samedi 29 juin 2013

Vendredi 28 juin : "La maison proche de la mer est aujourd’hui peut-être accessible, pourvu que vous soyez doté d'un talent à la négociation"

Immobilier : avec la baisse des prix, les bonnes affaires proches de la mer
Le HuffPost  |  Par Grégory Raymond

IMMOBILIER - Avec la conjoncture moyenne et les taux d'emprunt historiquement bas, c'est peut-être le moment pour vous de jeter un coup d’œil sur les résidences secondaires. N'avez-vous jamais rêvé de vous offrir ce petit coin de paradis loin de la grisaille de la ville ? La maison proche de la mer est aujourd’hui peut-être accessible, pourvu que vous soyez doté d'un talent à la négociation.
 Voici le topo : les acheteurs sont moins nombreux à cause de la crise, les vendeurs sont quant à eux en difficulté avec une fiscalité moins arrangeante. Les plus-values immobilières sont désormais taxées à 19% durant les cinq premières années, avec des exonérations progressives aboutissant à un impôt nul au bout de 30 ans. Avant la refonte de la fiscalité, les propriétaires bénéficiaient d'un abattement de 10% par année de détention après cinq ans de détention, ce qui aboutissait à un impôt nul au bout de 15 ans de détention. Du coup, les mouvements sont moins nombreux, ce qui a tendance à tirer les prix sérieusement vers le bas. Et l'offre ne manque pas.
 Près d'un ménage sur dix possède une résidence secondaire. Que ce soit au bord de la mer, à la montagne ou encore dans la région parisienne. Ce marché concerne environ 10% des biens immobiliers en France, indiquent Les Echos.
 "Le bon moment pour faire des affaires"
Si Emile Garcin constate que la vente des biens haut-de-gamme est à l'arrêt, "c'est également le bon moment pour faire affaires". Pour ce spécialiste de l'immobilier de prestige, certaines propriétés installées au cœur du Luberon ont vu leurs prix largement chuter. "Des baisses de l'ordre de 20% sont constatées dans la région", rajoute l'agence.
 Le Luberon n'est pas la seule région à constater de telles variations. Selon Philippe Pierrat, président du réseau immobilier L'Adresse, cela devrait inciter les particuliers à revenir sur ce marché. Avec un bémol toutefois, car les endroits huppés et recherchés ne subissent pas une chute de la demande. Adieu la petite maison avec vue sur la mer sur l'Île de Ré...

En revanche, de sacrées affaires sont relevées un peu partout. Le Calvados, où les Parisiens sont encore présents, profitent de gros rabais dans les négociations. A La Trinité-sur-mer (Morbihan), les très belles propriétés de bord de mer peuvent s'arracher 35% en dessous du prix constaté en 2009. Plus globalement, la Bretagne, Normandie ou les Pays de la Loire sont les bons endroits pour investir.
Bretagne et Normandie au top
Les zones plus particulièrement visées sont Granville, Cancale, Saint-Malo ou Paimpol. "Les acheteurs savent que le rapport de force est de leur côté", souligne un notaire de la région dans Le Monde. Dans le golfe du Morbihan, les prix chutent de 20% à 30% pour les grosses propriétés, et de 10% à 25% pour les appartements anciens.
 Dans les coins plus huppés de l'ouest, comme le bassin d'Arcachon, le nombre de vendeurs augmente mais les prix demandés manquent encore de réalisme. Selon Barnes, présent dans l'immobilier de prestige, les investisseurs potentiels font des offres à -30% directement, ce qui a le don de bloquer les propriétaires.
 La Côte d'Azur s'adapte peu à peu
Plus au sud, la côte landaise est également une zone intéressante pour les bonnes affaires. La situation du marché est en berne depuis 2007, note L'Express, constatant une chute de la demande de 45% par rapport à 2012. On peut réaliser quelques bonnes affaires du côté d'Hendaye, où les prix sont à la baisse depuis 4-5 ans. Seuls Capbreton, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz semblent échapper à cette dynamique.

Des Pyrénées-Orientales jusqu'à la Côte d'Azur, les prix ont également baissé mais pas autant qu'à l'ouest. Là où il faut regarder avec plus d'attention, c'est dans le périmètre des villes où les prix stagnent malgré la baisse de la demande. Vous aimez Cannes ? Découvrez plutôt Mandelieu-la-Napoule ou encore Agay.

Mais plus que le bord de mer, les affaires se font surtout dans certains villages ruraux, où les agences constatent des chutes de prix allant jusqu'à 35% pour des biens relativement modestes. "A la campagne, celui qui doit absolument vendre son bien n’a pas le choix, il doit baisser son prix", note Guy Hoquet dans Les Echos. Du coup, il y a des affaires à une heure et demie, deux heures de Paris, en Bourgogne, en Champagne, dans l’Auxerrois".


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