Voilà
une étude qui porte un petit coup au légendaire instinct maternel. Non, les
femmes ne sont pas plus prédisposées pour identifier les pleurs de leur enfant
au milieu d'autres bébés, selon une étude française publiée sur le site Nature
Communications mardi 16 avril. En fait, reconnaître les crises
de larmes de son bébé est fonction du temps qu'on passe avec lui, et non de son
sexe. Pour y parvenir, il faut, révèle l'étude, passer au moins quatre heures
par jour avec sa progéniture.
Les
parents se sous-estiment
L'expérience,
pilotée par Nicolas Mathevon, de l'université de Lyon/Saint-Étienne, met à mal
bon nombre d'idées reçues : une
enquête réalisée à l'université de Saint-Étienne auprès de 500 personnes
révèle que la moitié des gens
interrogés pensent que les parents ne sont pas capables de reconnaître les
pleurs de leur enfant. Mieux : ceux qui pensaient le contraire affirmaient que seule la mère en serait capable.
Pour
parvenir à ces conclusions, le bio acousticien Nicolas Mathevon a fait
participer 29 parents et leurs bébés de 3 mois, 15 dans la région de
Saint-Étienne et 14 au Congo afin d'être sûr que des éléments culturels
n'altèrent pas les résultats. L'exercice, scindé en deux sessions, était
composé de trois séquences enregistrées sur une bande-son, issues de cinq
enfants, deux filles, deux garçons et le bébé de la personne testée.
Fait étonnant : alors que, dans la grande majorité des cas, le parent reconnaissait son enfant, et ce quel que soit son sexe, il avait souvent l'impression de s'être trompé !
Fait étonnant : alors que, dans la grande majorité des cas, le parent reconnaissait son enfant, et ce quel que soit son sexe, il avait souvent l'impression de s'être trompé !
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