mardi 2 juillet 2013

Mardi 2 juillet 2013 : l'arbre de l'année 2013 !

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Un chêne millénaire élu arbre de l'année 2013

Le Monde.fr |  • Mis à jour le 
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Le chêne de Saint-Civran (Centre). | Louis-Marie Préau/Terre Sauvage 2013
C'est un vieux monsieur multicentenaire, peut-être millénaire, qui s'est épanoui dans le bocage du Berry. Le chêne de Saint-Civran, dans la région Centre, a été élu "arbre de l'année 2013", un prix organisé pour la deuxième année par le magazineTerre sauvage et l'Office national des forêts. L'arbre présente des dimensions impressionnantes : une circonférence de 7 mètres, pour une hauteur de 12 mètres. Son tronc très large est creux. Une canne en bois a été installée pour maintenir ses branches adjacentes.
Le chêne bonzaï de Bégard (Bretagne). | Louis-Marie Préau/Terre Sauvage 2013
Le public, qui pouvait participer à l'opération, a choisi, de son côté, une curiosité de la nature, un chêne bonzaï centenaire juché sur le toit d'un colombier, à Bégard, en Bretagne. Haut de 3 mètres, vieux d'un siècle, cet arbre s'est ancré entre les dalles de toitures puis enraciné dans le mur du colombier jusqu'au sol, six mètres plus bas.
Deux cent candidatures avaient été déposées par des collectivités locales ou des associations. Vingt-trois arbres, représentant chacune des régions de France, ont été sélectionnés et soumis à un jury et au public. Les valeurs esthétique, environnementale et historique ont été estimées. Parmi les candidatures figurait aussi une extraordinaire glycine, de 150 ans, qui enlace le porche de l'hôtel Ragueneau à Bordeaux, siège des archives municipales.
La glycine de Chine à Bordeaux. | Louis-Marie Préau/Terre Sauvage 2013
Il y avait aussi l'olivier d'Oletta, en Corse, un véritable monument âgé de 800 ou 1 000 ans, imposant et majestueux, ou encore le "figuier maudit" de Petit Canal en Guadeloupe. L'arbre est issu d'une graine déposée sans doute par un oiseau sur l'un des murs d'une ancienne prison. En grandissant, le figuier a fini par recouvrir le bâtiment en éventrant les murs. Ses racines serpentent sur des dizaines de mètres alentour. Les photos font l'objet d'une exposition à Paris, jusqu'au 25 juillet, sur le quai André-Citroën.
Le figuier maudit de Petit Canal en Guadeloupe. | Louis-Marie Préau/Terre Sauvage 2013
Par Sophie Landrin

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