mercredi 2 juillet 2014

mercredi 16 juillet : En cabriolet, sous le soleil exactement

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En cabriolet, sous le soleil exactement

Bol d'air. Luxueux, sportifs ou malins, les cabriolets font le plein d'imagination pour rester en pole position.

Malgré l'aura glamour qui plane audessus des cabriolets, ces derniers auraient-ils du souci à se faire ? La météo n'a pas encore joué en leur faveur cette année. Et un deuxième gros nuage plane au-dessus de leurs capots. "Pour la première fois, les cabriolets sont concurrencés par les SUV haut de gamme. Entre ces deux types de voitures "plaisir", le coeur des Fran- çais balance", explique François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles.
Les tous-chemins représentent aujourd'hui 16 % du parc auto total, contre seulement 5 % en 2009... Et depuis l'apparition du Nissan Qashqai et du Peugeot 3008, rien ne va plus ! Une telle montée en puissance grignotera-t-elle piano ma sano la part de gâteau des cabriolets ?
Que les adeptes de plaisirs égoïstes, les épicuriens qui roulent cheveux - et chevaux - au vent se rassurent. Les modes changent, mais les cabriolets restent. Les ventes sont stables, en France comme chez nos voisins. D'ailleurs, contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les pays du Sud qui sont les plus grands consommateurs de décapotables, mais les contrées où le soleil est plus timide. L'Angleterre, par exemple, brille sur la première marche du podium. Là-bas, les cabriolets se multiplient, notam ment au sein des flottes : "Quand on devient manager, on opte vite pour une découvrable Aston Martin, Jaguar, ou une allemande, BMW ou Mercedes... Après la crise de 2008, le marché est reparti. Alors qu'en France on choisit volontiers une berline ou un break", précise François Roudier.
La meilleure parade ? L'imagination. Les cabrios explorent de nouveaux horizons et expérimentent des stratégies diverses. Comme Opel, qui vient de lancer le Cascada, un cabriolet XXL "démocratique". Comprenez un cabrio 4 places - et un vrai coffre - qui ne s'adresse pas qu'aux familles de nababs (29 990 E). Ce posi tionnement singulier lui permet de se lancer sur le créneau.
D'autres n'hésitent pas à lâcher des haras entiers, comme la Jaguar F-Type V8 boostée par 495 chevaux ou encore l'Audi R8 Spyder et ses 525 équidés. Le 0 à 100 kilomètres/heure est pulvérisé en 3,6 secondes (soit à peine le temps de finir ce paragraphe)... Il y a aussi les pudiques, qui se découvrent un peu mais pas trop. C'est le cas de la Citroën DS3 Cabrio, version décapsulée de la citadine branchée. Le bouton est situé dans la console du plafonnier. Une pression et la toile coulisse vers l'arrière jusqu'en position intermédiaire. Une seconde et elle poursuit sa route pour se replier comme un accordéon derrière les oreilles des passagers arrière. Quitte, d'ailleurs, à masquer la visibilité. Les montants latéraux sont fixes et l'effeuillage reste donc sage et suggestif. Cela dit, cette architecture permet de décapoter en roulant jusqu'à 120 kilomè- tres/heure. Un atout rarissime. Les voyageurs éviteront l'orage sur voie rapide. Plus besoin de se ranger sur le bas-côté ou d'attendre la première aire de repos à... 20 kilomètres.
Vintage. La même méthode est utilisée par la craquante Fiat 500 C. La toile coulisse à fond, jusqu'à 60 kilomètres/heure. Le gadget ultime du pot de yaourt rétrochic ? Sa clé. En gardant le doigt appuyé sur la commande d'ouverture à distance, le toit se met à coulisser un peu, beaucoup, passionnément... Coup de frime garanti. D'autant que le constructeur a tout misé sur la personnalisation. Stickers, accessoires et coques de clé, chacun façonne le look de son cabriolet, jusqu'au fond de la poche.
Si l'aventure latine ne vous tente pas, la Mini Cabrio se découvre plus franchement : 15 secondes suffisent à la transformer en adorable kart. Le constructeur est formel : une année compte environ 1 550 heures de soleil. Mais il parie que ses clients pourront dépasser cette moyenne au volant. L'Always Open Timer (en option) comptabilise le temps pendant lequel on conduit le nez au vent. La moindre minute est décomptée dès que la capote est entièrement ouverte et que le moteur tourne. Entre les sièges avant chauffants et le filet antiremous, le défi ne sera pas trop difficile à relever. Bienvenue dans l'empire du sur-mesure.
De son côté, la Volkswagen Coccinelle cabriolet fait son retour aux sources. Elle joue à fond la carte du vintage avec des séries limitées directement inspirées des années 50, 60 et 70. La dernière mouture reprend des détails bien connus de sa glorieuse aïeule, comme la fameuse boîte à gants qui s'ouvre vers le haut ou la sangle au niveau de la portière pour s'extirper de la voiture. Nostalgie, nostalgie... Difficile de ne pas succomber au mode plein air.

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