Le guide de survie du réseautage pour les introvertis
Vous avez peur de ne jamais arriver à être assez extraverti pour réussir à vous constituer un réseau et développer votre activité ? N’ayez crainte, amis introvertis. Voici 3 stratégies pour tisser des liens en n’utilisant que vos propres et uniques dons.
Je suis moi-même un introverti. Le succès de mon business de coaching varie largement suivant mes performances en réseautage. Il y a quinze ans, le fait d’aller à un salon m’empêchait de dormir.
Je me suis inscrit à un événement de réseautage à Paris, et l’anticipation s’est avérée presque aussi terrible que la question du réseautage : De quoi allais-je donc parler ? Comment allais-je aborder des gens que je ne connaissais pas du tout ? Et si tout le monde m’ignorait ? Le jour J, j’étais désespéré.
Amis introvertis, il est possible de faire les choses différemment. Nous n’avons pas à être de flamboyants extravertis pour construire des relations avec succès. Nous devons juste penser différemment.
Pensez au-delà des rencontres organisées.
Au fond, le réseautage consiste à créer et maintenir des relations. Les rencontres organisées ne sont que la toute première étape de ce qui doit être un processus long et réfléchi. Vous apprenez un nouveau nom, vous vous familiarisez avec un nouveau visage, et établissez une première connexion. Ce que vous ne faites pas lors d’événements de réseautage bondés et bruyants, c’est approfondir les relations.
Vous devez penser au-delà des rencontres organisées si vous voulez construire un réseau avec succès. En fait, si les rencontres organisées provoquent inévitablement chez vous des crises d’angoisse incontrôlables, vous avez ma permission : évitez-les ! Au lieu de cela, pensez aux contextes dans lesquels vous avez déjà réussi à forger de nouvelles relations. Peut-être vous épanouissez-vous dans votre communauté de développeurs web, ou de coach personnel ou votre club Toastmasters. Peut-être participez-vous à un comité local qui vous apporte de bonnes pistes (et amis). Peu importe le contexte. Ce qui importe, c’est de construire des relations. Alors, trouvez les contextes dans lesquels vous êtes à l’aise, et foncez.
Si vous êtes extrêmement introverti, essayez d’obtenir un rôle de leader sur un forum très peuplé tel que Quora. Peut-être pouvez-vous être un blogueur expert sur la centrale d’information de votre secteur, ou le modérateur d’un forum lié à votre spécialité. Assurez-vous simplement que le moyen que le contexte que vous choisissez apporte un certain trafic et que vous ne vous adressez pas seulement à vos amis.
Pensez qualité et non quantité.
Quand je croisais des personnes qui disait avoir plus de 10, 000 contacts sur LinkedIn, je me disais: “Oh, mon dieu ! Si c’est ce qu’il faut, je n’ai aucune chance.” Je pensais que pour réussir c’était la norme : course après le plus grand nombre de contacts. Heureusement, ce n’est ni une fin en soi, ni un réseautage efficace.
La science nous dit que nous avons tendance à maintenir un réseau d’environ 150 personnes : c’est le fameux nombre de Dunbar. Ces relations reposent sur la confiance, qui se développent parce que vous croyez en l’intégrité, la fiabilité, ou l’expertise d’une personne. Vous avez besoin de savoir que vous pouvez compter sur vos contacts, et vos contacts ont besoin de savoir qu’ils peuvent compter sur vous. C’est vraiment aussi simple que cela.
Au lieu de gaspiller de l’énergie à amasser le plus grand nombre d’amis possible sur les réseaux sociaux comme je le faisais, modifiez donc votre façon de penser. Tâchez plutôt de vous montrer digne de confiance. Tenez parole. Tenez vos engagements. Donnez des informations fiables, précises, et si vous ne le pouvez pas, dites-le. N’essayez pas d’être ce que vous n’êtes pas. Apprenez à connaître les gens, et donnez de vous-même afin qu’ils vous accorde de l’importance. Toutes ces activités développeront la qualité de votre réseau.
Sortez de votre zone de confort – mais restez dans votre zone de raison.
Ma zone de confort consiste pour moi à regarder sur internet un combat d’arts martiaux. Je sors de cette zone lorsque je vais pratiquer au dojo avec mes partenaires d’entraînement. Répéter les gestes encore et encore, me permet de m’imprégner du mouvement à l’intérieur de mon corps. Mes enchaînements manquent de fluidité mais je ne suis pas gauche. Je suis euphorique lorsque je sors du tatami car je n’ai pas été ridicule. (Vivre cette expérience procure une sensation d’accomplissement authentique !) Quoi qu’il en soit, participer à un combat sans entraînement – me ferait perdre tous mes moyens. C’est largement en dehors de ma zone de confort et ce serait un désastre.
En ce qui concerne votre réseau, sortez de votre zone de confort. Faites des choses qui vous font peur, mais qui ne vous paralysent pas.
Êtes-vous habitué à tisser des liens avec des gens qui vous ressemblent ? Les réseaux homogènes sont en général la norme ; mais vous avez besoin de diversité dans votre réseau si vous voulez apprendre, rester au top des tendances de l’industrie, entendre parler de nouvelles opportunités, ou imaginer de nouvelles possibilités.
Il y a huit ans, lorsque j’ai lancé mon business, je savais que j’avais besoin de me lier avec des non-coachs. J’ai crée un Mastermind avec des personnes en qui j’avais profondément confiance au regard de leur expertise et de leur intégrité. Au début, je les admirais et les respectais, mais je n’étais pas à l’aise avec eux. Je me suis forcé à interagir. Au fil des ans, ils m’ont ouvert des portes, fourni des ressources, certains m’ont même recommandé. Je les considère maintenant comme des amis précieux, je suis reconnaissant de les avoir.
Alors, introvertis, allez de l’avant et soyez introvertis. Ne vous forcez pas à être quelqu’un que vous n’êtes pas. Mais forcez-vous à sortir de votre zone de confort. Trouvez de nouvelles manières de construire votre réseau qui fonctionnent pour vous. Et concentrez-vous sur la qualité, plutôt que sur la quantité.
En plein coeur de la Normandie, protégée depuis 1995 au titre de monument historique, la manufacture façonne des aiguilles depuis 1833. Ils étaient 600 salariés en 1914, ils ne sont désormais plus que 40. Un jour, à la faveur d'un reportage télévisé dont l'usine fait l'objet, la direction réfléchit à intégrer un musée au bâtiment, afin de se faire connaître du grand public. Quatorze ans plus tard, c'est chose faite : le visiteur plonge au coeur de l'usine normande et peut, à travers un circuit de visite, connaître son histoire, celle de son créateur Benjamin Bohin et admirer les différentes techniques de fabrication d'une aiguille.
Exemple avec l'appérissage (rangement des aiguilles dans le même sens, NDLR). En une dizaine de secondes, l'opérateur ordonne en paquet des milliers d'aiguilles entremêlées. "Le geste est le même depuis la nuit des temps. Victor est le seul à le connaître. On a voulu essayer avec un plateau vibrant électrique, mais notre ouvrier était plus rapide", plaisante Didier Vrac. Idem pour la rectitude des aiguilles. Toute la production passe sous l'index d'une seule personne. En faisant rouler l'aiguille sous son doigt, elle peut dire si celle-ci est droite ou pas. 
Il demeure que l'une des grandes originalités de Wifeel est de proposer un retour statistiques des émotions exprimées. Cela nourrit une logique de 
