile de petits poissons-fourrage – une ressource qui devient rare et chère – par des céréales dans l'ordinaire des carnivores ? Quelle proportion d'algues les omnivores sont-ils prêts à ingurgiter ?
Six poissons (carpe, tilapia, chanos, poisson-chat, saumon, anguille) représentent à eux seuls 85 % de la production mondiale totale. Parce que leur cycle de vie est bien maîtrisé, ils sont en train de s'imposer partout au détriment d'espèces indigènes. Le tilapia est de ceux-là. Chair blanche, pas trop de goût ni d'arête, il s'en produit 4,3 millions de tonnes par an dans plus de 100 pays (principalement en Chine, suivie de l'Egypte, de l'Indonésie, du Brésil et des Philippines). Il est consommé partout.
Comment cet omnivore d'Afrique a-t-il conquis le monde en quelques années ? « Dans un petit sac avec de l'eau », répond malicieusement M. Baroiller. Les chercheurs du Cirad ont contribué à son succès, eux qui ont travaillé en Afrique dont le tilapia est originaire, jusqu'à ne produire que des mâles – plus dodus que les femelles – avant de le rendre plus résistant à la salinité dans des élevages philippins.

lundi 23 décembre 2013

Vendredi 27 décembre : la révolution verte de la chimie

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203191680003-succes-pour-l-introduction-en-bourse-de-carbios-637371.php

et sur www.carbios.fr

Succès pour l'introduction en Bourse de Carbios

Par Marie-Christine Sonkin | 16/12 | 06:00

Carbios, spécialiste des technologies de pointe pour la valorisation de déchets plastiques, réussit son entrée sur le marché. 
La société annonce « le succès de son introduction en Bourse en vue de l'admission aux négociations de ses actions sur le marché Alternext ». 
L'offre a été clôturée le 12 décembre. 
La demande globale (offre à prix ouvert pour les particuliers et placement global auprès des investisseurs institutionnels) a porté sur 14,15 millions d'euros.
Le conseil d'administration de Carbios a décidé de fixer le prix d'émission des actions nouvelles à 14,03 euros, borne haute de la fourchette indicative de prix. 
Le nombre de titres émis s'établit à 934.959, ce qui correspond à une augmentation de capital de 13,12 millions d'euros. 
La première cotation aura lieu le 19 décembre.

Jeudi 26 décembre : quand il faut dire non !

http://mobile.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/11/23/bizutage-le-jour-ou-rudy-a-dit-non_3518963_1473692.html


Bizutage : le jour où Rudy a dit non

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Selon le psychiatre et pédopsychiatre Samuel Lepastier, le bizutage "est une pratique totalement condamnable, nocive, qui n'est en rien un rituel d'initiation et qui n'a aucune valeur culturelle". | AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
Ces témoignages sont suffisamment rares pour qu'on ne les passe pas sous silence. Rudy, jeune étudiant en première année dans une école de commerce, a accepté de raconter (sous le couvert de l'anonymat) pourquoi il a refusé de participer aux manifestations d'intégration organisées par le bureau des élèves (BDE) de son établissement.
C'était le 1er octobre. Cet après-midi-là, après la séance de présentation de l'école, de son règlement et la traditionnelle photographie de sa promotion dans la cour de l'établissement, c'est au tour du président du BDE, mégaphone à la main, de prendre le relais. La direction de l'école s'éclipse. "On nous a clairement imposé de rester. Nous devions rester assis", se souvient Rudy.
Et c'est parti pour 1 h 30 de mise en condition. Sous les applaudissements et les cris, parrains et marraines appellent chaque élève un par un et lui mettent un bracelet de couleur autour du poignet, censé définir l'équipe à laquelle il appartiendra. Impossible d'y échapper.
Quelques jours plus tard, le BDE crée un groupe rassemblant toute la promo sur Facebook. "C'est notre promo mais ce sont eux qui créent notre groupe comme pour mieux nous contrôler et nous asservir." D'ailleurs, consigne est donnée de baisser la tête lorsqu'on croise un élève de deuxième année.
PARMI LES DÉFIS, IL Y A ÉVIDEMMENT ALCOOL ET JEUX SEXUELS
C'est à ce moment-là que la liste des défis tombe. Les consignes sont claires : sur clé USB, la réalisation de chaque défi doit être prouvée, photo ou vidéo à l'appui, auprès d'un membre du BDE ou d'un chef d'équipe, avant le lundi 21 octobre à minuit. Le port des bracelets est obligatoire jusqu'au 24 octobre minuit. En cas de perte, il est retiré cinq points sur la note finale. Rudy avait enlevé le sien dès le lendemain.
Dresser les nouveaux venus au prétexte que cela soude un groupe pour les années de scolarité et même parfois pour la vie, a la vie dure. Parmi les défis, il y a évidemment alcool et jeux sexuels : boire cinq shooters de suite rapporte 10 points ; montrer au moins deux paires de fesses sur une des places de la ville : 15 points de jour (10 points de nuit) ; faire un strip-tease dans la rue : 10 points (+ 5 points si c'est sur une musique sensuelle) ; faire "frotteman", se frotter contre quelqu'un, avec un inconnu : 20 points. D'autres défis ressemblent plus à des jeux inoffensifs : gober un maximum de Flanby, mettre le plus de Chamallows possible dans sa bouche. Mais... ils ne rapportent que 5 points. Fin octobre, une soirée dans un bar de la ville est prévue pour faire les comptes de chaque équipe. Point d'orgue de cette intégration.
LE DÉBUT DES REPRÉSAILLES
Rudy échange avec ses "amis" sur Facebook et explique pourquoi il ne souhaite pas participer à ce genre de festivités. "Evidemment, les membres du BDE disent toujours que ce n'est pas obligatoire et prennent soin de parler d'intégration plutôt que de bizutage. Mais en fait, il est impossible de passer outre. D'ailleurs, certaines filles n'avaient pas envie de participer mais elles avaient peur de dire non." Sur le réseau social, Rudy souligne le ridicule de ces mises en scène. Et fait clairement savoir que ce sera sans lui.
Les représailles commencent. "J'ai reçu des menaces. On m'a dit : 'On va t'obliger à boire et tu termineras dans une poubelle'. Sur Facebook, les élèves de deuxième année cherchaient à me décrédibiliser afin que je ne m'intègre pas dans ma promotion et pour que je passe pour le pire des crétins."
Une stigmatisation si difficile à vivre pour Rudy qu'il en vient même à avoir des pensées suicidaires, mais il tient bon. "Je venais le matin à l'école et je faisais comme si de rien n'était. Mon objectif était de ne rien laisser paraître. Mais à l'intérieur, c'était très dur." Certains copains de sa promotion lui ont envoyé des SMS de soutien. Rudy appréciait, sachant combien ils avaient peur. 
Le jeune garçon a fini par alerter le Comité national contre le bizutage (CNCB), qui a averti à son tour le ministère de l'enseignement supérieur. Le cabinet de la ministre, Geneviève Fioraso, est immédiatement intervenu auprès de la direction de l'école, "très coopérative et réactive", selon l'entourage de la ministre. La période d'intégration et la soirée finale ont été annulées. Le BDE a été dissout. Une vingtaine d'élèves doivent passer en conseil de discipline.

vendredi 20 décembre 2013

Mercredi 25 décembre : le record du gardien Landreau

http://mobile.lepoint.fr/sport/football/ligue-1-le-record-du-gardien-landreau-01-12-2013-1763831_1858.php

Ligue 1 : le record du gardien Landreau

Le gardien bastiais Mickaël Landreau a égalé le record du nombre de rencontres disputées en championnat de France de football avec 602 matches.

Mickaël Landreau a égalé dimanche le record de Jean-Luc Ettori.
Mickaël Landreau a égalé dimanche le record de Jean-Luc Ettori. Pascal Pochard Casabianca / AFP
Le gardien bastiais Mickaël Landreau, qui a entamé dimanche son 602e match de Ligue 1 lors de la 15e journée contre Évian/Thonon, a égalé le record du nombre de rencontres disputées en championnat de France de football, jusqu'alors détenu uniquement par l'ancien gardien Jean-Luc Ettori. Landreau, 34 ans, formé à Nantes et qui a joué au Paris SG et à Lille, a disputé son premier match de championnat de France sous les couleurs nantaises lors de Bastia-Nantes (0-0) le 2 octobre 1996, à l'âge de 17 ans et 5 mois.

International (11 sélections), Landreau a fait ses débuts en équipe de France lors de France-Mexique (4-0), le 3 juin 2001. Il est, dans la hiérarchie des Bleus qualifiés pour le Mondial brésilien l'été prochain, l'actuel 3e gardien derrière Hugo Lloris et Steve Mandanda. À égalité avec l'ancien gardien international monégasque Ettori, il devance deux autres gardiens de but, Dominique Dropsy (596 matches) et Dominique Baratelli (593) au classement des joueurs les plus assidus du championnat. Le premier joueur de champ dans ce classement, l'ancien Bordelais et Marseillais Alain Giresse, occupe la 5e place avec 585 matches, entre 1970 et 1988.
L'actuel portier bastiais a disputé 335 matches de 1re division sous le maillot de Nantes, où il a évolué de 1996 à 2006, remportant un titre de champion de France en 2001 et deux Coupes nationales (1999, 2000) avant de rejoindre le Paris SG (2006-2009), puis Lille (2009-janvier 2013), doublé Coupe-championnat à la clé, et Bastia depuis décembre 2012.

mardi 24 décembre : "Fort McMoney", le film (et le jeu) dont vous êtes le héros

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/25/fort-mcmoney-le-film-dont-vous-etes-le-heros_3518810_3246.html
et à jouer ici : http://fortmcmoney.com/fr/#/fortmcmoney

"Fort McMoney", le film dont vous êtes le héros

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A Fort McMurray, dans le Grand Nord canadien se développe l'un des plus vastes complexes pétroliers au monde.
A Fort McMurray, dans le Grand Nord canadien se développe l'un des plus vastes complexes pétroliers au monde. | Philippe Brault / Agence Vu


Il y a le jeu vidéo. Il y a le documentaire. Voici désormais Fort McMoney, un documentaire interactif qui croise ces deux types de narration, a priori éloignées l’une de l’autre, pour offrir une nouvelle écriture et une implication différente du téléspectateur-internaute. Disponible à partir du lundi 25 novembre sur fortmcmoney.com/fr et sur le site du Monde, cet objet hybride passionnant nous invite à visiter la ville de Fort McMurray, eldorado pétrolier canadien qui tire sa richesse de l’exploitation des sables bitumineux.


Cette ville hors norme, traversée chaque jour par des milliers de camions démesurés et attirant une foule hétéroclite de chercheurs d’or noir, de serveurs, de policiers ou de professeurs, a déjà fait l’objet de nombreux documentaires. Symbole d’une industrie pétrolière en perpétuelle quête de nouveaux gisements, mais aussi d’une forme avancée de désastres écologiques, Fort McMurray se dévoile ici sous une allure totalement différente, celle d’un jeu qui mêle à la fois des éléments de simulation et des dizaines d’heures de vidéos réelles.
UN PROJET UN PEU FOU
Romancier, cinéaste et documentariste, David Dufresne est à l’origine de ce projet un peu fou. Après son remarquable webdocumentaire Prison Valley, en 2010, et un roman protéiforme sur l’affaire Tarnac (Tarnac, magasin général, ed. Calmann-Lévy, 2012), le journaliste s’aventure une nouvelle fois à la croisée des récits. « Je me suis inspiré d’un jeu de simulation comme SimCity, explique David Dufresne.Sauf qu’ici, il s’agit d’une vraie ville que les internautes peuvent explorer de fond en comble. Si nous utilisons les codes du jeu vidéo, ce n’est pas pour faire de Fort McMoney un divertissement mais un film entièrement délinéarisé. »
David Dufresne
Au moment où le jeu démarre, vous êtes au volant de votre voiture. La première scène se déroule dans un camping où vivent dans des conditions difficiles des sans-abri et des travailleurs, qui malgré de confortables salaires ne peuvent s’offrir un logement dans cette région où les loyers sont aussi chers qu’à Manhattan. Il y a là notamment Marquess, une serveuse dont les 10 000 dollars mensuels ne lui suffisent pas pour dormir ailleurs que dans une caravane. Autant de personnages que l’on peut suivre dans de longues séquences vidéo, et qui tous donnent leur propre vision de Fort McMurray.
Au total, le jeu-documentaire propose cinquante rencontres – la maire de la ville, le PDG de Total, des écologistes, des pêcheurs… Le but étant de voir le maximum de gens pour saisir dans leur globalité les enjeux de cet eldorado. « Il n’y a pas un propos mais des propos », tient à préciser David Dufresne, pour qui ce documentaire interactif incite à se poser plusieurs questions : « Si on arrête l’exploitation des sables bitumineux, par quoi va-t-on la remplacer ? Il est aussi essentiel de regarder les dégâts causés par cette frénésie pétrolière. Il y a, par exemple, une séquence tournée dans un village autochtone où les taux de cancers sont anormalement élevés. Là réside toute notre ambition : que le public aille voir au-delà de ses propres certitudes. »
C’est dans ce questionnement que la partie jeu vidéo prend tout son sens. Sur son tableau de bord, le joueur collecte en effet des points d’expérience qui récompensent sa curiosité : plus il rencontre de personnages, plus son compteur augmente. Ces points permettent ensuite de peser dans les décisions – virtuelles – prises par la communauté lors de votes interactifs. Les conséquences de ces votes (sur les loyers, l’éducation…) se matérialisent sur une carte représentant la ville telle que la voient les joueurs. « Il ne s’agit pas pour autant de dire que de la “gamification” est la solution pour aborder tous les sujets, explique le réalisateur.Mais ici, le sujet colle vraiment avec la forme. »
UNE EXPÉRIENCE À PART
Fort McMoney entend en effet provoquer le débat, la controverse. Des référendums seront ainsi proposés régulièrement avec des questions comme « Faut-il renforcer les contrôles environnementaux ? ». Chacun est invité à faireentendre sa voix dans cette grande agora réticulaire. Des articles de presse liés aux thématiques soulevées par ce film alimentent également la discussion.
Autant d’éléments interactifs et participatifs qui font de ce jeu-documentaire une expérience à part, parfois déroutante, mais saisissante dans sa façon de jeter les bases d’une forme inédite de récit global. Et puisqu’il s’agit aussi d’un documentaire, il faut se laisser porter par les images somptueuses de cet endroit hors du monde, étendue de neige surveillée par des dizaines de cheminées recrachant d’épaisses fumées blanches. Un Las Vegas pétrolier aussi glauque que fascinant de démesure.

Lundi 23 décembre : Pourquoi les gens restent calmes dans le métro

Vidéo à regarder et entendre ici, c'est surtout la conclusion qui est intéressante : l'importance de la communication non verbale.

http://www.liberation.fr/video/2013/11/26/pourquoi-les-gens-restent-calmes-dans-le-metro_962227

Pourquoi les gens restent calmes dans le métro

VIDÉO
Si le métro parisien n’est pas toujours agréable, les incidents dans les rames sont extrêmement rares. Deux sociologues, Martin Aranguren de l’EHESS et Stéphane Tonnelat du CNRS, se sont penchés sur la question.

mercredi 18 décembre 2013

Vendredi 20 décembre : Les bienfaits de la mastication

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/11/29/21595-bienfaits-mastication

Les bienfaits de la mastication

Des chercheurs ont démontré que passer plus de temps à mastiquer les aliments est bel et bien susceptible de nous faire manger moins.
Les nutritionnistes déplorent la tendance à prendre les repas de plus en plus vite. Dès le XIXème siècle, Horace Fletcher, un Américain pionnier en nutrition, préconisait de mâcher davantage, pour mieux digérer et mincir. Dans une étude parue début novembre dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, des chercheurs de l'Iowa aux États-Unis ont étudié scientifiquement ce vieil adage.
Les scientifiques ont convié, à trois reprises, 47 volontaires, dont seize étaient en surpoids et quinze obèses, à déjeuner de mini pizzas apéritives, présentées en grande quantité. Ils leur ont demandé de compter leur nombre de mastications lorsqu'ils mangeaient. En fonction des repas, les volontaires devaient mâcher comme d'habitude, ou jusqu'à deux fois plus. Les chercheurs ont alors constaté qu'en mâchant plus, les gens la quantité de nourriture consommée diminuait de 10%. Ces pourcentages représentent une réduction de 70 à 112 calories sur le repas. A titre de comparaison, les besoins d'un homme sont de 2500 calories et ceux d'une femme de 2000 calories par jour.
Le lien entre la mastication et la quantité de nourriture consommée s'explique par la durée fixe -environ vingt minutes- nécessaire au cerveau pour envoyer un message de satiété à l‘estomac. Être repu dépend donc davantage du temps passé à mâcher que de ce qui a été mangé.
Mais même si le gain est bien réel, l'effort demandé par une mastication prolongée peut cependant rebuter. La faisabilité de cette méthode au quotidien doit donc être confirmée. Néanmoins, prendre le temps de savourer chaque bouchée de son repas peut s'avérer un bon moyen d'allier plaisir et diététique.
LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:

Jeudi 19 décembre : SoCloz lève 1,5 million d'euros pour aider les internautes dans leur shopping

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2013/11/28/01007-20131128ARTFIG00459-socloz-leve-15-million-d-euros-pour-aider-les-internautes-dans-leur-shopping.php

et http://www.itespresso.fr/socloz-leve-1-5-million-euros-arrimage-confirme-web-to-store-70309.html
et www.socloz.fr (quand ça marchera ! "début 2014" ?)

Cette start-up française permet à ses utilisateurs de trouver leurs produits préférés dans les magasins les plus proches de chez eux.

Quoi de neuf?

La start-up française SoCloz a annoncé jeudi avoir réalisé une levée de fonds d'un montant de 1,5 million d'euros. L'opération a été réalisée auprès d'Alven Capital et de Fa Diese, structures d'investissements spécialisées dans les entreprises du Web et des médias. Michel Datchary, ancien directeur général de PagesJaunes et Geoffroy Bragadir ont également participé à la levée de fonds. Cette augmentation de capital va permettre à SoCloz de faire grandir ses équipes et d'accélérer la sortie de la nouvelle version de son site Internet, prévue pour 2014.

Quel principe?

Le postulat de SoCloz est original: utiliser Internet pour pousser les clients à acheter dans des magasins physiques. La start-up se spécialise ainsi dans le «web-to-store». Créée en 2010, sa plateforme en ligne dirige les internautes vers les magasins physiques proposant le produit de leur choix. Par exemple, l'utilisateur peut indiquer des chaussures qui lui plaisent ainsi que son adresse: SoCloz lui proposera ensuite l'ensemble des boutiques près de lui qui vendent ce modèle. Depuis 2013, le site dispose également d'un module de réservation en ligne pour 1100 magasins en France. SoCloz référence à ce jour plus d'1,5 million de produits et plus de 10.000 magasins, dont les Galeries Lafayette, Naf Naf et Darty.

Pourquoi ça pourrait marcher?

Après une première levée de fonds d'un million d'euros effectuée en 2012, SoCloz affiche de bons résultats. Le site revendique 15.000 réservations par mois. Pour les magasins partenaires, il s'agit de recruter de nouveaux clients en dehors de leur propre site Internet, pas forcément adapté pour les achats en ligne. Une activité qui a un certain potentiel, notamment dans le domaine de la mode où certains clients hésitent encore à acheter en ligne, préférant voir et essayer les produits avant de dépenser leur argent. Fort de son nouveau capital, SoCloz espère à présent développer ses activités en France, tout en gardant un œil sur le marché international. La start-up promet par ailleurs l'arrivée d'une application mobile, afin de faciliter encore plus le shopping.

vendredi 13 décembre 2013

Mercredi 18 décembre : La France se distingue dans le classement "bien-être" de l'OCDE

http://mobile.lemonde.fr/vous/article/2013/11/05/la-france-se-distingue-dans-le-classement-bien-etre-de-l-ocde_3508709_3238.html

La France se distingue dans le classement "bien-être" de l'OCDE

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Selon l'OCDE, "le ménage français moyen a été un peu moins affecté par la crise que celui des autres pays". | AFP/ALAIN JOCARD
Si les Français sont connus pour être prompts à la bougonnerie, leur "bien-être" s'en serait mieux tiré que celui de leurs voisins. C'est ce qu'a relevé l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), mardi 5 novembre, dans un grand rapport consacré à cette notion, assurant que "le ménage français moyen avait été un peu moins affecté par la crise que celui des autres pays".
L'OCDE a noté que comparée aux autres pays membres de ce "club des pays développés""la France obtenait de bons résultats dans plusieurs des 11 dimensions" retenues pour mesurer le bien-être. Celles-ci sont : le revenu et le patrimoine, l'emploi et les salaires, le logement, l'état de santé, l'équilibre vie professionnelle-vie privée, l'éducation et les compétences, les liens sociaux, l'engagement civique et la gouvernance, la qualité de l'environnement, la sécurité personnelle et le bien-être subjectif.
L'OCDE souligne que la France fait mieux que la moyenne pour ce qui concerne logement, revenu et patrimoine, liens sociaux, équilibre vie privée-professionnelle, qualité de l'environnement et santé. En revanche, elle fait moins bien que les autres pour ce qui concerne l'emploi et les salaires, le bien-être subjectif, l'engagement civique, la sécurité personnelle, l'éducation et les compétences.
L'organisation note en particulier que le revenu disponible moyen des ménages français a augmenté en termes réels d'environ 2 % entre 2007 et 2011, alors qu'il baissait d'autant dans la zone euro. Mais, dans le même temps, les inégalités se sont creusées, affirme l'OCDE, qui avait décidé en 2011 de s'intéresser davantage à la mesure du "bien-être".
MÉCONTENTS DES CONDITIONS DE TRAVAIL
Dans les aspects plus négatifs, l'OCDE note qu'en France l'engagement dans des activités d'entraide et de bénévolat avait reculé, alors que dans d'autres pays la solidarité se renforçait, crise oblige. Plus concrètement, les pourcentages de personnes déclarant avoir aidé quelqu'un ou déclarant avoir fait du bénévolat ont, respectivement, baissé de 3 et de 4 points de pourcentage entre 2007 et 2012, alors que ces chiffres augmentaient en moyenne dans l'OCDE.
Par ailleurs, les Français se montrent en moyenne mécontents de leurs conditions de travail : "En 2010, 33 % des salariés français déclaraient travailler dans un mauvais environnement de travail, la part la plus élevée au sein des pays européens." Enfin, les écarts de salaires entre hommes et femmes en France se sont accrus ces dernières années, alors que, dans la plupart des pays de l'OCDE, les "écarts de bien-être" entre les sexes tendaient au contraire à se réduire.

Mardi 17 décembre : Brassaï: un amour inaltérable pour Paris, exposé à l'Hotel de Ville

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iwNw9km2eLFe_4lkFTLfv2pkXqBQ?docId=46cabbb5-9692-457a-8a6b-2851c3b495f9

Brassaï: un amour inaltérable pour Paris, exposé à l'Hotel de Ville
De Pascale MOLLARD-CHENEBENOIT (AFP) – 7 nov. 2013  
Paris — Il y avait passé une douce année dans sa petite enfance. Il y est revenu à l'âge de 24 ans et ne l'a quasiment plus quittée. Le photographe Brassaï a éprouvé un amour inaltérable pour Paris, qui lui offre une grande exposition.
C'est dans la Ville Lumière que l'artiste d'origine hongroise, né en 1899 à Brasso en Transylvanie et décédé en 1984 dans le sud de la France, a choisi de faire oeuvre.
L'Hôtel de Ville invite à partir de vendredi le public à engager une promenade savoureuse dans le Paris des années 1930 de Brassaï, peuplé de grandes bourgeoises et de prostituées, de saltimbanques et de mauvais garçons, de travailleurs et d'enfants joueurs. Une capitale qui devient mystérieuse, voire surréaliste, la nuit, sous la pluie ou lorsque monte le brouillard.
Le visiteur retrouvera des icônes - "La fille de joie" du quartier Italie, le baiser d'"Au bistrot" (vers 1930) - et fera des découvertes comme la cathédrale Notre Dame dans un reflet, qui n'a jamais été montrée, souligne Agnès de Gouvion Saint-Cyr, commissaire de l'exposition.
"L'exposition ne présente que des tirages d'époque de la main de Brassaï", ce qui lui donne une "atmosphère intimiste", déclare à l'AFP Philippe Ribeyrolles, neveu de l'artiste et gestionnaire de son oeuvre.
De son vrai nom Guyla Halasz (il prendra le pseudonyme de Brassaï en devenant photographe), l'artiste est né dans une famille d'intellectuels hongrois. Son père, professeur de français, prend une année sabbatique pour vivre à Paris, près des jardins du Luxembourg. Guyla a quatre ans et découvre ébloui les parcs, les jeux d'enfants, les élégantes en calèche, mais aussi le cirque du véritable Buffalo Bill.
Le Paris de 1900 sera "sa Madeleine de Proust", relève Mme de Gouvion Saint-Cyr. Il gardera de ce séjour des "images latentes" qui nourriront son oeuvre.
Artiste complet
Après des études aux Beaux-Arts de Budapest puis de Berlin, le jeune homme s'installe à Paris en 1924.
Fréquentant les milieux artistiques de Montparnasse, Brassaï se fait journaliste, collectionnant les photographies, avec l'idée de monter une agence de presse.
Correspondant pour des journaux roumains, hongrois et allemands, il se met lui-même à la photographie pour mieux saisir les mystères de Paris.
Les surréalistes comme André Breton sont séduits par son univers. Brassaï participe à l'illustration de quasiment tous les numéros de la revue "Minotaure".
Avec talent, il capte le Paris des Années folles, le monde de la nuit. "Il partage avec Pablo Picasso la passion du cirque et l'amour des femmes", souligne Mme de Gouvion Saint-Cyr. Il aime également les animaux, réalisant un film poétique sur les pensionnaires du zoo de Vincennes.
Le photographe, naturalisé français en 1949, cherche à saisir également l'âme du Paris éternel, son charme ineffable, ses monuments.
"Brassaï est inscrit dans le monde de l'art de son époque. Il sait tout faire, y compris sculpter. C'est un artiste complet", constate la commissaire.
M. Ribeyrolles, qui travaille à l'Hôtel de Ville, est à l'origine de la manifestation.
"C'était important pour moi qu'elle soit montrée dans un lieu où la gratuité est de mise car je voulais que Brassaï soit présenté au plus grand nombre", explique le filleul du photographe.
"Brassaï. Pour l'amour de Paris", qui se tiendra jusqu'au 8 mars, est la dernière exposition à l'Hôtel de Ville sous le mandat de Bertrand Delanoë, à la tête de la mairie depuis 2001. Le titre choisi est un clin d'oeil à l'ouvrage "Pour l'honneur de Paris" (1999) écrit par M. Delanoë avant sa conquête de la capitale.
L'Hôtel de Ville a mis à l'honneur ces dernières années plusieurs grands photographes français: Willy Ronis (503.000 visiteurs en 2005-2006 alors que l'artiste était encore vivant), Doisneau "en liberté" (300.000 personnes en 2006/2007), Izis (250.000 visiteurs en 2010).

Lundi 16 décembre : Voici pourquoi vous rêvez d'ouvrir une maison d'hôte dans le Gers...

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Le Point.fr - Publié le  

Pourquoi vous rêvez d'ouvrir une maison d'hôte dans le Gers

Chacun de nous passe au minimum sept heures de sa journée au bureau et y reçoit en moyenne 42 e-mails. C'est long, surtout quand on s'ennuie.

Tout plaquer et recommencer une nouvelle vie ?
Tout plaquer et recommencer une nouvelle vie ? Pierre-Paul Feyte / AFP
Nous sommes productifs trois jours sur cinq. Que les antitabac, anti-café se rassoient : non, ce n'est pas seulement la faute des pauses-cigarette ou des pauses-café, fumeurs et caféinomanes, déculpabilisez-vous. Si deux jours sur cinq en moyenne ne sont pas efficaces, c'est aussi une question d'organisation : les heures passées à des tâches pénibles, quelquefois inutiles, sans rapport direct avec leur travail, s'enchaînent et s'ancrent de plus en plus dans le quotidien des salariés, à leur grand désarroi. Le sentiment de perte de temps devient celui de perte de sens et fait la part belle à l'ennui, la routine et le redouté "train-train" quotidien. 

À l'origine de ces maux, les coupables ont souvent des noms en -ing, signe qu'ils frappent le plus souvent dans les grandes entreprises où le franglais court dans les cantines, les couloirs et les salles de réunion. Exemple : "Le reporting, c'est vraiment time-consuming." En français, cela signifie que les rapports, les états des lieux sur son travail à son supérieur, prennent un temps incroyable, démesuré quant à l'efficacité réelle de ces tâches. "Je passe mon temps à dire ce que je fais, où j'en suis, je perds un temps fou", déplore Stéphanie, cadre dans une entreprise spécialisée dans l'organisation de séminaires de formation. Pour elle, le "reporting", c'est lundi à 16 heures, mardi à 16 heures, mercredi à 16 heures et vendredi à 16 heures. Rien qu'à l'oreille, la routine s'entend.

Managérialisation des activités

Les procédures et les formalités sont très souvent pointées du doigt. "Entrer les notes de frais dans notre logiciel me prend un temps fou. Ça ne paraît pas grand-chose, mais honnêtement, on nous demande un nombre d'informations incroyable, le nombre de kilomètres parcourus, les trajets très précis en voiture, pour les dîners, le nombre de personnes présentes, leurs noms, etc.", peste Nicolas, jeune cadre chez Ernst & Young. Autre plaie : la réunion qui ne sert à rien. Selon une étude TNS-Sofres, une réunion sur deux s'avère inutile, 80 % des sondés considèrent qu'ils y perdent carrément leur temps et la moitié en profitent pour faire autre chose. Un sondé sur trois regarde ses mails ou prépare la réunion suivante, un sur dix décide de faire la sieste. 

La quotidienne cascade d'e-mails énerve aussi particulièrement. Un salarié reçoit en moyenne 42 e-mails par jour d'après une étude Microsoft. Piers Steel, psychologue du travail à l'université de Calgary au Canada, a calculé qu'en supprimant l'icône d'avertissement des mails, le PNB américain augmenterait de 50 milliards de dollars. 

Béatrice Hibou, directrice de recherche au CNRS, explique que l'organisation actuelle du travail mène à la "managérialisation des activités", les formalités "issues de la grande entreprise complexe et sophistiquée donnent de facto une part importante à des tâches éloignées du métier". Elle soulève également un paradoxe : "L'inutilité perçue par de nombreux employés est considérée par les dirigeants et les managers d'entreprise comme l'expression même de l'utilité, de l'efficacité." Pour des raisons de sécurité et de gestion du risque, les entreprises, particulièrement dans le secteur financier, ont en fait augmenté le nombre de critères, de ratios et de règles à respecter, au détriment de la motivation des salariés. 
Courage, le Gers n'est pas si loin.